Pink Cage
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 Travaux manuels [ Priorité Iirin ]

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Nana Inoue
Cocooneuse Rouge
Cocooneuse Rouge
Nana Inoue


Citation : Ces robes folles sont l'emblême de ton esprit bariolé, Folle dont je suis affolé, je te hais autant que je t'aime !
Fiche : Beats Of Cilia.

Personnage
<b>Âge</b> Âge: 16 ans
<b>Orientation Sexuelle</b> Orientation Sexuelle: Bisexuel(le)
<b>Situation Amoureuse</b> Situation Amoureuse: S'autosatisfait

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MessageSujet: Travaux manuels [ Priorité Iirin ]   Travaux manuels [ Priorité Iirin ] Icon_minitimeDim 19 Juil - 16:24

    Une belle matinée commençait.

    Les nuages étaient absents, le soleil haut dans le ciel. Quelques oiseaux se plaisaient à tourner en rond dans l’arrogante transparence de son azur. Il était tôt ; huit heures et la demie venaient de sonner. Réveillée depuis six heures, et levée depuis sept, – et aussi préparée depuis sept et la demie – Nana s’était instinctivement rendu à la bibliothèque. Elle n’avait pas faim, pas sommeil, rien envie de faire ; quotidien. Elle pensait lire. Pensait, mais ne le faisait pas. Elle était arrivée, sans faire plus de bruit qu’un courant d’air, s’était attardée – un instant, pas plus, hein Nana – pour observer le bleu du ciel, et finalement, n’avait pas réussi à s’en décoller. Mais ce n’était plus le ciel qu’elle regardait ; simplement son propre reflet dans la vitre, flou, brouillé, aux contours indistincts, presque irréel. Mais le léger bruit de l’horloge sonnant une petite demi-heure l’avait ramené à la réalité, et comme les oiseaux avaient disparus du ciel et qu’il n’y avait plus rien à regarder, elle se redressa et s’éloigna de la fenêtre, lentement. Elle avait l’impression d’être en léthargie ; tout du moins, son corps l’était. Avide de savoir si il en était de même pour sa tête, elle se saisit du premier livre qu’elle trouva, dans le premier rayon qu’elle put atteindre, sur la première étagère qui fut à portée de sa main, et alla s’asseoir à la table la plus proche.
    C’était un recueil de poésie. D’un auteur français ; traduit bien sur – Nana n’avait pas la prétention de se considérer comme bilingue avec la langue de Prévert. Prévert, auteur justement du recueil qu’elle tenait entre les mains. Tous les textes étaient jolis, voir amusants pour certains. Mais un lui avait particulièrement plu. Il s’agissait de « L’épiphanie » ; citons.



    « Sur un trône de paille
    Un cheval couronné
    Un âne le fait rire
    Vêtu comme un jockey

    Devinettes aimables
    Farces du bon vieux temps
    Écoutez les chansons
    Les rires des paysans

    Ils ont tirés le Roi
    Et ils sont bien contents
    Ils ont tirés le Roi
    Et le Reine en même temps

    Devinettes aimables
    Farces du bon vieux temps
    Écoutez les chansons
    Les rires des paysans

    Le Roi la bouche pleine
    Et le verre à la main
    Est baigné dans son sang
    Il a le ventre ouvert
    Un petit baigneur dedans
    Et le sang est très rouge
    Et le baigneur tout blanc

    Devinettes aimables
    Farces du bon vieux temps

    Sur la porte du palais
    La reine droite et blême
    Est soigneusement clouée
    Ses yeux sont grands ouverts
    Son regard est très dur
    Elle est coupée en deux
    Comme un panaris mûr

    Devinettes aimables
    Farces du bon vieux temps

    Sur un trône de paille
    Un cheval couronné
    Un âne le fait rire
    Vêtu comme un jockey. »



    Nana avait donc constaté avec plaisir que sa tête fonctionnait à peu près normalement, car elle avait la conviction d'avoir tout à fait compris les différents jeux de mots sinistres et les images qui l'étaient tout autant. C'était déjà ça. Elle posa sa tête dans sa main droite et réfléchit. C'était un joli tableau cette poésie. Chaque scène, chaque moment et chaque bout de la poésie, la demoiselle se l'était parfaitement imaginé. Si bien que ; elle se leva assez brusquement, le pas pressé, vif, et sortit de la bibliothèque, moitié courant, moitié sautant. Indifférente, elle ne se rendit absolument pas compte qu'elle percutait quelqu'un au passage... Quelques minutes, la bibliothèque se retrouva vide. Six minutes et vingt-six secondes exactement plus tard, elle fut de nouveau envahi par Nana, qui portait désormais une petite mallette marron claire. La jeune fille aux yeux bleus clairs semblaient fort contente d'elle ; elle retourna à la table où elle avait laissé, ouvert, le livre de Prévert. Elle écarta un peu celui-ci, puis posa sa mallette, l'ouvrit et en sortit tout un tas d'ustensiles de dessin : peinture, pastels, crayons de couleur ; il y avait de tout, vraiment tout.
    En dessin, Nana n'avait jamais été très douée. Sa première œuvre d'art avait été en primaire, un dessin de sa maîtresse en train de se noyer dans une piscine ; et malheureusement, il n'avait pas été appréciée à sa juste valeur. Mais même sans parler de ce fâcheux incident, Nana avait toujours gardé le coup de crayon de la gamine de sept ans. Ces personnages étaient des bonshommes bâtons, et elle ne savait pas faire grand chose d'autre que des cœurs et des fleurs. Mais elle avait cependant décidé d'illustrer ce poème qui lui avait tant plu ; pour le meilleur comme pour le pire - et sans doute plus pour le pire. Elle étala devant elle une grande feuille toute blanche, et commença à crayonner, à moitié allongée sur la table, dans une position peu élégante et qui ne la mettait pas vraiment en valeur.
    Soyons franc ; ça ne commençait pas très bien...

    Et soudain : la porte de la bibliothèque s'ouvrit. Qui osait donc venir déranger une artiste en pleine création ?
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Iirin Ayatako
Préparateur Noir
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Iirin Ayatako


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<b>Âge</b> Âge: 19 ans
<b>Orientation Sexuelle</b> Orientation Sexuelle: Homosexuel(le)
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MessageSujet: Re: Travaux manuels [ Priorité Iirin ]   Travaux manuels [ Priorité Iirin ] Icon_minitimeLun 20 Juil - 22:48

Le soleil. Lumière aveuglante contre sa paupière. Il dormait et le voilà réveillé par le soleil. Quel idiot celui là … Iirin savait pertinemment qu'il ne supportait pas le soleil. Son don ou talent pouvait-on dire amenait en lui une certaine peur de la lumière. Si elle était trop forte, cela l'aveuglait et par conséquent, il ne devenait pas aveugle, mais voyait noir l'espace de quelques secondes voire minutes. Et encore heureusement que cela ne l'aveuglait pas autrement cela ferait depuis très longtemps qu'il aurait été aveugle. Mais outre passé ce soleil, il entendait également de là où il était, dans son lit donc dans les dortoirs, le bruit de la douche clapotant au loin dans celles-ci. Quelle heure pouvait-il être pour que quelqu'un se douche ? Iirin-chiisai ne se fit pas attendre et se retourna pour voir l'horloge pendu en hauteur. 5h30 Damnation ! Autant lui était un lève tôt afin d'éviter les autres et leur regard sur son corps, autant la personne qui était là-bas devait être folle alliée. Maintenant il ne pourrait plus dormir malheureusement … Une fois réveillé s'en était fini de la bonne nuit qu'il avait pu ou pas passer. Néanmoins, lui aussi avait bien besoin d'une bonne douche. Même si l'initiative de rencontrer quelqu'un, qui plus est dans les douches, ne le réjouissait pas beaucoup, mais il n'allait pas tournicoter dans son lit afin de ne rien faire, cela il ne supportait pas. Alors il se leva de son lit, soulevant subitement un craquement à celui-ci. Les lattes n'étaient pas en bon état et son poids ne donnait pas plus de chance aux lattes de ne pas s'écrier dans des bruits atroces. Levé et stable sur ses deux pieds, il s'approcha de son armoire pour sortir une serviette, un caleçon ainsi qu'un haut et bas afin de s'habiller de suite après la douche. Son fardeau en main, il se mit en marche pour les douches passant ainsi les divers lits qui se succédaient dans le dortoir. Que des noirs, trèfles et piques mélangés. Qu'est-ce que les trèfles exaspéraient Iirin, s'en devenait lassant pour lui et sa petite personne. Tous ceux qui étaient rassemblés là, étaient soit habillés par des pyjamas, ou encore en sous vêtements et on en trouvait même quelques uns totalement dénudés. Certains n'avaient pas peur de s'exhiber quand même. Le jeune blond était peu être pudique mais d'autres beaucoup moins … Enfin arrivé à la fin de l'interminable salle, il prit un mini couloir pour arriver aux douches. Les douches se tenaient sur sa droite et à gauche se trouvaient des lavabos surmontés de miroirs. Tout ici laissaient penser à une douche commune. Iirin alla donc vers la droit et déposa ses vêtements à côté de certains déjà présents, ceux de la personne qui devait être en train de se doucher.

Ne prêtant pas attention à la personne en train de se doucher, il alla vers une des douches et prit la tirette entre ses doigts de la main et tira. Un long jais d'eau froide coula sur sa peau laissant aucune partie de son corps sèche. De sorte, il se leva énergiquement par la suite mais se sentit mal à l'aise. Il sentait sur lui le regard de l'autre personne. Il se disait en son for intérieur qu'il ne devait pas détourner la tête mais cela était trop fort. Il fallait qu'il voit qui était là afin de s'assurer que se ne soit pas un de ces mangeurs de chair qui sévissaient à Pink Cage. Heureusement son visage ne lui disait rien mais à peine eut-il le temps de croiser son regard que déjà un sourire se dessinait sur les lèvres de l'autre personne. Toujours en train de tirer de l'eau, celle-ci continuait à « déshabiller » du regard le jeune Iirin, qui devait surement être l'ainé des deux. Cependant le jeune homme aux yeux bleus ne l'entendit pas de cette façon et préféra se dépêcher de terminer sa toilette afin de partir d'ici au plus vite. Il arrête donc sa toilette une fois finie et s'empressa de rejoindre l'emplacement où il avait déposé ses vêtements. Là il prit sa serviette et s'essuya avec énergie puisqu'il n'entendait plus l'eau être tirée à côté. Profitant de l'inattention de Iirin qui mettait tout en œuvre pour mettre son sous-vêtement, la deuxième personne présente dans ce lieu se mit à côté de lui et se rhabilla également en hâte. Iirin fit de même afin de ne pas se faire surprendre par son l'autre jeune homme présent ici et sortit hâtivement la pièce pour regagner le dortoir où il rangea ses affaires dans on armoire. Il pouvait se poser, il était enfin tranquille ici. Mais voilà, que faire maintenant ? Il pouvait sortir mais dans quel but et pour aller où ?

Il se décida donc à sortir. Il flânerait à l'extérieur puisqu'il ne devrait pas y avoir signe de vie au dehors à cette heure-ci. Flânant quelque peu ci et là, il prit la ferme décision d'aller contempler les Bakemons. Il était sept heure et il aurait donc une heure et demie à tout casser avant d'aller à son rendez-vous quotidien à la bibliothèque. Oui déjà cette heure-ci, en effet puisqu'il avait marché au dehors pendant tout ce temps, tournicotant des pensées sombres ou heureuses suivant la thématique abordée. Il pensait, radotait à de multiples informations. Ses « parents » qui l'avaient plus ou moins abandonné tous les deux, son ami d'enfance qu'il ne voyait plus et puis tous les gens ici qu'il voyait tous les jours passés dans cet endroit. Ses pensées se troublaient au fur et à mesure qu'il s'approchait du lieu où se trouvaient les Bakemons. Mais lorsqu'il vit la premier petite bête qui se trouvait là son visage s'irradia. Comment ne pas succomber à leur charme envoûtant ? Elles grouillaient là dans un petit enclos toutes se courant après les autres … Le rêve … Au fond de l'enclos, deux ou trois personnes s'occupaient de celles-ci. Ils étaient en dessous de Iirin hiérarchiquement parlant mais il les admirait pour leur travaille auprès de ces bêtes. Le jeune blondinet aurait craqué lui devant elles.

La sonnerie retentit. Il devait être huit heures et demie. L'heure d'aller à la bibliothèque était arrivé. Iirin se détacha de la barrière de l'enclos à regret et se hâta d'aller vers le bâtiment B où se trouvait la bibliothèque. Devant la porte, il croisa le jeunot qui était dans les douches, Iirin frissonna en le voyant mais il essaya de le contourner en rentrant dans la bibliothèque. La porte refermée, il ne vit d'abord personne à l'intérieur puis au deuxième coup d'œil,, il remarqua une jeune demoiselle. C'était une Cœur. Bref, trêve de plaisanteries, il ne pouvait pas s'attarder sur le pas de la porte mais il remarque un livre posé sur la table ainsi que des outils de dessins. Ayatako se dépêcha de s'enfoncer dans les méandres des livres de la salle avant d'en choisir un. Inconnu au bataillon mais il apprécierait sans doute la fine écriture de cette écrivain. Après avoir prit son bouquin, il alla s'assoir afin de se mettre à sa lecture toujours sans piper mot. N'étant pas quelqu'un d'avenant, il se voyait mal aller parler à la demoiselle.
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Nana Inoue
Cocooneuse Rouge
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Nana Inoue


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MessageSujet: Re: Travaux manuels [ Priorité Iirin ]   Travaux manuels [ Priorité Iirin ] Icon_minitimeMar 21 Juil - 19:24

    Un crissement, léger.

    Nana posa brièvement son regard sur la porte ouverte. Un pique. Si tôt ? Elle jeta un œil sur la pendule et se rendit compte qu’il était la demie de huit heures. Une heure déjà dans la bibliothèque. Elle n’était pas pressée non, mais s’étonna de la vitesse à laquelle le temps passait et se serait sans aucun doutes plongée dans une douce rêverie si elle n’avait pas entendu un « frottement », lui rappelant la présence de quelqu’un d’autre qu’elle dans la pièce. L’inconnu venait de s’asseoir. Blond, grand. La jeune fille ne prit pas la peine de s’attarder sur autre chose et finit de colorier la Reine, avant de regagner une position un peu plus élégante que précédemment. Eh oui quoi, son but n’était pas de montrer son postérieur à qui voulait bien le voir…

    Rappelons-le : Nana n’était pas quelqu’un de très douée pour engager la conversation. Aussi, il était rare, quand on ne lui adressait pas de soi-même la parole qu’elle prenne une quelconque initiative. Cependant, elle ne pouvait pas dire que ce silence ne la gênait pas. Elle n’avait même pas dit bonjour, et elle n’allait certainement pas le saluer maintenant qu’il était assis, ça non. Et la jeune fille ne voulait pas non plus passer pour une… disons une simplette en demandant un nom ; non, ça non plus elle ne voulait pas. Elle voulait quoi alors ? Simplement un bon prétexte d’aborder le jeune homme. Mais ça, elle n’avait jamais été très douée pour trouver…Elle poussa un léger soupir ; tant pis, ça lui pesait mais elle n’avait pas de moyen concret de rompre le silence. Nana continua donc à dessiner, un peu morose mais cependant appliquée – ce qui, malheureusement pour la demoiselle, n’améliorait pas la qualité de son œuvre. Et soudain, le prétexte qu’elle cherchait lui sauta aux yeux. Certes, ce n’était pas le plus naturel qui soit ; mais comparé à ceux qui lui suggéraient de prétexter une attaque de fourmis mutantes ou bien d’agresser le garçon d’un « Alors on dit même pas bonjour ? », c’était déjà extra.

    Elle se dépêcha de finir la foule de paysans, – des bras de bonhommes bâtons vaguement coloriés en marrons et quelques fourches réparties tout ce qu’il y avait de plus anormalement – puis Nana remit vaguement ses cheveux en place, s’éclaircit silencieusement la voix, et se prépara psychologiquement. Au pire, on l’enverrait bouler. Les piques, en général, n’étaient pas les personnes les plus sympathiques du campus. Et au mieux ? On verrait bien. Elle jeta un dernier coup d’œil à son dessin, et relut le poème. Globalement, elle était assez satisfaite d’elle – et pourtant, il n’y avait pas vraiment de quoi. La demoiselle aux yeux bleus clairs se leva, un gentil sourire placé par avance sur ses lèvres pâles, et s’avança vers le garçon aux cheveux blonds. Allez, avec un peu de chance, il n’était peut-être pas aussi méchant que les autres piques qu’elle avait jusque là rencontrer !

    « Excuse-moi de te demander ça, mais je pourrais te demander ton avis sur un truc ? J’ai essayé de représenter un peu un poème de Prévert par un dessin, et je voulais savoir si c’était reconnaissable… »

    Tout ceci sur le ton le plus gentil et le plus amical du monde – Nana se félicita intérieurement, et sans attendre de réponse de la part du garçon, posa sur la table la plus proche de lui son œuvre – mais maintenant arrêtons l’hypocrisie gentille ; le mot juste aurait plutôt été « gribouillis confus » ou encore « mélange de couleurs douteuses ». Tout en conservant un large sourire, elle tendit également au garçon le livre de Prévert, à « L’épiphanie », toute contente d’elle, les yeux brillants.

    Ah ! Non, après réflexion, ce n’était effectivement pas le meilleur des prétextes, c’était sûrement un des pires qu’elle aurait pu trouver en fin de compte ! Car qui, qui oserait avoir assez de mauvaise foi pour lâcher ne serait-ce qu’un petit « C’est pas mal » au vu du dessin de Nana ? La pitié ; c’était tout ce qui pouvait pousser à dire pareilles sornettes. La vérité ? Le dessin de la demoiselle Inoue – si l’on pouvait encore qualifier cela de dessin – était… flou, confus, brouillé, indistincts… On voyait un tas de formes se mélanger, mais pas une seule silhouette. On voyait des couleurs, oui : du rouge, du gris, du vert, et toute une foultitude encore de couleurs ! Mais à quoi cela servait-il quand on ne pouvait même pas distinguer à quoi correspondait chacune d’entre elles ?

    Et pendant ce temps, Nana attendait, attendait, l’instant où le garçon lâcherait une parole…Une fois encore, elle aurait mieux fait de se taire. Enfer et Damnature...
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Iirin Ayatako
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MessageSujet: Re: Travaux manuels [ Priorité Iirin ]   Travaux manuels [ Priorité Iirin ] Icon_minitimeVen 24 Juil - 19:09

Brume éphémère des mots qui se perdaient dans un tourbillon de beauté. Tel était le sentiment de Iirin face au livre qu'il venait d'ouvrir. La première phrase, belle, volupté, avec une pointe d'humour. Tout les ingrédients pour une phrase magnifique. Le lion pourrait dormir tranquillement aujourd'hui, personne ne viendrait le déranger dans sa contemplation intensive de l'œuvre qu'il avait sous les doigts. Du Shakespear et par n'importe quel livre. Bien qu'il avait déjà lu Roméo et Juliette ainsi que Jules César, il entamait maintenant la lecture fortuite de Coriolan. Grande tragédie anglaise qui n'avait pas eu autant de succès que l'une des deux pré-citées mais qui avait fait du bien dans les cœurs. Le peu que le blondinet en avait lu amenait la problématique de l'empire romain. Sa lecture se retrouva très intéressante. Les mots se délectaient chacun de pouvoir compléter l'autre dans une harmonie parfaite et correctement agencée. Les émeutes de faim, les problèmes de la plèbe et le sénat avec les patriciens en face. Tout ce qu'il avait lu jusqu'à présent représentait une partie de ce qu'il avait pu lire d'en d'autres pièces abordant le même sujet. Les tragédiens étaient des personnes formidables. Ils arrivaient à mêler la grâce d'une pièce de théâtre avec la force d'une tragédie pour amener le spectateur à prendre sur lui-même des leçons sur les personnages qui jouaient. Puis au fil des mots, l'histoire se concrétisa, les personnages en scène se firent plus présents, plus imposants. Tout en fronçant les sourcils, il entendit une voix lui parler. N'avait-il pas dit que le lion ne serait pas dérangé ? Et bien voilà qui illustrait bien ce qu'il pensait. Jamais tranquille à aucun endroit dans la Pin Cage, et pourtant, il y avait quelques endroits où il pouvait rester tranquille … avant d'être dérangé par une tiers personne. Iirin détourna la tête bien malgré lui pour la diriger vers la personne qui avait entreprit son large périple pour venir l'accoster. Serait-ce encore une de ces filles qui n'en voulait à son corps ou une personne d'esprit, ouverte ? A l'endroit où il était et à l'heure aussi, il pencherait pour la deuxième proposition vu les personnes superficielles ne devaient jamais avoir mis les pieds dans ce lieu de leur plein gré. La tête tournée vers la jeune fille, il reconnut celle qu'il avait vite aperçu en rentrant dans la bibliothèque et il comprit.

« J’ai essayé de représenter un peu un poème de Prévert par un dessin, et je voulais savoir si c’était reconnaissable… »

Il se demanda si la jeune fille était sérieuse. Lui ? Déposer un avis sur un dessin alors qu'il n'y connaissait rien … Comment lui dire qu'il ne pouvait pas lui répondre objectivement. Il n'y connaissait réellement rien. Réfléchissant à une manière d'interrompre cet entretien, sa pensée fut traversée par une idée. Justement s'il n'y connaissait rien, il ne pouvait être que subjectif … Mais comment critiquer un dessin dont il ne pouvait connaître les sentiments distingués. Il regarda donc le dessin qu'elle lui avait amené. C'était … étrange. On aurait dit une mise à mort comme dans les temps passés lors du règne des rois et reines avec leurs monarchies en Occident. La foule de personnes était si représentative d'une colère exécrable. Un femme, impétueuse, se tenait debout face à cette foule. Vu ses apparats et sa façon de se tenir comme elle le faisait, se devait être une personne importante. Et dans une scène comme celle-ci, jamais il n'aurait imaginé quiconque d'autre qu'une reine à la place de cette femme. Finissant son étude du dessin par les couleurs épars, il s'attaqua au poème. Tout cela sans sortir un mot de sa maudite bouche. La jeune fille lui avait apporté le livre où était retranscrit le poème. Français, il avait raison en parlant d'Occident. Puis il commença à lire, les vers emportant son émotion après le Coriolan précédent. C'était à la fois dosée dans une infime partie de vengeance et en même temps, comme une justice qu'il se faisait lui-même. L'auteur de ce texte avait su mettre la pointe de chaque ingrédient dosé à souhait. Il regarda alternativement le dessin et le livre avant de faire pivoter sa tête en direction de la jeune fille. Comment lui dire que le dessin avait parfaitement représenté ce qu'il avait lu par la suite. Coment lui expliquer ses talents d'artiste ? Comment dire tout simplement la vérité alors qu'il n'était pas avenant ? Il ne pouvait la laisser là, ballante. Il prit donc son courage à deux mains et entama une longue tirade qu'il trouva creuse au fil des mots.

« Co... Comment dire … ? C'est magnifique. Sans parler de l'alliage des couleurs et des personnages, ce dessin est la représentation même du poème de … Pré-vert, oui Prévert. N'ayant jamais lu un de ses poèmes avant aujourd'hui, je vois là qu'il y a une forte ressemblance entre le dessin et le poème. Comment avez-vous pu faire cela ? ...

Un ange passa puis il reprit.

Oh ! J'en oublie les politesses. Iirin Ayatako, je suis préparateur ici et … pique ... »

[ Désolé c'est un peu court mais je tenais de te répondre avant de partir. Tu as toute la semaine prochaine pour répondre ^_^ ! Je ne reviens que samedi ]
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Nana Inoue
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MessageSujet: Re: Travaux manuels [ Priorité Iirin ]   Travaux manuels [ Priorité Iirin ] Icon_minitimeDim 30 Aoû - 11:19


    [ Alors moi je dis : okay ça a mis du temps à venir - j'ai honte, excusez-moi >_< - mais j'ai quand même la foi de faire un RP le jour de mon anniversaire ! C'est ça avoir le sens des priorités - je deviens adulte *oo* ; //SBAFF!!\\ ]



    Inspire -- Expire. Calme. C'est pas grave !

    Enfin, c'est ce qu'aurait du être la réaction de Nana lorsque le garçon observa une première fois son dessin. En effet, son visage exprimait l'idée suivante "Mais c'est une blague ? Elle se fout de moi ?" et cependant, Nana ne voyait rien de tout cela et continuait à sourire bêtement, les mains derrière le dos et sautillant à moitié sur ses deux pieds. Mon Dieu ma fille, mais qu'est-ce qu'on va faire de toi ? Le jeune homme blond fit disparaitre de son visage l'expression étonnée pour laisser place à un visage neutre, dénudé de tous sentiments apparents. En vérité, il semblait porter la plus grande attention au dessin de Nana et au poème qui y était rattaché. D'ailleurs, la demoiselle en était impressionnée, car c'était bien la première fois depuis le jour de ses 4ans, où elle avait voulu représenter une bouteille d'eau qui - elle le savait aujourd'hui - ressemblait
    in the fact à une certaine Georgette, Paulette, enfin toute une palette de noms dans le genre - et si si je vous jure, ils l'appellent tous comme ça - que l'on prêtait une telle attention à l'un de ses dessins. Respectueuse et espérant que cette fois-ci elle n'avait pas représenté une chose... tordue, indécente, vulgaire - oui, c'est maman qui l'a dit ! - comme auparavant, elle souleva silencieusement une chaise et vint s'asseoir devant le jeune homme, attendant patiemment qu'il ait fini son étude approfondie de l'œuvre qu'il avait entre les mains - car elle était presque sure désormais qu'elle avait fait quelque chose de bien ; et oui, il n'en faut pas beaucoup pour laver le cerveau de Nana... La patience n'étant pas sa principale qualité elle commença à jouer avec une figurine de pingouin qui pour une raison qui lui était inconnue avait fini dans sa poche, tout en se chantant Pigloo, Le Papa Pingouin. Résultat : la demoiselle était tellement "à fond dedans" qu'elle mit plusieurs secondes à réaliser que le garçon aux cheveux blonds avait fini d'observer son dessin, et la regardait maintenant, l'air... bête. Mais ce n'était certainement pas Nana qui allait s'en rendre compte ; elle avait toujours cette tête là.

    « Alors ? Tu en penses quoi ? »

    Excitée, pressée, et frustrée de voir que son interlocuteur ne trouvait pas ses mots. Elle relança sa question à plusieurs reprises, haussant les sourcils et se mettant "à califourchon" sur sa chaise, persuadée que cela ferait venir plus vite sa réponse... Et elle vint. Tout d'abord, elle eut quelque difficulté à comprendre ce que disait le garçon en face d'elle, car il bégayait. Mais elle entendit merveilleux et ouvrit grand la bouche, souriante, les sourcils haussés, à la fois déjà étonnée et heureuse de la brève parole qu'avait formulé le damoiseau. Et il continuait à parler, et au fil des mots, le sourire de Nana s'élargissait et ses sourcils se rehaussaient, ses yeux devenaient de plus en plus brillants. Mon Dieu, qu'elle était contente - et qu'elle avait l'air stupide, aussi, mais passons ! C'était bien la première fois qu'on lui faisait de tels compliments, et elle ne s'attendait d'ailleurs jamais à en recevoir de pareil. Il faut savoir que Nana, n'est pas quelqu'un dont les chevilles enflent facilement ; aussi, elle était heureuse, mais absolument pas fière d'elle ; elle était juste reconnaissante au garçon de ce qu'il disait et ne trouvait - pour le moment hein, ça va venir, elle va se remettre je vous assure ! - rien de mieux à faire que de continuer à sourire en secouant légèrement la tête d'excitation des deux côtés. Elle mit quelques seconde à se rétablir - à peu près - et le garçon se présenta. Iirin Ayatako, préparateur de pique. Elle retiendrait ! - mais non elle ne retiendrait pas, elle ne retenait jamais rien, tête de linotte. Euphorique, les mots vinrent tout naturellement à Nana, chose rare à l'accoutumée, elle qui était logiquement si calme, posée et pas très bavarde ; mais là, son ton était enjoué, et elle était... charmante, simplette ?

    « Enchantée ! Moi c'est Nana Inoue, deux de cœur ! »

    Nana n'avait jamais eu honte de son rang dans l'école, et ça n'allait pas commencer aujourd'hui. Son sourire était large, mais avait retrouvé de la sérénité et n'en était que plus agréable. Elle n'avait plus l'air idiote - non ? - et redevint naturelle brusquement, un peu réservée. Pour se donner pendant deux secondes l'air occupée, elle tenta de rentrer la figurine de pingouin dans sa poche, qui semblait décidée à ne pas laisser rentrer le petit objet. Elle abandonna donc l'idée, commença à regarder ses mains. L'euphorie était retombée et maintenant, elle se sentait bête, parce qu'elle ne savait pas quoi dire. Elle essaya de se remémorer mots par mots ce que lui avait dit le garçon au sujet de son dessin, pour le remercier et de retrouver la joie qu'elle avait eu quand il l'avait complimenté... Tout cela mit du temps à venir, mais ça arriva ; et Nana prit la parole, ton calme, posé, aimable et avenant. Peut-être encore un peu hésitant, mais c'était déjà mieux, bien mieux.

    « Merci beaucoup pour mon dessin, c'est la première fois qu'on me dit des trucs pareil ! Même mes parents quand j'étais petite, ils ne m'ont jamais dit que mes dessins étaient bien... Ça me fait très plaisir. »

    Une seconde d'hésitation... Allez, un truc banal !

    « Tu lis quoi ? » lâcha-t-elle en lançant un regard au livre que le dénommé Iirin avait lâché pour prendre son dessin.
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MessageSujet: Re: Travaux manuels [ Priorité Iirin ]   Travaux manuels [ Priorité Iirin ] Icon_minitimeDim 13 Sep - 12:25

[ Désolé désolé et désolé T-T ]

Iiryn ne comprenait pas les actions de la jeune fille. Le jeune homme allait lui dire ce qu'il en pensait puis elle s'amusait à chanter ou du moins être dans le mouvement du chanson qu'il ne connaissait pas alors qu'il était présent. C'était comme si elle l'avait oublié. Cependant, elle s'aperçut que Iiryn était présent à la table et se reprit, apparemment, gênée. Une fois sa réponse donnée quand au dessin reliant le poème de Prévert, le jeune femme parut … heureuse voire même plus. Son expression passait de l'incompréhension de ne pas avoir de réponse à une face euphorique d'avoir un petit commentaire sur son œuvre. Et pourtant, il fallait annoter que le jeune Pique ne se souciait en général pas beaucoup des effets de masse et des affaires des autres. Néanmoins, ils n'étaient que deux et personne pour les surveiller alors autant sympathiser avec la jeune femme. C'est pourquoi il se présenta à elle des plus facilement. Comme dit avant, il n'appréciait pas se faire connaître mais là c'était différent, il lui semblait pouvoir tisser une relation affective ou tout autre restant au simple point de la connaissance avec … Nana. En effet, elle venait de lui donner son nom et son rang, deux de cœur … Les cœurs, les cœurs, tout une bande ceux-là. Mais bon, ils avaient leur utilité comme tous ceux qui se trouvaient à la Pink Cage … ou presque. Voilà que maintenant elle le remerciait encore pour ses bonnes paroles envers son dessin. En même temps, Iiryn n'était pas un expert mais il savait que ce qu'elle avait fait été vraiment spectaculaire comme œuvre, car on pouvait considérer cela comme une œuvre.

« Je le pense vraiment bien que, comme je l'ai déjà dis, je ne suis pas un expert. Cependant, une telle œuvre ne me laisse pas sans mots ! »


C'était la pure vérité. Bien qu'il ne s'y connaisse pas, il avait été honnête face à la présentation de Nana et elle était ce qu'elle était. Cependant, sa question lui fit revenir sur le fait qu'il était en train de lire et qu'il ne pensait pas être dérangé. Tant pis se dit-il. Il allait discuter un peu avec la jeune fille. Il lui sourit donc et entama un petit discours.

« Ce que je lis, c'est du Shakespeare ! Coriolan, je ne sais pas si tu connais. Très belle œuvre, comme toutes les siennes bien que certaines aient été critiqué … malheureusement. Et toi, tu lis beaucoup ? Souvent ? »

Iiryn ne savait pas comment aborder la jeune femme. Lui dire qu'elle avait du potentiel en dessin, cela avait déjà été fait. Et puis, après, elle avait abordé le grand passage littéraire où Iiryn pouvait discuter pendant des heures et des heures sans s'en rendre compte. Alors autant prendre la perche qui lui était lancée.
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