Pink Cage
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 Un moment de détente.. [libre]

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Yumi Hitachiin
Ingénieure Rouge
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Yumi Hitachiin


Fiche : *~°~Wissen-_-mich~°~*
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Personnage
<b>Âge</b> Âge: 17 ans.
<b>Orientation Sexuelle</b> Orientation Sexuelle: Bisexuel(le)
<b>Situation Amoureuse</b> Situation Amoureuse: J'ai perdu toute envie de me trouver l'âme soeur..

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MessageSujet: Un moment de détente.. [libre]   Un moment de détente.. [libre] Icon_minitimeMar 21 Juil - 10:48

Le Samedi.. Nous étions enfin le Samedi! J'avais attendu ce jour-là toute la semaine durant! [C'est un peu normal me direz-vous..]. Loué soit le week-end. Grâce matinée, repos, sieste, sommeil, dormir, tout cela était accordé pendant ces deux fameux jours. Ce que j'aime le week-end! Ne pas travailler pendant deux jours entiers. ENTIERS!!

Mon réveil ne sonna donc pas ce matin-là et je pus aisément et enfin apprécier un sommeil sans un foutu bruit qui vous casse les oreilles pendant trois cents ans pour vous faire ouvrir les yeux, malheureux que nous sommes! Je ne me rappelle plus de mon rêve de cette nuit-ci, mais je sais juste que j'avais tellement bavé que j'avais été obligée de changer les draps de mon lit après m'être à peine réveillée à cause des gargouillements de mon ventre criant famine. En effet, il était déjà midi passé. Je décidais donc de me faire quelques pâtisseries pour calmer ce petit gourmand en les mangeant dehors. Je me posais soudainement une question..mais qu'allais-je faire bien pouvoir faire aujourd'hui? Un week-end..ne pas savoir quoi faire un week-end! Mon Dieu! Quel affront.. Je ne désirais surtout pas m'ennuyer..ou bien alors pas autant que les autres malheureux jours de la semaine passée.. Je pris mon temps à me faire des petits gâteaux en réfléchissant à mon après-midi de Samedi.

Aller dans la cours de récréation? Non! Rester bien sagement dans ma chambre en ne faisant rien du tout? N-O-N! Aller embêter quelqu'un, n'importe qui, la première personne ou le premier boulet que je croiserais dans le couloir? Pas très envie.. Me balader un peu partout en chantonnant comme une imbécile heureuse? Encore moins... Mais, pourquoi ne pas aller à la piscine alors? Quelle merveilleuse idée j'eus à ce moment-là! A cet instant critique en plus! Surtout qu'il n'a absolument rien de critique..A croire que je faisais preuve d'une intelligence vraiment rare, aujourd'hui! [>_<]. C'était pas souvent chez moi, je n'étais pas du tout habituée et encore moins préparée mentalement.. Je préparais donc mes affaires en les rangeant dans un de mes sacs de plage, puis me déshabillais pour pouvoir enfiler mon maillot de bain. Celui-ci était fait de deux pièces et était d'un noir onyx. Je rajoutais des vêtements de rechange dans mon cartable au cas où.., puis me rhabillais pour partir de ce pas en direction de la piscine. Avant de m'en aller, je fis tout d'abord correctement et soigneusement mon lit et ouvris grand les fenêtres pour aérer la chambre. Il y faisait une chaleur insupportable! Enfin, je chaussais mes bottes noires et partis en refermant la chambre à clé derrière moi.

J'arrivais dans les vestiaires pour fille de la piscine et m'asseyais sur un bac en posant mon sac à côté de moi. Je mettais soudainement une main sur ma poitrine en soupirant et retirais ma chemise laissant retomber deux énormes seins.. [O__O]. Puis, je me relevais pour me dévêtir de ma mini-jupe en dentelles bleue. Je pris mon cartable avec moi et entrais dans la salle où était la piscine. Je m'avançais vers le fond de la pièce et m'installais sur un transat libre en déposant mon sac de plage à mes côtés. Apparemment, beaucoup de monde avait eu la même idée que moi. Comme quoi je n'avais pas du tout fait preuve d'intelligence rare ce matin.. Je m'allongeais donc sur le transat et sortis un bouquin de mon sac et commençais à le lire. Et non, je n'étais pas venue ici pour me dépenser, pour nager, mais pour me reposer car, je le redis encore une fois, je ne travaillais pas le week-end. Alors que je venais de me plonger dans ma lecture et que j'étais à fond dans l'histoire racontée, une voix vint rompre ma concentration, s'adressant à moi..



Image de Yuyu en maillot de bain =>
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Mori Ankoku
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Citation : " La différence entre la chasse et la guerre, c'est qu'à la chasse on ne fait pas de prisonniers. " [Philippe Geluck]
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MessageSujet: Re: Un moment de détente.. [libre]   Un moment de détente.. [libre] Icon_minitimeSam 25 Juil - 22:04

Neuf Heures du Matin, Quelque Part dans le Dortoir des Noirs.

Une jeune fille se tourne et se retourne dans son lit, son sommeil semble instable, agité. Elle transpire dans la moiteur de sa chambre, elle semble suffoquer dans la chaleur ambiante. Pourtant ce n’est ni la chaleur dérangeante de son lit, ni l’abominable température de la pièce, ni même le rayon de soleil passant à travers ses rideaux mal fermés et tombant sur son visage qui la perturbent. Non, le sujet de son malaise est loin, bien plus loin, profondément enfui comme un traitre… Dans ses rêves.

« Pourquoi fuir ? » lui dit un lapin tout blanc.
« Fuir, c’est rester où tu es. » rajoute un lapin tout noir.
Elle les regarde, incrédule, ne comprenant rien à leurs paroles. Pourquoi lui parlent-ils de fuir alors qu’elle ne veut justement pas partir ? C’est alors qu’un million de monstres se mettent à la poursuivre, tous plus laids les uns que les autres. Ils ressemblent aux monstres du dessous de lit des petits enfants, des monstres de cauchemars. Elle se met donc à courir, courir. Non pas pour les fuir, mais pour se mettre à l’abri. Cependant il n’y a nulle part où aller : elle est dans une cage peinte en rose. C’est lorsqu’elle constate c’est état de fait que tout les monstres lui sautent au visage, l’étouffant sous leurs imposantes carrures…

Onze Heure Moins le Quart, Chambre d’une Trèfle.

C’est dans un bref sursaut que Mori ouvrit les yeux sur une matinée déjà bien entamée. Le cœur battant à tout rompre, la respiration saccadée, elle tenta de se calmer. Allons-bon, avoir peur ainsi d’un tout petite rêve, aussi loufoque soit-il, était insensé… Il fallait se reprendre ! Mais avant tout, elle avait besoin d’une bonne douche. D’une douche avec un jet puissant et une eau presque glacée, histoire de se calmer de cette idiotie… Aussitôt dit, aussitôt fait ! Sauf que ça ne lui était pas suffisant pour oublier ces lapins crétins et ces monstres moches. C’est ainsi qu’elle décida, sur un coup de tête, d’aller à la piscine.

Piscine de la Pink Cage, Midi Passé.

Couchée sur le dos, faisant la planche dans son maillot une pièce d’un rouge sang, Mori se laissait porter par les vagues miroitantes de la piscine. Quel monde il y avait ! Deux fois plus encore qu’au moment où elle était arrivée. Et quel bruit ils faisaient ! Mais bon… C’était tout de même agréable. Le clapotis de l’eau, la rumeur des bavardages et des rires, les filles qui bronzaient sous le toit de verre… Tout ceci était tellement parfait qu’elle en avait enfin oublié ses lapins, ses monstres et cette complète incohérence dans son rêve. Bien. Il était peut-être temps d’aller faire un tour ailleurs, dans ce cas.

Elle revint alors à la nage vers l’endroit où elle avait posé ses affaires, sortit de l’eau et… Irrésistiblement, partit à rire, sans vraiment le vouloir… C’était juste une réaction spontanée qu’elle n’avait pu s’empêcher de réprimander. Car là, à côté de son transat, il y avait une jeune fille en train de lire dans un superbe bikini couleur onyx… Et apparemment, celle-ci n’avait pas remarqué qu’une des bretelles de sa culotte n’était pas attachée. C’est pourquoi Mori s’avança vers elle avec une ombre de sourire, pointant de son doigt fin le nœud détaché.

« Si j’étais toi, je rattacherais ceci. A moins que tu ne comptes faire un rapide streap-tease lorsque tu te relèveras… »

La jeune Ankoku s’était exprimée sur un ton doux et légèrement rieur. Bon. Ce n’était pas son habitude d’accoster ainsi des inconnus vu qu’elle n’en ressentait aucun besoin de sociabilité, mais avouons que là, c’était un cas d’urgence extrême.
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Yumi Hitachiin
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MessageSujet: Re: Un moment de détente.. [libre]   Un moment de détente.. [libre] Icon_minitimeDim 26 Juil - 12:14

Le Soleil battait son plein dans le ciel. Après avoir entendu ces mots je me mis soudainement à rougir et posais mon livre sur mon sac pour pouvoir rapidement rattacher le bas de mon maillot de bain. Je levais ensuite légèrement le regard vers la jeune fille. Elle était vraiment très mignonne. Ses yeux bleus étaient si beaux. J'avais l'impression que, quand je les regardais, j'allais faire une absence pour les contempler éternellement sans être dérangée. Ce que je remarquais tout de suite après fut sa chevelure rousse. On aurait dit ses cheveux en feu tellement les rayons du Soleil les faisaient briller. Sa peau d'une pâleur se rapprochant de la couleur du lys semblait si lisse qu'elle donnait envie d'être touchée. La demoiselle avait l'air si fragile dans son maillot une pièce. Elle était si petite qu'on aurait pu la confondre a une adorable poupée de porcelaine. Je ne pouvais détourner mes yeux d'elle. Disons que son regard me paralysait, m'intimidait complètement, ou alors était-ce ma timidité qui me jouait à nouveau des tours.. Mes lèvres bougèrent un peu, mais aucun mots ne sortirent de ma bouche. J'étais comme figée. Bien que je n'avais jamais eu ou bien vu de poupées, ma sœur m'en avait déjà décrites quelques-unes. Cette fille ressemblait a de nombreuses descriptions que j'avais entendues. J'étais tellement stupéfaite par cette forte ressemblance que j'en étais bouche-bée. Je me perdais à nouveau dans mes pensées tout en la regardant.

Je repensais soudainement à Akizumi. C'est vrai que sa chevelure était à peu près de la même couleur. Mon visage s'assombrissait de plus en plus. J'étais à présent au bord des larmes. J'étais tellement absorbée par mes pensées que j'en avais oublié la jeune fille. Mon regard devint soudainement vide, comme si toute vie avait disparu. Je commençais à légèrement trembler. Je posais une main sur ma poitrine en fermant les yeux. J'avais l'impression que ma gorge se resserrait lentement, mais si douloureusement.. Je toussais un peu, toujours enfermée dans mes pensées. Je ne savais pas quoi faire..il me manquait plus chaque jour. Ma respiration devenait difficile. Cela me rappelait une de mes crises quand j'étais petite, à cause de mon cœur.. Mes parents, enfin plus précisément mon père m'en avait parlée lors de l'un de mes anniversaires. Mon cœur n'était pas totalement formé. "Ça arrive à certains bébés qui sont plus fragiles que les autres" voilà ce qu'il m'avait dit. J'étais en quelque sorte différente.C'était peut-être à cause de cette fameuse différence si Mère ne m'avait jamais acceptée, si elle n'avait toujours préféré que Winry, ma sœur décédée.. Personne ne le savait et ne l'avait jamais su à part lui..Kumagaya Akizumi. Un garçon si gentil, si attentionné. Mes pupilles bougèrent légèrement, mais je n'avais toujours aucunes réactions. J'essayais de me calmer peu à peu. Je gardais les yeux fermés et me mis tout d'un coup en boule pour caler ma tête contre mes genoux. Je me sentais protégée dans cette fameuse position, en sécurité..

Je rouvrais progressivement mes paupières. Apparemment, cette absence n'avait pas duré très longtemps. Je l'aurais pourtant cru.. Je pris une grosse bouffée d'air et expirais lentement pour me calmer un peu plus. Je sentais mon cœur battre si rapidement. J'avais l'impression qu'il était sur le point d'exploser. Je levais un peu la tête et me rendis compte que la petite fille était encore là. Ses yeux étaient toujours aussi beaux.. J'évitais de regarder trop attentivement ses cheveux pour ne pas replonger dans mes pensées. Je tendais mes jambes sur le transat et la fixais silencieusement. Je ne savais pas du tout quoi lui dire. Je ne me souvenais même pas si je voulais lui dire quelque chose. Des mèches de ma chevelure blonde tombèrent devant ses grands yeux bleus. Je m'asseyais en la regardant et décidais de me présenter. Je ne savais pas vraiment si cela pouvait être correcte de ma part, de la part d'une inconnue. Je me demandais comment elle pourrait réagir. Mon regard était crispé, j'étais totalement perdue. Je me souvins brusquement ce qui s'était passé il y a peu. Elle m'avait avertie pour la ficelle de mon bas de maillot de bain. Je fermais une nouvelle fois les yeux pour prendre une grande inspiration et expirer calmement. Puis, une fois ouverts, je la regardais gentiment tout en souriant. Mon sourire était angélique, comme si rien ne me venait de m'arriver. Je n'étais pas que les autres en sache trop sur moi et sur ce qu'il m'arrivait, ainsi que sur mes pensées..

Je me levais lentement et remarquais à quel point elle était réellement petite. Je me semblais si grande que cela me donnait le vertige. C'était assez impressionnant, mais elle devait forcément être plus jeune que moi pour être si petite. Elle donnait encore plus l'impression d'être une poupée en porcelaine, ce fameux jouet pour petite fille que je n'avais jamais vu. J'essayais de me détendre un peu plus. Le bruit des éclaboussures d'eau, des personnes qui criaient, s'amusaient. Tout cela me donnait un affreux mal de crâne. Je n'avais pas vraiment l'habitude de venir ici. A vrai dire, c'était la première fois que je mettais un pied à la piscine. Toutes ces personnes rassemblaient ici pour jouer..cela me paraissait irréel. Je ne savais pas pourquoi j'avais cette impression-là. Je détournais un peu mes yeux de son regard et me rasseyais aussi vite que je ne m'étais mise debout. Je ne savais pas vraiment quoi faire. Je désirais me présenter, mais la peur d'être rejetée me prenait à tel point que je ne pouvais dire quoi-que-ce-soit. Je soupirais et pris mon courage à deux mains. J'entrouvrais un peu la bouche et soufflais à nouveau. Puis, je sortis quelques mots. Je les prononçais assez lentement et d'une douce et belle voix. Je voulais me montrer la plus gentille possible. Ou alors la plus intéressante. Je ne voulais pas qu'elle est une mauvaise opinion de moi. Mais bon, voilà ce que je lui dis.

Je m'appelle Hitachiin Yumi. Merci beaucoup de m'avoir prévenue.

Ce que je dis à ce moment-là était si simplet. J'allais surement passer pour une de ces blondes stupides. Comme dans les blagues. Surtout que, comme ces fameuses blondes stupides, j'avais une poitrine protubérante et un corps splendide qui me faisaient énormément complexer. Je la fixias, droit dans le blanc de ses magnifiques, que dis-je, merveilleux yeux bleus. J'essayais de ne pas me perdre à nouveau dans mes pensées. Je souhaitais restée consciente encore un peu pour pouvoir connaître son prénom. Je sortis une poche plastique de mon sac. A l'intérieur se trouvaient une vingtaine de petits gâteaux que j'avais faits ce matin-même. J'en pris un au chocolat et croquais dedans. Si bon..J'étais vraiment bonne cuisinière. Je m'étonnais moi-même car c'était Père qui m'avait tout appris et..lui et la cuisine, cela faisait deux, voire trois parfois.. Je la regardais donc en mangeant ma patisserie et pris un air mélancolique. Je pris la poche et le lui tendis tout en me demandant si elle en prendrait un avec plaisir. Cela m'aurait davantage étonnée. Je finis ce que je grignotais en attendant sa réponse..ou bien son rejet.
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Mori Ankoku
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MessageSujet: Re: Un moment de détente.. [libre]   Un moment de détente.. [libre] Icon_minitimeDim 26 Juil - 22:09

Un Silence. Une Bulle de Silence dans un Monde de Bruits.

C’est dans une quiétude quasi religieuse que Mori observa les premières réactions de son vis-à-vis. Devenant tout d’abord écarlate, puis rattachant à la hâte son maillot de bain, la demoiselle leva enfin son regard vers elle pour la fixer… sans prononcer un seul mot. Elle l’a regardait ainsi avec une intensité presque palpable, à la limite du dérangeant, sans même ouvrir la bouche. Ou plutôt, en ouvrant de nombreuses fois la bouche, et c’était bien ce qui rendait la situation étrange. La jeune Trèfle était habituée au regard des autres, surtout la première fois. Elle était habituée à ce qu’on la scrute, l’observe, qu’on l’examine sous toutes les coutures. Elle ne s’ennuyait plus des yeux qui la fixaient sans ciller, et de tout ces gens qui la suivaient du regard sans cligner des paupières, sans se demander si c’était poli ou non. Elle n’y prêtait plus aucune attention parce qu’elle savait ce qui causait ces réactions : son physique de petite poupée de porcelaine. Et à vrai dire, c’était le cadet de ces soucis. Mais cette fois-ci, tout ce révélait être bien moins ordinaire, beaucoup plus ‘spécial’. Car si l’inconnue la dévisageait comme bien d’autres avant elle, il semblait que celle-ci voulait lui dire quelque chose, mais en était totalement incapable… Ouvrant la bouche et la refermant en vain, sans qu’aucun son ne puisse en sortir.

Il fallait qu’elle l’avoue, la petite Mori, il fallait qu’elle avoue qu’elle ne comprenait cette situation. Que se passait-il ? Pourquoi cette jeune fille restait-elle là, en face d’elle, muette comme une carpe ? Certes, la situation pouvait paraître gênante, mais pas à ce point là, tout de même ! Il aurait été bien pire si elle ne lui avait pas dit pour son maillot, non ? A moins qu’il ne fût possible qu’elle soit intimidée par elle ? Tout de même pas. Elle ne faisait pas peur à ce point là. Ce fut alors qu’elle se rendit compte… Qu’elle se rendit compte que l’inconnue, qui ne décrochait toujours pas son regard du sien, palissait à vue d’œil. Elle palissait à vue d’œil, son beau visage assombris par un mal-être inconnu, des larmes naissantes dans le berceau de ses yeux. Ses yeux bleu, bleu, semblaient vides. Ils semblaient vides, tels un puits sans fond, un gouffre où la demoiselle venait de se jeter toute entière, occultant le reste autour. C’est alors qu’elle se mit à trembler, posant une main sur sa poitrine qui se soulevait et se rabaissait au rythme de sa légère toux. Une toux qui se faisait rare, alors que la jeune fille semblait devoir de plus en plus se battre pour voler à l’espace environnent ne serait-ce qu’un peu d’air pour respirer.

* Mm ? Crise de Panique - Période de peur et d'inconfort intense, survenant de façon brutale et durant quelques minutes à plusieurs heures. Les symptômes vont des frissons aux palpitations cardiaques en passant par des sueurs, nausées, souffle court, hyperventilation, sensations de picotement et impression d'étouffer. Possible. *

Crise de Panique. Voilà ce qu’en avait déduit le cerveau de la jeune Ankoku. Oui, c’était bien de savoir ce que cette fille pouvait avoir. Mais il eut été mieux de pouvoir y remédier. Cependant, elle ne savait vraiment que faire, restant comme statufiée là où elle était. Ce n'était pas qu'elle étrait trop paniquée pour pouvoir bouger, c'est qu'elle n'arrivait pas à comprendre pourquoi elles en était arrivée là. Sinon le plus logique aurait sans doute été d’appeler à l’aide, d’aller chercher quelqu’un. Mais elle n’en fit rien. La jeune fille, les yeux clos, la tête entre les genoux, semblait se calmer d’elle-même.

« T’as vu ça ? Elle fout quoi cette blondasse de cœur ? » dit une voix féminine.
« J’sais pas, mais elle a l’air débile dans cette position. » répondit une voix masculine.
Aussi soudain que le son d’un claquement de fouet, le regard de Mori se tourna vers les personnes qui venaient de prononcer ces quelques paroles. Qui étaient ces débiles complets qui se permettaient de faire de tels commentaires alors que cette pauvre jeune fille semblait aller mal? Ses yeux bleu ciel avaient quelque chose de cruel et tranchant, tandis qu’elle dévisageait les deux êtres avec froideur. Un instant, la poupée de porcelaine et le couple moqueur restèrent à s’observer dans une tension glaciale et silencieuse, avant que les deux amoureux ne s’en aillent au loin, effrayé par son expression peu chaleureuse. Elle reporta alors son visage de marbre sur la Cœur au bikini couleur onyx.

La demoiselle la fixait de nouveau, apparemment calmée de sa crise « d’angoisse ». Elle posait sur elle son regard bleu, d’un air tout gentil, tandis que son visage était illuminé d’un sourire, comme si ce qui venait de ce passer n’était que pure banalité. Elle se leva alors, puis se rassit. Mais… Qu’est-ce qu’elle faisait, exactement ? Mori devait maintenant l’avouer, elle était complètement… Perdue, déroutée par le comportement étrange de l’autre adolescente.

« Je m'appelle Hitachiin Yumi. Merci beaucoup de m'avoir prévenue. »

Aucune réaction. Cela ne lui provoqua aucune réaction. A vrai dire, et c’était tout nouveau pour elle, elle m’était du temps à percuter. Elle m’était du temps à comprendre que c’était à elle que s’adressait cette plantureuse damoiselle, cette… « Yumi ». Et ce, tout simplement parce que son cerveau essayait encore d’analyser le pourquoi du comment de sa réaction précédente… En vain. Cette fois-ci on pourrait dire que ce fut Mori qui eut une « absence ». Courte certes, mais réelle.

Lorsqu’elle refit ‘surface’, la Cœur tendait déjà à son intention des petits-gâteaux fait maison. Ce fut cette fois-ci au tour de l’Ingénieur Noire de fixer l’autre dans le silence le plus complet. Sauf qu’a la différence, elle pencha son visage tout près de celui de l’Ingénieure de Cœur, si près que leur nez se frôlèrent presque. Elle passa quelque secondes ainsi, les yeux dans les yeux, avant de se relever rapidement. Tendant alors la main, elle prit deux petits gâteaux au chocolat dans le sachet avec un visage impassible.

« Un parce que tu me le propose gentiment… Et un autre pour le service rendu. »

Tout en s’asseyant par terre – elle n’avait pas envie de se déplacer jusqu'à son transat, aussi près soit-t’il – Mori entrepris de dévorer sans plus attendre l’un des petits gâteaux que venait de lui donner cette « Yumi ». Maintenant qu’elle avait une pâtisserie en main, elle se rendait compte qu’elle avait vraiment faim. Après tout, après s’être réveillée tard et avoir sauté le petit-déjeuner, elle s’était précipitée à la piscine à cause d’un rêve loufoque en oubliant complètement d’aller manger quelque chose. Et si elle avait pensé à prendre à boire, prendre quelque chose à manger ne lui avait pas traversé l’esprit. Ayant terminé de manger le premier petit-gâteau, elle releva les yeux vers l’ingénieure rouge, avec un visage chaleureux.

« Tes gâteaux sont très bon, tu sais. »

Mordant avec appétit le second des gâteaux qu’elle avait pris dans le sachet plastique, elle continua sur sa lancée, tout en jetant un regard circulaire dans la piscine.

« Ca t’arrive souvent, les crisses d’angoisses ? Enfin, je veux dire ta réaction de tout à l’heure. Parce que j’en ai déduis que c’était une crisse d’angoisse mais en fait… »

Reportant son regard sur Yumi, Mori secoua vivement la tête, fouettant sans le vouloir l’air de ses tresses humides couleur de feu. Fermant les paupières, elle reprit alors, s’adressant à la Huit de Cœur avec une froide douceur et un ton désolé.

« Oublie ce que je viens de dire, il m’arrive de perdre mes bonne manière. Reprenons. »

Terminant le second petit-gâteau au chocolat, la jeune Ankoku pris ensuite une longue respiration avant de replonger son regard dans celui de Yumi, un sourire chaleureux aux lèvres. Il n’était pas dans son habitude d’accoster les gens, encore moins de faire la conversation mais elle devait avouer que si elle ne ressentait jamais le besoin de se faire des amis, elle sentait en elle une étrange reconnaissance envers la jeune-fille, sans doute pour les petits-gâteaux qu’elle lui avait donnés. C’était absurde, mais agréable, alors autant profiter de ce sentiment avant qu’il ne disparaisse.

« Il n’y a pas de quoi pour ton maillot. Sinon, je m’appelle Ankoku, Mori Ankoku, membre des Trèfles et ingénieure noire. Heureuse de te rencontrer. »
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Yumi Hitachiin
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MessageSujet: Re: Un moment de détente.. [libre]   Un moment de détente.. [libre] Icon_minitimeMar 28 Juil - 18:37

Elle ne réagissait absolument pas alors que je venais de me présenter et de la remercier. Je me demandais ce qu'elle faisait..pourquoi ne me disait-elle rien? La jeune demoiselle avait l'air complètement perdue, surement est-ce du à mon vide agité de tout à l'heure. Même si pour moi, c'était habituel, cela surprenait toujours les autres, enfin quand quelqu'un se trouvait à côté de moi. J'étais souvent seule, donc je ne savais pas comment une personne pouvait réagir en voyant mes "blancs" m'envahirent soudainement. Elle avait l'air de faire une "absence" elle aussi. Sauf qu'elle avait été beaucoup plus courte que celles que j'avais quotidiennement. Apparemment, elle venait de reprendre ses esprits. Je m'étais totalement calmée, même si mon cœur avait encore du mal à battre et que je m'efforçais à respirer correctement. Cela me faisait souffrir le martyre, mais j'arrivais à ne rien montrer. Le sourire était quelque chose qui servait tant..il pouvait cacher ce que l'on désirait. Je continuais de la regarder en sentant quelque chose remonter le long de ma gorge..allais-je cracher du sang? Je ne l'espérais pas.. Je la dévisageais silencieusement, lorsque je la vis prendre deux de mes petits gâteaux au chocolat.

« Un parce que tu me le propose gentiment… Et un autre pour le service rendu. »

Cela m'avait vraiment fait plaisir de voir qu'elle allait en manger. Disons que c'était comme si elle m'acceptait, indirectement, mais elle m'acceptait quand même. Je souriais encore et encore. Elle s'asseyait par terre. Son transat était pourtant proche du mien, alors pourquoi s'assoir sur le sol humide? Je ne préférais pas le lui demander, de peur de paraître impolie et trop curieuse.. Je pris à mon tour un autre gâteau. Ce coup-ci, ce dernier était à la vanille. Je le croquais avec beaucoup d'appétit, vu que je n'avais rien mangé entre mon réveil et mon arrivée à la piscine. Je le terminais et attrapais deux chouchous de la même couleur que mon maillot de bain, à vrai dire, le noir onyx était ma couleur préférée. Dans mon enfance, je n'avais pas vraiment eu la chance de connaître les autres couleurs. Je m'attachais les cheveux en deux longues couettes de chaque côté de ma tête. Le sac de gâteaux était déposé sur mes genoux, tandis que mon cartable commençait à bouger. Non, il n'était pas vivant.. En vérité, mon seul compagnon, et donc ami, avait dévidé de venir avec moi et s'était enfoui dans mon sac avant que je m'en aille ce matin. Je ne l'avais pas aperçu et lorsque je tournais la tête vers celui-ci, j'entendis la voix de la fille.

« Tes gâteaux sont très bon, tu sais. »

Je commençais soudainement à rougir. Elle venait de me complimenter.. Je ne savais pas quoi répondre à ce qu'elle venait de me dire..à ce compliment si soudain. Je ne pensais pas qu'elle dirait une chose si gentille, surtout à ce sujet. C'était la première personne qui goûtait de mes petits gâteaux et..d'habitude, ils n'étaient pas si réussis. Je rougissais de plus en plus..mon cœur battait si vite. J'avalais ma salive et la regardais dans les yeux. Que dire..? J'ouvrais lentement la bouche lorsqu'elle me doublait de rapidité.

« Ça t’arrive souvent, les crises d’angoisse ? Enfin, je veux dire ta réaction de tout à l’heure. Parce que j’en ai déduis que c’était une crise d’angoisse mais en fait… »

Ceci fut une nouvelle fois quelque chose d'étonnant pour moi. Elle s'inquiétait à mon sujet. Une crise d'angoisse? Alors cela s'appelait une crise d'angoisse.. Je ne l'avais jamais su. Pour moi, c'était seulement quelque chose d'ennuyant et de douloureux. De très douloureux. Crise d'angoisse.. Je ne sais pas pourquoi, mais je trouvais que cela sonnait faux. Comment dire..je n'avais pas l'impression que ce que j'avais était cela. Mais peut-être que je me trompais, ça m'arrivait souvent de me tromper. Quelqu'un m'éclaboussa sans le faire exprès, mais ne s'excusa pas. Je le regardais un moment, puis baissais les yeux sans rien dire. Je n'étais pas du genre à hausser la voix pour forcer quelqu'un à faire quelque chose. J'étais plutôt du genre soumis, mais parfois je ne l'étais pas. En fait, je ne me connaissais pas vraiment moi-même. Je ne savais jamais quoi faire et prenais souvent la mauvaise décision.. Je relevais lentement les yeux pour la regarder à nouveau et souriais encore comme si rien ne s'était passé. Comme si cet homme ne m'avait jamais rien fait. Elle secoua soudainement sa tête dans tous les sens en fermant les yeux et en s'adressant à moi d'un ton froid et désolé.

« Oublie ce que je viens de dire, il m’arrive de perdre mes bonne manière. Reprenons. »

Je ne comprenais pas pourquoi elle venait de me dire cela. Peut-être n'avait-elle pas fait exprès de me dire une chose pareille. Perdre ses bonnes manières? C'est idiot de prononcer ces mots-là! Alors s'inquiéter pour quelqu'un est malpoli? Apparemment j'avais encore beaucoup de choses à apprendre sur les autres. Pour moi, au contraire, dire cela était..en tout cas ça n'avait rien de mauvais! Je me demandais pourquoi je devais oublier qu'elle s'était soudainement inquiétée pour moi. N'ayant pas l'habitude, ce ne serait pas ce que j'oublierais en priorité, c'est sur! Elle entamait le deuxième gâteau au chocolat que j'avais confectionné et le terminait avec autant d'appétit que le premier. Etaient-ils si bons que cela..? Je la vis respirer un grand coup et me fixait dans les yeux. Qu'allait-elle me dire.. Elle me souriait chaleureusement.. Cela me faisait chaud au cœur de voir la jeune noire me sourire. La seule personne que j'avais vu sourire jusqu'à maintenant avait été Akizumi. Même ma sœur n'avait jamais souris. Elle s'était trop inquiétée pour ma faible santé.

« Il n’y a pas de quoi pour ton maillot. Sinon, je m’appelle Ankoku, Mori Ankoku, membre des Trèfles et ingénieure noire. Heureuse de te rencontrer. »

Ces mots me firent ressortirent de mes pensées. Mori..Mori-chan. Elle s'appelait ainsi. Ingénieure? Tout comme je l'étais. Quelle coïncidence! Elle était une trèfle. Récemment, j'avais rencontré Miki-chan, une membre des piques. Il ne me manquait plus qu'à rencontrer un membre des cœur et j'aurais vu une personne de chaque groupe. Je souriais stupidement en fermant les yeux. Cela m'arrivait souvent aussi. Je lui tendais à nouveau la poche de gâteaux, peut-être avait-elle encore faim..? Mon sac bougea une nouvelle fois et je décidais de présenter le petit invité surprise à mademoiselle Ankoku. Je posais la poche sur le transat et me baissais pour attraper mon cartable. Il était d'une couleur rouge sang et on pouvait distinguer de petits reflets orange par-ci par-là. Je posais mon sac sur mes cuisses et l'ouvris lentement. Normalement, les animaux étaient interdits ici, c'est pour ça que je me faisais très discrête, enfin, que j'essayais de l'être. De la fourrure rose dépassait un peu du sac. Le petit animal faisait tout pour s'enfouir au fond de mon cartable, en vain. Je lui fit sortir sa petite bouille toute mignonne. Deux longues oreilles de lapins sortirent et on aperçu ses deux petites ailes d'ange sur son dos. Il possédait deux petits yeux tout violets/rouges et une cicatrice sur le front à droite. Quand il était petit, il s'était cogné contre la porte de ma chambre. C'était un cadeau de bienvenue que m'avait offert Akizumi. Ce petit animal se nommait Kawai-chan. Comme son prénom l'indiquait, il était vraiment très adorable. Je caressais sa fourrure pour le mettre en confiance dans cette endroit inconnu à ses yeux et le montrais à Mori-chan en souriant.

Je te présente un ami de longue date. Kawai, dis bonjour à Mori-chan. Cette petite boule de poils a exactement 1 an et 2 mois.

Un petit bruit sortit de la bouche du petit Kawai. Un bruit aigüe ressemblant à "Burupya~!". C'était un aigüe vraiment doux et discret. Un joli petit son que venait de faire un joli petit animal. Je me demandais ce qu'allait me dire Ankoku-san. Kawai-chan se frottait contre ma main, sans doute avait-il faim. Je pris un gâteau sans aucune saveur et le lui donnais. Il le mangea avec énormément de hâte. Je plongeais mon regard dans celui de la petite ingénieure et Kawai fit de même. Il agitait sa longue queue toute rose en faisant ses petits bruits tout minces. Il attendait de savoir comment allait réagir Mori-chan. En fait, il me représentait. Il faisait tout comme moi, et quand je ne faisais rien, il le faisait à ma place. Je continuais de sourire en attendant que Mori dise quelque chose.

Spoiler:
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Mori Ankoku
Ingénieure Noire
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Mori Ankoku


Citation : " La différence entre la chasse et la guerre, c'est qu'à la chasse on ne fait pas de prisonniers. " [Philippe Geluck]
Fiche : Frozen Flame.
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Personnage
<b>Âge</b> Âge: 15 ans
<b>Orientation Sexuelle</b> Orientation Sexuelle: Bisexuel(le)
<b>Situation Amoureuse</b> Situation Amoureuse: N’a besoin de personne.

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MessageSujet: Re: Un moment de détente.. [libre]   Un moment de détente.. [libre] Icon_minitimeMer 29 Juil - 0:19

Comme si Rien ne se Passait Jamais. La Fille au Sourire Soleil.

Cela avait étonné Mori. Cela l’avait étonné, même si elle ne l’avait pas montré. Pourquoi Yumi n’avait-elle pas réagit, pourquoi n’avait-elle pas dit quoi que ce soit à l’espèce d’impoli qui l’avait éclaboussé sans aucune vergogne ? A sa place, Mori lui aurait lancé un regard noir. Parce qu’il l’aurait éclaboussée, même si il est vrai qu’elle était déjà humide d’avoir nagé. A sa place, elle lui aurait lâché une réplique froide et cinglante, du genre pas très aimable. Et ce même pas à cause de son geste. L’erreur est humaine. Et ils étaient humains, donc l’erreur était excusable. Mais pour le principe. Parce qu’il aurait pu, parce qu’il aurait du s’excuser. Pourtant, Yumi n’avait rien fait de cela. Elle s’était contentée de détourner le regard, puis de se remettre à sourire après, comme si rien n’était arrivé. Elle s’était contentée de réagir comme après sa crise. Bizarre. Etrange. Normal une fois. Surprenant lorsque répété. Certes, la jeune Trèfle savait que tous les caractères étaient dans la nature. Mais à ce point là ? Faible. Voilà ce que penserait la plupart des personnes sur un tel comportement. Mais pas Mori, pas aujourd’hui, pas pour elle. Après cette « crise d’angoisse », sa pensée ce situait plutôt dans le « pourquoi n’a-t’elle pas réagit ? ». Sa question lui brulait les lèvres. Mais elle la ravala. Elle s’était déjà montré assez curieusement impolie en lui demandant d’entrée de jeu des renseignements sur ses « crisses d’angoisses », elle n’allait pas mettre mal à l’aise la pauvre Cœur qui devait être mal au point maintenant… Peut-être.

Après s’être présentée, Mori baissa les yeux vers le cartable de Yumi, discrètement. Est-ce que… Non ?! Ce n’était pas elle qui rêvait, ni son imagination loufoque qui inventait encore des trucs fantasques. Ce sac, de la même couleur que son maillot de bain à la seule différence que l’on pouvait y observer des reflets orange par-ci par-là, bougeait bel et bien ! Elle releva alors rapidement les yeux et pu constater que Yumi souriait, les yeux fermés. L’instant d’après, la plantureuse créature lui tendait à nouveau la pochette de gâteaux La jeune Ingénieure Noire déglutit. Elle avait encore faim, mais ne voulait en aucun cas abuser de l’amabilité de la belle, et encore moins passer pour une véritable gloutonne. Mais bon, si elle lui en proposait, ce n’était pas contre son gré, non ? A moins que ce ne fusse que par pure politesse… Pff. Elle était vraiment la reine des casse-têtes, quand même. Elle leva la main et l’avança, légèrement hésitante, vers le sachet tendu. Allons bon. Il lui suffirait de lui rendre la pareille un jour. Peut-être. Après tout, elle n’était pas mauvaise cuisinière. Et pour sur, si elle n’avait pas été Ingénieure, sans doute aurait-elle été Préparateur. C’est donc avec tout ses doutes envolé qu’elle reprit encore deux petits gâteaux, l’un à la vanille et l’autre à la… noisette ? Bien qu’elle regardait la belle Yumi avec le visage d’un petit enfant qui s’attendait à se faire réprimander parce qu’il en faisait trop…

Alors que Yumi avait posé son sachet de gâteau sur son transat et se baissait pour attraper son cartable, Mori croqua dans le gâteau à la vanille avec une certaine méfiance. Certes, les gâteaux aux chocolats avaient été excellents. Sans-doute aimerait-elle le petit gâteau à la noisette, vu qu’elle adorait ça. Mais pour ce qui était de la vanille, c’était différent. A vrai dire, elle se montrait par fois difficile avec cette saveur. C’est donc lentement qu’elle mâcha un tout petit morceau de la pâtisserie et… C’était terriblement bon ! A vrai dire, ça lui rappelait… Lui rappelait l’un de ses frères. Le plus jeune, celui qui lui avait tout appris en cuisine, celui qu’elle surnommait toujours « Muffin » lorsqu’elle était petite. Elle se souvenait l’avoir admiré non pas pour son intelligence que chaque membre de la famille partageait, mais pour son côté Otomen : un garçon fort à l’extérieur et doux à l’intérieur. Elle s’était d’ailleurs souvent amusée à le comparer au fondant au chocolat, car elle le trouvait « croquant à l’extérieur et moelleux à l’intérieur ». Mori eut un sourire alors qu’elle terminait le gâteau vanillé. Sans doute, si elle avait été un peu sentimentale, aurait-elle versé une larme pour ce doux souvenir du passé. Mais elle ne l’était pas, et c’est pour ça qu’elle se contenta d’adresser un paisible sourire à Yumi qui semblait avoir terminé de chercher sa « chose » dans son sac.

Du sac de l’Ingénieure Rouge dépassait une tête toute mignonne, la tête d’un animal aux grandes oreilles de lapin et aux yeux d’un reflet entre le violet et le rouge, tandis que son pelage variait entre le rose et le mauve. Directement, Mori remarqua la cicatrice a droite du front de l’animal. Un accident ? La jeune blonde ne semblait pas être une personne à battre les animaux, surtout que le petit ne semblait en aucun cas effrayé par sa maitresse, frottant sa petite bouille contre sa main. La seconde chose qui sauta au regard de la Trèfle fut les petites ailes de l’animal. Ce qu’il était trop mignon. Une expression étrange s’afficha sur le visage de la Noire. Une expression semblable aux petites filles qui s’extasient devant quelque chose de mignon avec de grand cris genre « kyaaa, kyaaa », sauf que là… C’était silencieux.

« Je te présente un ami de longue date. Kawai, dis bonjour à Mori-chan. Cette petite boule de poils a exactement 1 an et 2 mois. »

Battement de Cœur, Battement de Cils. Un Etonnement Complexe.

Mori releva le regard vers la maitresse du petit animal dénommé « Kawai » avec une expression… étrange, distante. Ce n’était pas que la Rouge avait dit quelque chose qui lui avait déplu, non… Mais elle avait du mal à assimiler. Et ce qui lui était difficile a passé était un assemblement de trois minables syllabes, « Mori-chan ». Ca lui faisait étrange. Mori-chan. MO-RI-CHAN. Ca faisait tellement longtemps qu’on ne l’avait plus appelée de la sorte. A vrai dire, si elle avait quelques connaissances à la Pink Cage, aucuns de l’avaient jamais nommé avec tant de… Rapprochement ? Intimité ? D’habitude, ils la nommaient « Ankoku ». A vrai dire, rare même étaient ceux qui utilisaient son prénom. Alors se faire nommer ainsi, par une fille qu’elle venait a peine d’accoster – ce qui rappelons-le, n’était pas un comportement habituel chez la poupée – lui faisait vraiment étrange. Bizarre. Ca lui faisait… Comment disent les sentimentaux encore ? « Chaud au cœur » ? Oui, c’est ça, ça lui faisait étrangement « plaisir ».

« Oh ? Apporter un animal ici ? Je ne savais pas que tu étais une délinquante. »

La Trèfle avait parlé d’une grosse voix, fixant son regard sur la petite peluche vivante. Mais il n’y avait rien de sérieux dans ses paroles, et ça ce remarquait. Que ce soit dans le ton ironique qu’elle avait employé, ou grâce à son léger sourire en coin qu’elle affichait, il était évident qu’elle disait ça par pure plaisanterie. Elle leva la main et fit un petit signe à l’animal en murmurant un léger « Bonjour Kawaï ». Elle aurait bien voulu le toucher. Elle aurait bien voulu avancer ses doigts, effleurer son pelage, voir si il était aussi doux qu’il semblait l’être, voir si il était aussi doux que les petits cris mignons qu’il produisait. Mais elle ne le fit pas, laissant retomber son bras après ces courtes salutations. Elle ne savait pas si il accepterait de se laisser toucher par une inconnue, après tout, beaucoup d’animaux étaient timides et elle ne voudrait pas l’effrayer, déjà qu’il semblait désorienté par cet environnement…

Doucement, elle releva sa tête vers Yumi, souriant de toutes ses dents. De cette façon, elle ressemblait un peu à un enfant qui aurait pour la première fois vu quelque chose, content de sa découverte. Puis, attrapant le gâteau à la noisette entre les dents, elle entreprit de défaire ses cheveux afin qu’ils puissent sécher librement. Sa longue chevelure rousse retomba alors sur ses épaules, collant à son corps humide, accentuant encore plus sa peau couleur lait alors que le soleil la rendait comme enflammé. Ensuite, elle mordit avec une certaine gourmandise dans le gâteau gout noisette – qui était « miam ! » selon ses pensées – avant de jeter son regard dans les yeux de la Cœur. Les yeux bleus dans les yeux bleus, le soleil contre le feu, le sourire soleil et le sourire poupée.

« Il est trop mignon ton Kawaï. Moi aussi j’ai un ami comme ça. »

Elle mordit une nouvelle fois dans le petit gâteau, mâcha, avala.

« Enfin, sauf que le mien, il n’est pas vivant. Je ne veux pas dire non plus qu’il est mort, bien entendu. »

Une fois encore, elle mangea une petite part de sa pâtisserie qui réduisait à vue d’œil, alors qu’elle lançait un regard circulaire aux autres élèves présent dans la piscine, avant de replonger ses yeux dans ceux de Yumi.

« Euh… En réalité, c’est une peluche. Je sais que ça peux paraître un peut crétin à mon âge, mais bon. Je l’aime et c’est comme ça. Pour te la décrire succinctement, c’est une peluche toute fatiguée en forme de lapin avec des gros yeux rouges et une bouche toute cousue. J’ai même un chapeau qui va avec. »

Mori eut un sourire pour l’Ingénieure Rouge alors qu’elle terminait son gâteau. Aaah… Il était bon. Ensuite, elle rejeta une mèche folle de ses cheveux avec un geste désinvolte avant de reprendre.

« Il s’appelle « Cookie ». Bon, je sais, ce n’est pas original. Mais j’étais petite quand je l’ai nommé. »

Elle eut un petit rire, léger.

« D'habitude, les gens la trouvent moche et en on peur. Mais si tu veux, je te le montrais un jour, Yu… »

Yumi qui, Yumi quoi ? Comment devait-elle la nommer ? « Yumi-chan », comme cette dernière avait fait ? Ou rester dans ses limites et se contenter de l’appeler par son nom de famille ? Mais si elle faisait cela, c’était un peu comme de lui dire qu’elle ne voulait en aucun cas avoir de la proximité avec elle. Pourtant ce n’était pas son but. Mais elle ne savait pas vraiment quoi dire.

« Euh… Yu… Yumi-chan ? Yumi-san ? Yumi-sempai ? »

C’était absurde. Qu’est-ce qui lui prouvait que la Cœur était plus âgée qu’elle ? C’était elle qui était très petite pour son âge… Et non le contraire.
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Yumi Hitachiin
Ingénieure Rouge
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Yumi Hitachiin


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MessageSujet: Re: Un moment de détente.. [libre]   Un moment de détente.. [libre] Icon_minitimeJeu 30 Juil - 17:31

Kawai était tout agité. Il était heureux de voir une nouvelle personne car, tout comme moi, il ne connaissait que moi. Il n'était jamais sorti de ma chambre et cette petite escapade lui faisait le plus grand bien. Il mordillait le gâteau que je lui avait donnée. Il aurait sans doute préféré une pomme bien ronde et bien juteuse, mais je n'en avais pas sur moi. Je levais la tête de temps en temps pour savoir si quelqu'un nous avait remarqués. Mais, aujourd'hui j'avais apparemment de la chance. Mori-chan avait reprit deux de mes gâteaux, d'après ce que j'avais vu, je devinais facilement la saveur des deux pâtisseries. Un à la vanille et l'autre à la noisette. Je ne faisais pas encore attention à la réaction d'Ankoku-san. En fait, je ne voulais pas savoir comment elle avait réagis à mon "Mori-chan". Je préférais appeler les gens avec beaucoup de familiarité, comme si je les connaissais depuis longtemps. Même si je manquais de "bonnes manières", c'était dans mon caractère. Je ne voulais pas qu'elle pense que je ne désirais pas être amie avec elle. Bien au contraire, je souhaitais apprendre à la connaître et à l'apprécier. Je fermais un moment les yeux en serrant Kawai contre moi. Sa fourrure si douce me réchauffait le cœur. A croire qu'il était le seul à pouvoir me consoler après la tragique mort de mon meilleur ami.

Je rouvris les yeux pour regarder à nouveau Mori-chan. J'aperçus une douce expression s'affichait sur son petit visage de poupée. Une belle expression que je voyais rarement ici. Je souriais en la contemplant. Elle fixait Kawai d'un air si beau. Je commençais à nouveau à me demander si j'avais bien fait de l'appeler "Mori-chan". Peut-être allait-elle le prendre mal. J'espérais faire bonne figure en ce moment, mais peut-être à cause de mon côté faible allait-elle vite se lasser de moi et me rejeter aussi que nous nous étions rencontrées.. Je ne désirais vraiment pas ça.. Ce qu'elle me sortit et me dégageais encore une fois de mes pensées me fit un peu pouffer de rire.

« Oh ? Apporter un animal ici ? Je ne savais pas que tu étais une délinquante. »

Moi? Une délinquante? Mon visage s'éclaircissait encore plus. Je savais bien qu'elle disait cela pour rigoler, mais ça m'avait tout de même surprise sur le coup. C'est vrai que les animaux étaient interdits, mais je n'y étais pour rien. Je soupirais légèrement avant de commençais à rire aux éclats. Je savais que c'était mauvais d'agiter mon cœur ainsi, mais je ne pouvais m'en empêcher. Il est vrai que je n'en avais pas du tout l'air, mais il ne fallait jamais se fier aux apparences. C'était souvent trompeur. Elle souriait et le ton ironique avec lequel elle avait prononcé ces mots avait été bien choisi. Elle hésitait à caresser Kawai. Il est vrai qu'il était chou, mais il pouvait très bien se montrer agressif tout d'un coup. Ce ne fut pas le cas. Au contraire, le petit animal fixait Mori en se demandant quand il se ferait caresser. Il laissa tomber car elle venait de laisser retomber son bras. Il commença à me mordiller la main avec toutes ses petites dents. Il faut avouer que cela me chatouiller énormément, et était loin de me faire mal. Kawai bailla soudainement et se coucha sur mes genoux pour se reposer. Moi, je continuais de regarder Mori-chan.

« Il est trop mignon ton Kawaï. Moi aussi j’ai un ami comme ça. »

Je savais bien que Kawai était mignon, d'ailleurs, c'était la seule chose qui était réellement "mignonne" à mes yeux. Moi, je n'étais qu'une personne moyennement belle, mais rien comparée aux autres. Alors elle possédait elle aussi un ami comme le mien? J'aimerais bien voir à quoi il ressemble. Je caressais Kawai de temps à autre en la fixant dans les yeux.

« Enfin, sauf que le mien, il n’est pas vivant. Je ne veux pas dire non plus qu’il est mort, bien entendu. »

Donc, elle ne possédait pas un animal tout comme moi. En fait, je ne pense pas que je pourrais m'attacher à quelque chose qui n'est pas vivant, comme Mori-chan. En ce moment surtout, j'avais énormément besoin de chaleur et de réconfort. Je n'arrivais pas à oublier l'incident..enfin tous ces incidents qui étaient survenus dans ma petite vie tranquille et solitaire. Elle avait sans doute une peluche, une poupée ou un objet dans le genre. Quelque chose qui est tout aussi mignon et réconfortant. Mademoiselle Ankoku eut un petit sourire avant de continuer de savourer la patisserie qu'elle mangeait. Son visage ressemblait tout compte fait à celui d'un enfant qu'à celui d'une poupée.. Je pris un petit regard enfantin en l'admirant.

« Euh… En réalité, c’est une peluche. Je sais que ça peux paraître un peu crétin à mon âge, mais bon. Je l’aime et c’est comme ça. Pour te la décrire succinctement, c’est une peluche toute fatiguée en forme de lapin avec des gros yeux rouges et une bouche toute cousue. J’ai même un chapeau qui va avec. »

Je ne pensais pas vraiment que cela faisait crétin à son âge. Kawai était ma peluche à moi et je dormais avec. Sans lui, je pense que je serais obligée de passer des nuits blanches. Alors c'était bien une peluche, et en forme de lapin avec de gros yeux rouges et une bouche cousue. Elle avait même un chapeau.. Je trouvais cela tellement chou. J'avais vraiment envie de voir son ami en vrai. Mais, je ne pense pas que je pouvais en avoir la chance un jour. La petite noire finit son gâteau et reprit tandis que je l'écoutais avec un large sourire aux lèvres.

« Il s’appelle « Cookie ». Bon, je sais, ce n’est pas original. Mais j’étais petite quand je l’ai nommé. »

Cookie? Comme c'était mignon! Ce nom était vraiment..comment dire. C'était normal d'appeler sa peluche avec un nom comme celui-ci quoi.. Surtout en étant petite. Je désirais vraiment la voir. Je la regardait me sourire et souriais à mon tour. Toutes mes angoisses avaient disparu. Peut-être encore une petite crainte que je ne pouvais déceler mais qui me hantait toujours.. Elle était vraiment mignonne. Je me demandais quel âge elle pouvait bien avoir.. Mori rigola légèrement avant de rajouter quelques mots.

« D'habitude, les gens la trouvent moche et en on peur. Mais si tu veux, je te le montrais un jour, Yu… »

C'est vrai qu'une peluche comme elle me l'avait décrite ne faisait pas des envieux, bien au contraire, elle repoussait grand nombre de personnes..mais, si elle le désirait, j'étais capable de lui rendre son apparence d'antan. Je n'osais pas le lui dire. Je pensais qu'elle refuserait tout net de la revoir jeune et belle comme la première fois qu'elle l'a eu. Je la vis se bloquer sur mon prénom..peut-être ne savait-elle pas comment m'appeler. En fait, je m'en fichais un peu de la manière dont elle pouvait me nommer. Que ce soit avec de la familiarité ou avec de la politesse ou du respect. Même si j'espérais entendre de la familiarité pour montrer que l'on était devenues amies. Elle m'avait l'air perdue..on aurait dit qu'elle ne savait vraiment pas quoi faire en ce moment-même.

« Euh… Yu… Yumi-chan ? Yumi-san ? Yumi-sempai ? »

Je la regardais. Elle voulait savoir quel suffixe utiliser. Yumi-chan était vraiment familier, Yumi-san l'était beaucoup moins et Yumi-sempai sonnait vraiment faux et me faisait penser que j'étais plus vieille. Enfin, je le pensais en tout cas, même si je ne connaissais pas son âge. Je me perdis dans une grande réflexion. Après tout, elle pouvait m'appeler comme elle le souhaitait. Ce n'était pas à moi de choisir pour elle. C'était son choix, enfin c'était ainsi dans mon petit crâne d'oiseau. Je la fixais en souriant et lui dis d'un ton doux et simplet.

Fais comme tu le sens Mori-chan.

Ce que je venais de lui dire sonnait vraiment faux à mes oreilles. "Fais comme tu le sens"? Mon Dieu, mais ça ne voulait rien dire. Absolument rien! Que je pouvais être bête. Parfois, ma bêtise m'étonnait moi-même. J'avais l'air débile à un point.. Je ne savais pas comment me rattraper et ouvris la bouche pour continuer de creuser mon trou.

Enfin..fais comme tu veux, quoi.

Mon Dieu..j'avais l'impression de lui donner un ordre. Je ne pouvais vraiment rien dire d'autre? Je me sentais si stupide. Apparemment je faisais réellement partie de ces stupides blondes aux grosses poitrines. JE soupirais de plus belle, je n'arrivais même pas à trouver le sourire qu'il fallait pour me rattraper. En plus de creuser un trou pour m'y jeter, on aurait dit que je la prenais pour une débile complet.

Je veux dire que..tu peux m'appeler comme tu le souhaites..

Je rougissais à causse de ma stupidité. J'avais honte de moi. Je passais une de mes mèches derrière mon oreille droite et me remis à câliner Kawai qui s'était réveillé il y a peu. JE me demandais ce qu'elle allait me dire, c'est vrai quoi. Elle pensait surement que je la prenais pour une petite idiote, même si cela était totalement faux. Ce que je pouvais être maladroite avec les autres personnes. Cela se voyait dans mon regard que j'étais complètement troublée et embarrassée. Je la regardais avec un petit sourire forcé.
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Mori Ankoku
Ingénieure Noire
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MessageSujet: Re: Un moment de détente.. [libre]   Un moment de détente.. [libre] Icon_minitimeSam 1 Aoû - 20:41

Une Hésitation. Une Demande. Sans Réelle Réponse.

« Fais comme tu le sens Mori-chan. »

Un sourire et une phrase courte, d’un ton doux et simplet. Mori regarda Yumi attentivement. Ce qu’elle venait de lui dire, ce n’était que lui renvoyer la balle. Une sorte de réponse idiote à une question tout aussi absurde. Mais elle devait se l’avouer, lui demander comment l’appeler avait été une erreur de tact. C’était comme déclarer ouvertement qu’elle ne prêtait pas grande attention à elle, et qu’elle l’appellerait simplement comme elle le voudrait, pour son bon vouloir. En y réfléchissant plus profondément, c’était presque comme mettre de la distance entre elle et la jeune fille, en ne trouvant pas elle-même la bonne manière - sa manière personnelle – de l’appeler.

« Enfin…fais comme tu veux, quoi. »

Mori ne détachait toujours pas son regard de la blonde plantureuse. Celle-ci semblait être mal-à-l’aise, presque… décontenancée. On aurait dit qu’elle essayait de rattraper quelque chose qu’elle avait mal fait, une erreur stupide. Ce qui étonna grandement l’Ingénieure Noire. Entre les deux, n’était-ce pas elle qui avait fait ce que l’on pourrait nommer un « faux pas » ?

« Je veux dire que...tu peux m'appeler comme tu le souhaites… »

Sous le regard de la Trèfle, la Huit de Cœur rougissait à vue d’œil, passablement gênée. D’ailleurs, tout le trouble et l’embarra qu’elle ressentait se reflétait dans ses yeux bleu, rendant encore plus faux le petit sourire forcé qu’elle s’évertuait à garder intact. Délicatement, la Noire se releva alors, ses yeux de glace toujours incrustés dans le regard océan de Yumi. Elle ne souriait pas, et elle était partit au loin, l’image de l’enfant. La jeune Ankoku semblait être subitement redevenue la poupée de porcelaine, la poupée à la beauté distante et glacée.

« Le sourire est un gratuit, ne coute rien et apporte beaucoup. »

La parole avait fusé rapidement, sur un ton glacial et cassant. Ce n’était cependant pas dit avec méchanceté, non, mais plutôt prononcé comme on parlerait à un inconnu qui vous importune quelque peu. Distraitement, la Noire détourna son regard dans la grande piscine, observant ça et là les gens qui riaient et jouaient, mais délaissant totalement la Rouge d’une quelconque attention. Cela dura quelque seconde avant que, toujours sans la regarder, Mori continue sur sa lancée.

« Mais le sourire peut aussi tout simplement être un moyen de se familiariser avec les gens d’une manière aimable et plus simple en passant pour plus accessible... Ou alors il peut être barrière. Une sorte de barricade contre les autres et contre soi-même en cachant nos ressentiments premiers derrière une fausse apparence. Hypocrisie pour les uns. Courage pour les autres. Nécessité pour ceux qui l’utilisent. »

Une pause, encore. Mais plus longue cette fois-ci. Deux ou trois minutes de silence s’écoulèrent alors entre L’Ingénieure Rouge et l’Ingénieure Noire, rendant l’atmosphère presque palpable. On pouvait presque voir la bulle de silence qui les entourait, dans ce brouhaha incessant.

Ce n’était pas que la Noire voulait se montrer désagréable avec sa nouvelle connaissance, bien au contraire. C’est simplement qu’elle avait tendance à dire ce qu’elle pensait. Et surtout, elle avait la fâcheuse manie de prendre cinquante-sept chemins pour dire une chose simple… Sans doute parce qu’elle aimait imager ses paroles. Ou peut-être parce qu’elle les énonçait comme elles étaient peintes dans son esprits, avec des mots, des couleurs et des sons. Dans toute cette tirade qui pouvait paraître bien désagréable, ce résumait en réalité une simple phrase « Ne te force pas trop à sourire quand tu n’en a pas envie ». Cependant, elle venait encore une fois de manquer cruellement de tact. Lui dire une chose pareille, là maintenant, sur le coup ? A une fille qui avait fait une dizaine de minute plus tôt une crise d’angoisse pour une raison totalement inconnue ? Et pourquoi ne pas faire la frayeur de sa vie à une personne qui venait juste d’avoir une intervention cardiaque ? Mori soupira. Parfois, elle pouvait vraiment se montrer idiote. C’est ainsi que qu’elle reprit une fois encore, sur un ton doux et de réprimande, mais envers elle-même.

« Pff… J’ai tendance à trop dire ce que je pense. Incapable de tenir ma langue une fois que je parle. Si je t’ai vexée de quelque façon, sache que ce n’était en aucun cas mon but… »

Doucement alors, la Trèfle retourna son visage vers Yumi, baissant ses yeux pour replonger son regard dans le sien. Son regard devait avoir quelque chose d’effrayant, avec ce bleu si intense, la rousseur de ses cils mais surtout, le vide de sentiments que l’on pouvait voir au fond. Pourtant, son visage était tout autre, avec une expression légère de culpabilité.

« … Yumi-chan. »

Un sourire, léger. Allait-elle se fâcher ? Se mettre en colère ? Lui hurler dessus ? A vrai dire, elle préfèrerait ça que des larmes. Ce genre de chose lui était difficilement supportable, pour une raison qu’elle ignorait elle-même. Sans doute parce qu’elle n’était pas sentimentale. De plus, même si ce qu’elle avait dit n’était que la pure vérité quand à ses pensées, le fait qu’elle doit désolée était lui aussi vrai. Elle ne cherchait pas à blesser cette jeune Cœur qui ne la regardait pas comme si elle était la Reine des Glaces.

« Tu sais, je ne suis plus habituée à être nommée ‘Mori-chan’. Plus depuis que je suis à la Pink Cage. Ce n’est pas désagréable, pourtant. Et en fait, ma famille me surnommait parfois ‘Momo-chan’ aussi, avant. Ou Momi. Va savoir où ils allaient chercher ces surnoms. »

Mori se mit à rire légèrement. C’était étrange, il fallait le dire. Elle qui n’approchait jamais les gens, elle qui ne leur parlait que rarement, elle qui n’éprouvait aucun besoin de sociabilité… Elle était là à parler à une Cœur, des élèves réputés pour leur sentimentalisme, c'est-à-dire un caractère loin du sien. Mais ce n’était pas ça la chose étrange. La nouveauté était qu’elle était là, essayant d’entretenir un « lien social » avec la belle, allant même maintenant jusqu’à faire allusion à sa famille dans la conversation… Même si on pourrait reprocher à la Trèfle de ne pas laisser le temps à l’Ingérnieure Rouge d’ouvrir la bouche.

« Mais si tu me surnomme comme ça, je te préviens que je t’appellerais ‘Mimi-chan’… ‘Momo-chan’… ‘Mimi-chan… C’est… marrant… »

Un grand sourire s’afficha alors sur le visage de Mori. L’enfant était revenue. Se rasseyant encore une fois par terre – apparemment, le concept de transat avait été rayé de son vocabulaire aujourd’hui – elle se mit à chantonner avec une petite voix, modifiée intentionnellement pour qu’elle soit la plus aiguée possible. Décidément, la jeune fille avait des comportements biens étranges aujourd’hui. Après la presque-sociabilité, voilà qu’elle passait légèrement à la puérilité. Parfois, elle pouvait vraiment être étonnante.

« Mimi-chan et Momo-chan~ ! ♫ La Cœur et la Trèfle, le Rouge et le Noir~ ! ♪ Huit et Huit, Deux Ingénieures ♪ ! Aux Yeux~ Bleu~ C’est Encore Mieux ♫ ! … »

Boum. Crac. Plouch.

Un Ballon, tout droit sortit de l’eau vint s’écraser à quelque centimètres de Yumi et Mori, arrêtant cette dernière dans son élan de retombée en enfance. Doucement, redevenue de marbre, elle retourna son visage vers le garçon qui venait vers elles, complètement décontracté. Arrivé à leur hauteur, le jeune homme passa une main dans ses cheveux bruns, avant de leur sourire de toutes ses dents blanches et éclatantes. D’abord regardant Mori, il détourna vite son regard, littéralement glacé par le regard qu’elle lui lançait. Il posa alors ses yeux marron sur Yumi avec une certaine expression de… délisse. S’il avait voulu être discret, c’était ratte. Ca ce voyait gros comme une montagne qu’il reluquait de haut en bas la plastique de rêve de la jeune Huit.

« Tu sais, tu devrais faire attention quand tu garde des enfants. Un accident est vite arrivé. »

Se baissant, il reprit alors son ballon… Et c’est là que le désastre fut découvert. Le reste des gâteaux que Yumi avait confectionnés étaient maintenant réduit à l’état de bouillie multicolore. Arborant un sourire hautain, l’inconnu se mit alors à rire. Ca ce voyait sur son visage : il se foutait complètement d’avoir écrasé les gâteaux de la belle. Et c’est comme cela que sans même un mot d’excuse, il commença à s’éloigner, riant toujours…
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Yumi Hitachiin
Ingénieure Rouge
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<b>Orientation Sexuelle</b> Orientation Sexuelle: Bisexuel(le)
<b>Situation Amoureuse</b> Situation Amoureuse: J'ai perdu toute envie de me trouver l'âme soeur..

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MessageSujet: Re: Un moment de détente.. [libre]   Un moment de détente.. [libre] Icon_minitimeVen 7 Aoû - 17:26

Sourire était la seule chose que je savais faire.. Même si j'étais troublée par ce que je venais de dire, me sentant idiote, je souriais.. Je rougissais peu à peu de honte.. Mes paroles avaient été si..idiotes! La trèfle me regardait.. Elle avait l'air étonnée..mais de quoi? J'avais fait une faute..mais elle avait l'air de penser le contraire. Ce qu'elle me dit me sortit de ma rougeur.

« Le sourire est un gratuit, ne coute rien et apporte beaucoup. »

Le ton qu'elle venait d'utiliser résonnait dans tout mon être. Un ton glacial et cassant.. Cela me blessa beaucoup. Est-ce que je l'embêtais passablement? Etait-elle en train de me reprocher de trop sourire? Même si ce n'avait pas été prononcé avec de la méchanceté, cela venait de m'atteindre.. Elle ne fit soudainement plus attention à moi.. Au contraire, elle me délaissait pour regarder la piscine et toutes les personnes qui s'y amusaient. Elle ne me regardait plus, mais moi si.. Elle continua ses mots..

« Mais le sourire peut aussi tout simplement être un moyen de se familiariser avec les gens d’une manière aimable et plus simple en passant pour plus accessible... Ou alors il peut être barrière. Une sorte de barricade contre les autres et contre soi-même en cachant nos ressentiments premiers derrière une fausse apparence. Hypocrisie pour les uns. Courage pour les autres. Nécessité pour ceux qui l’utilisent. »

J'avais l'impression qu'elle me définissait l'utilisation du sourire.. Il est vrai que je m'en servais pour paraître aimable..et accessible. Mais son utilité première était un large mur séparant la personne de mes sentiments.. Ou plutôt, me séparant moi de mes sentiments..de mon passé. J'étais plongée dans la phrase qu'elle venait de prononcer.. Je m'en voulais de sourire ainsi.. Mon visage s'éteignit et je baissais lentement la tête.. il m'avait toujours été nécessaire de sourire..pour que personne ne s'inquiète pour moi.. Plusieurs minutes passèrent.. Minutes pendants lesquelles un silence glacial s'était installé entre les deux Ingénieures. Mon coeur se ressera un peu.. Ne voulait-elle pas de moi en tant qu'amie? Cela me faisait mal.. Mais n'y étais-je pas habituée? C'est ce que je pensais..mais apparemment, ça m'affectait toujours autant..

« Pff… J’ai tendance à trop dire ce que je pense. Incapable de tenir ma langue une fois que je parle. Si je t’ai vexée de quelque façon, sache que ce n’était en aucun cas mon but… »

A ses mots, je relevais ma figure..elle était en train de s'excuser. Donc son but n'avait pas été de m'atteindre.. J'hésitais à sourire.. Ses paroles résonnaient toujours dans mon crâne.. Mori-chan se retourna vers moi et replongea ses yeux bleux glaces dans les miens. Son regard était vide. Elle me semblait se sentir coupable..

« … Yumi-chan. »

Je souriais. Cela faisait tellement longtemps que l'on ne m'avait appelée "Yumi-chan".. Cela me faisait si plaisir d'entendre à nouveau ces mots. Je posais ma main sur la joue de la jeune trèfle en continuant de sourire. Puis, je repris un gâteau et le dégustais paisiblement..

« Tu sais, je ne suis plus habituée à être nommée ‘Mori-chan’. Plus depuis que je suis à la Pink Cage. Ce n’est pas désagréable, pourtant. Et en fait, ma famille me surnommait parfois ‘Momo-chan’ aussi, avant. Ou Momi. Va savoir où ils allaient chercher ces surnoms. »

Mori rigola légèrement. C'est vrai que dans une famille, tout le monde se donnait des surnoms.. Moi, cela n'avait jamais été le cas. Je n'avais jamais vraiment eu de "famille" à part entière.. A part ma soeur, personne de m'appeler "Mimi", "Yû" ou bien tout simplement "Yumi-chan".. Je ne savais pas vraiment ce qu'était une véritable "famille".. Je me sentais un peu triste de ce fait.. Et à la fois jalouse, aussi.. Je baissais tristement mon regard et pris Kawai dans mes bras, le serrant contre ma poitrine.

« Mais si tu me surnomme comme ça, je te préviens que je t’appellerais ‘Mimi-chan’… ‘Momo-chan’… ‘Mimi-chan… C’est… marrant… »

Cela ne me gênait pas de me faire à nouveau appeler "Mimi-chan", bien au contraire! Mais, apparemment, elle n'aimait son surnom de "Momo-chan".. C'était pourtant si mignon.. Moi, j'aurais bien aimé la surnommer ainsi. C'est vrai que c'était marrant, deux surnoms se ressemblant.. Nous avions si peu et à la fois tant de choses en commun.. Je la vis sourire de toutes ses dents. Comme si son côté enfantin réapparaissait. Elle commença soudainement à chanter d'une petite voix aigüe.

« Mimi-chan et Momo-chan~ ! ? La Cœur et la Trèfle, le Rouge et le Noir~ ! ? Huit et Huit, Deux Ingénieures ? ! Aux Yeux~ Bleu~ C’est Encore Mieux ? ! … »

Sa chanson me fit rire aux éclats.. Elle était si mignonne..j'aurais bien aimé qu'elle soit ma petite sœur.. Elle avait une imagination débordante et faisait des fautes.. Tout comme un enfant débutant sa vie dans un endroit inconnu. Comme quoi le hasard faisait bien les choses.. Quoique..le hasard? Non, le hasard n'existe pas en ce bas monde.. Tout est inéluctable. Soudainement, un ballon sorti de l'eau et atterrit près de Mori-chan et moi. La jeune fille reprit son air de marbre, la jeune enfant avait disparu en quelques secondes. Un garçon vint jusqu'à nous, c'était surement son ballon. On le regardait.. Arrivé devant nous, il glissa une de ses mains dans ses cheveux bruns avant de nous sourire. Il regarda tout d'abord Mori-chan, puis détourna son attention vers moi. Ses yeux étaient marrons.. Des yeux infâmes et un regard pervers me fixait. Il regardait mon corps de haut en bas. Ses amis l'appelaient. J'avais l'impression qu'il me déshabillait du regard, même si j'étais à moitié dénudée.. Cela me dégoûtait totalement. Il me répugnait.

« Tu sais, tu devrais faire attention quand tu garde des enfants. Un accident est vite arrivé. »

Il venait de prononcer ces mots avec un air moqueur. Mori-chan n'était pas une enfant! Elle était comme moi.. Une personne incomprise et beaucoup plus intelligente que les gens comme ce garçon. Puis, comment ça un accident est vite arrivé? Que voulait-il dire? Il se baissait et ramassa, laissant paraître le désastre. Toutes les pâtisseries que j'avais moi-même faites étaient réduites en bouillie. Le garçon se mit à rire, il se fichait complètement des affaires des autres apparemment.. Il ne s'excusa pas et commença à rejoindre l'eau où étaient ses amis, en riant.. Je ne pus me retenir cette fois-là. J'allais montrer à Mori-chan une des autres facettes de ma personnalité. Je pris Kawai et le posais sur les genoux de l'Ingénieure Noire. Me levant brutalement, je me dirigeais vers lui. Je me trouvais à présent derrière lui. Je lui tapotais gentiment l'épaule en arborant un joli petit sourire. Le jeune garçon se retourna en se léchant les lèvres. Peut-être pensait-il que je venais pour "jouer" avec lui.. Et bien c'était le cas, mais pas le jeu dont il pensait. Je lui mis un coup de poing sur le coin de la joue et un autre dans le nez, suivi d'un coup de pied dans le ventre. Je venais de le lui casser.. Il était à présent allongé par terre, se tordant de souffrance. Je le surplombais, le fixant d'un regard glacial et menaçant.

Ne la traite plus JAMAIS d'enfant. Tu as capté?

Je parlais d'un ton froid et provocateur. Ma voix était un peu plus grave, mais toujours aussi belle. Il fit "Oui" de la tête, il était effrayé à cause de ce que je venais de lui faire subir. Je repris mon air joyeuse et ma voix habituelle. Je souriais en lâchant un petit "Cool!" avant de retourner m'asseoir devant Mori-chan. Pourquoi n'avait-elle rien fait? Elle voulait surement que ce soit moi qui agisse et c'est exactement ce que j'avais fait. Je pris un air inquiet et la regardais.

Tu vas bien?

Elle avait l'air bouche-bée. Peut-être ne s'attendait-elle pas à ce que j'en fasse autant? Et surtout, pas pour mes petits gâteaux. En fait, je l'en fichais un peu, je pouvais en refaire autant que je le désirais. Je souriais et caressais Kawai qui était allongé sur les genoux de la jeune trèfle. Qu'allait-elle me dire? Allait-elle avoir peur de moi? Je le redoutais..
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Mori Ankoku
Ingénieure Noire
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Citation : " La différence entre la chasse et la guerre, c'est qu'à la chasse on ne fait pas de prisonniers. " [Philippe Geluck]
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MessageSujet: Re: Un moment de détente.. [libre]   Un moment de détente.. [libre] Icon_minitimeDim 20 Sep - 2:13

Image et réalité. Car l’habit ne fait pas toujours le moine.

Ca lui avait fait bizarre, à la jeune Mori. Ca lui avait fait bizarre quand Yumi avait posé sa main sur sa joue avec tellement délicatesse, presque comme une sœur ainée ferait avec sa cadette. En réalité, ce geste lui avait été tellement étrange qu’elle n’y avait littéralement pas réagit, continuant à parler sans relâche, à faire son monologue, sans même laisser un instant de répit à la belle blonde pour qu’elle puisse lui répondre. Et ca aurait pu continuer longtemps encore comme ça… Si le malheur n’était arrivé, avec ce garçon au sourire narquois qui avait récupéré son ballon, sans un mot d’excuse pour les gâteaux écrasés en bouillie, reluquant avec peu de classe le corps avantageux de la belle Cœur et traitant la jeune Trèfle d’ « enfant ».

A cette remarque, le visage de glace de l’Ingénieure Noire n’avait pas bougé d’un iota, ou plutôt si. Il s’était intensifié, le bleu de ses yeux ternissant au fur et à mesure que l’énervement interne qu’elle ressentait s’intensifiait, transformant son masque froid en une apparence dure et presque carrément polaire. Allait-elle réagir ? Sans doute que non. Elle appréciait fort peu d’utiliser aussi inutilement sa salive, surtout avec ce genre d’individu complètement pervers et de surcroit, absolument idiot. Elle n’en obtiendrait aucune satisfaction, surtout qu’elle était pertinemment au courant qu’elle ressemblait à un enfant et que ce fait ne la dérageait aucunement. D’ailleurs, cette remarque n’était pas son réel problème. Ce qui l’ennuyait cette fois-ci, c’était que ce débile en plus de l’avoir insulté avec fort peu d’esprit, n’avait remis aucune excuse pour les pâtisseries qu’il avait gâchées et cela, la Noire le trouvait intolérable. Finalement, peut-être allait-elle réagir... A peine eut-elle formulé cette pensée que Yumi la coupa de cour en prenant par elle-même cette initiative, posant rapidement Kawai sur les genoux de la Trèfle et se levant brusquement pour rejoindre comme une flèche le garçon.

Avec un sourire parfaitement charmant, Yumi interpela donc le jeune homme qui se retourna vers elle avec toujours autant de prétention, s’humectant les lèvres. Bon. Il n’était pas difficile de deviner les rêveries peu louables de l’impoli, alors qu’il avait les yeux justes plongés dans le décoté de la blonde. Mais s’il croyait que c’était ce genre d’intentions qui poussait la demoiselle vers lui, il se trompait… lourdement. Car subitement, sans crier garde, celle-ci lui asséna un coup de poing sur la joue droite, avant de lui en envoyer un autre dans le nez et de l’achever d’un coup de pied dans le ventre. Le jeune brun alors tomba à terre en gémissant de douleur, les deux mains posées sur son nez en sang qui, rien qu’au son qu’avait fait l’impact de la main de l’Ingénieure Rouge sur celui-ci, devait sans nul doute être cassé. La Cœur s’adressa alors à lui sur un ton qui se voulait froid et provocateur, le surplombant de toute la hauteur que lui donnait sa position debout, tandis qu’il était à terre comme une pauvre larve.

« Ne la traite plus JAMAIS d'enfant. Tu as capté? »

Mori ouvrit grand les yeux. Elle avait déjà été étonnée par le geste de Yumi – depuis quand les Cœurs se montraient-ils si violents ? –, mais la phrase que celle-ci venait de prononcer lui provoquait un plus grand étonnement encore. La jeune demoiselle avait-elle fait ça pour la… défendre ? Avec stupéfaction, l’Ingénieure de Trèfle regarda son homologue rouge retourner à sa place initiale, l’air satisfaite de son acte, tandis que toutes les personnes aux alentours la fixaient encore bouche-bée. Elle se mit alors à caresser Kawai toujours couché sur les genoux de la jeune Ankoku, demandant à celle-ci si elle allait bien.

Est-ce que Mori allait bien ? C’en était une, de question. C’était vrai qu’elle devait avoir une expression hilarante, les yeux grands ouvert, la bouche légèrement pendante, l’air ahurie. Mais oui, la jeune demoiselle allait bien, et même plus que bien. Un sourire se peint alors sur son visage, tandis que son regard observait Yumi avec quelque chose de rieur et de contenté. L’acte que venait de faire la Cœur, loin de la choquer, semblait extrêmement lui plaire comme si à ses yeux, elle venait de suite de doubler d’une valeur certaine.
Prenant le petit animal étendu sur ses genoux dans ces mains, la mignonne rousse le remit délicatement à sa propriétaire, avant de s’adresser à celle-ci sur un ton léger et rieur.

« Et bien dis donc ! Voyez-vous ça ! J’avoue que là, je suis impressionnée. »

Elle passa difficilement une main dans sa longue chevelure qui était maintenant sèche et pleine de nœuds, avant de reprendre tout en regardant l’Ingénieure dans les yeux.

« Je ne savais pas que tu pouvais avoir ce type de réaction, Yu-chan. Mais c’est plutôt agréable à savoir. Je crois que, comme dit le dicton, ‘L’habit ne fait pas le moine’. Tu n’es pas qu’une gentille demoiselle à la belle plastique. T’as plus de personnalité qu’on ne le croit, derrière tes sourires… Qui a dit que les Cœurs étaient tous des pleurnichards qui faisaient preuve d’une trop grande sensiblerie ? »

Elle rit légèrement, avant de tendre sa main pâle et laiteuse à la Rouge, ses yeux bleus toujours plongés dans ceux de la jeune fille, un sourire étrange flottant sur son visage.

« Très chère amie, je te félicite. Aussi, j’espère que tu me montreras plus de cette Yumi-là. »


(Désolée, c'est pas ce que j'ai fait de meilleur. T_T)
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Yumi Hitachiin
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MessageSujet: Re: Un moment de détente.. [libre]   Un moment de détente.. [libre] Icon_minitimeDim 20 Sep - 18:01

Chose qui pouvait paraître inhabituelle, c'était qu'une cœur avait frappé un pique en rut. A la vue de la grimace de Mori-chan, j'esquissais un sourire et ne pus retenir un fin pouffement. Ses yeux avaient redoublaient de volume et sa bouche pendait dans le vide. Je rigolais. Le premier rire depuis longtemps. Mori me faisait retrouver ce sourire que j'avais perdu il y a longtemps. La jeune trèfle avait l'air légèrement déboussolé par mon acte. C'est vrai.. Les cœurs étaient connus pour être sensibles et pleurnichards.. Je n'avais jamais compris pourquoi d'ailleurs. Il y en avait beaucoup qui était ainsi, mais bien d'autres étaient loin de l'être.. La petite Ankoku prit Kawai dans ses bras et le déposa délicatement sur mes cuisses. Pourquoi avait-elle fait cela? Elle aurait pu le garder. Pas que je ne veuille aucun poids sur moi, mais Kawai l'aimait bien. Sa bouche s'entrouvrit et elle s'exclama sur un ton léger et rieur.

« Et bien dis donc ! Voyez-vous ça ! J’avoue que là, je suis impressionnée. »

Les mots qu'elle prononça me fit une nouvelle fois sourire. Mais cette fois-ci ce n'était plus le petit sourire forcé. C'en était un vrai. Elle me regardait dans les yeux. Ses yeux étaient vraiment beaux.. En fait, disons que sa beauté n'avait rien à voir avec la mienne. Moi, je haïssais ma beauté, mais celle de Mori-chan m'impressionnait.

« Je ne savais pas que tu pouvais avoir ce type de réaction, Yu-chan. Mais c’est plutôt agréable à savoir. Je crois que, comme dit le dicton, ‘L’habit ne fait pas le moine’. Tu n’es pas qu’une gentille demoiselle à la belle plastique. T’as plus de personnalité qu’on ne le croit, derrière tes sourires… Qui a dit que les Cœurs étaient tous des pleurnichards qui faisaient preuve d’une trop grande sensiblerie ? »


Il est vrai, qu'en me voyant, on ne pouvait se douter de ce genre de réaction. Même si c'était plutôt rare de me voir à l'œuvre, cela valait le coup d'œil. J'étais plus du genre à me laisser faire tout en restant muette. Mais avant la mort de ma sœur, je lui ressemblais un peu. Nous avions à peu près le même sang qui coulait dans mes veines. La jeune trèfle me souriait. J'avais eu du mal à le voir.. Mais j'en étais heureuse. Elle me tendit une de ses petites mains. Je me noyais toujours dans ses grands yeux. Je pris sa main avec aisance et la serrais délicatement tout en lui montrant mon plus beau sourire.

« Très chère amie, je te félicite. Aussi, j’espère que tu me montreras plus de cette Yumi-là. »

Je savais qu'il m'était impossible de redevenir comme avant.. Je savais que je ne pourrais plus être aussi naïve et délicate. J'avais toujours prit exemple sur Winry car son comportement m'avait toujours plu. J'avais toujours voulu lui ressembler. Je l'avais toujours envié. J'avais toujours été jalouse de son caractère. Si elle était venue avec moi, elle aurait surement été classée dans la catégorie des Piques. C'est sur. Pa que je voulais en faire partie. Non, j'étais contente et fière d'être une coeur. Mais je l'enviais quand même.. Sa façon de me remplir d'amour avait toujours été fascinant. Elle m'avait sans cesse protégée. Mais maintenant, c'était à moi de me protéger et de défendre les autres par la même occasion. Oui, j'en étais totalement consciente. Mori-chan cachait son côté enfantin. Je me demandais vraiment pourquoi.. Je voulais tout savoir sur elle. Elle m'avait appelée "amie".. Et c'est pour cela que je voulais tout faire pour elle, comme n'importe quel ami ferait.

Tu n'as pas besoin de me féliciter, voyons.. Puis, je ne ferais pas souvent cela..

Je détournais mon regard. Kawai s'étira et revint dans mon sac. La lumière le gênait surement. Cette réaction ne me ressemblait pas. Cela ressemblait plus à ma sœur.. Je devenais peu à peu comme elle. Je ressentais une sorte de joie du fait de le savoir. Je me levais et m'asseyais tranquillement derrière l'ingénieure noire. Attrapant un peigne, je commençais à la coiffer.

Tes nœuds vont surement te gêner.

Chez moi, j'avais toujours pris l'habitude de coiffer Père et Winry. Sans vouloir me vanter, on peut dire que j'étais vraiment douée pour la coiffure. Mais, j'avais une grande passion pour les sports de combat, bien que je n'étais pas très sportive. Tout comme ma soeur, je possédais l'instinct d'aimer faire couler le sang. Même si je ne l'avais jamais fait. Mais, ça, je ne le savais pas encore. Une fille si étrange et difficile telle que moi. Je n'étais pas très sociable. On me l'avait toujours répété. Mais les seuls amis que j'avais changé s'étaient toujours vantés de m'avoir à leurs côtés. Pourquoi? Je n'en savais vraiment rien..

[Excuse-moi.. Pas beaucoup d'inspiration en ce moment.. T__T]
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Mori Ankoku
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MessageSujet: Re: Un moment de détente.. [libre]   Un moment de détente.. [libre] Icon_minitimeMar 3 Nov - 0:12

Or et Feu. Ciel et Océan. Couleurs Emmêlées. Sweet Day ?

Tu n'as pas besoin de me féliciter, voyons… Puis, je ne ferais pas souvent cela…

Alors que Yumi se retournait, Mori eut encore un sourire. Pourtant si. Pour elle, ça méritait des félicitations. Après tout, ce n’était pas souvent que l’on voyait des Cœur attaquer des Piques, non ? Combiens en auraient ne serait-ce que le culot ? Même verbalement ? C’était ainsi, c’était la hiérarchie. Les chiffres les plus hauts contrôlaient les plus faibles, les noirs étendaient leur pouvoir sur les rouges, et entre les noirs ce n’était pas forcement l’osmose. Les Piques étaient un groupe généralement « piquant » justement, agressif, alors que les Trèfles étaient plus un groupe de réflexion, ambitieux. Pas forcement accordables, donc. Mais bon… Elle pouvait comprendre que Yumi ne veuille pas forcement se faire féliciter pour s’être défendue, une chose qui était tout à fait normale… Euh, non, correction. Yumi ne s’était pas défendue, mais l’avait défendue-elle. Plutôt que de la féliciter, n’aurait-elle donc pas du la remercier ? Ah ! Ce que parfois elle pouvait se montrer stupide.

En tout cas, une chose la désolait, bien qu’elle ne le montra pas. Elle ne ferait pas souvent ça ? Et pourquoi pas ? Après tout, même si elle était une cœur, pourquoi ne pourrait-elle pas ? Enfin, ce que la demoiselle Ankoku pensait, c’était qu’elle trouverait dommage que Yumi ne se défende pas comme elle l’avait fait… Ah moins qu’elle ne soit le genre de fille à se laisser faire, mais à se montrer brutale lorsque l’on touchait à ses proches, à ses amis ? C’était un choix comme un autre. Etrange, par certains égards, mais elle le respectait. Supporter tout sur soi quand on s’attaquait à soi, mais exploser pour ses amis et proches? Ca avait une connotation assez héroïque que la jeune Trèfle appréciait assez bien. Même si ça pouvait être bête en certains points.

Toutes cette réflexion aussi longue qu’inutile n’avait durée que quelques secondes dans l’esprit de Mori. Mais assez longtemps pour que, perdue dans ses élucubrations, elle ne se rende pas compte que Yumi s’était installée derrière elle. Ah ! Ce qu’elle pouvait être distraite ces temps-ci, bon sang ! Elle tourna légèrement la tête pour voir ce que l’Ingénieure Rouge pouvait bien fabriquer, assisse derrière elle. Elle tenait un peigne. Pardon ? Qu’est-ce que cela voulait dire ? Elle voulait la coiffer ? Mais ce n’était pas nécessaire ! Et puis… Les seuls à avoir été autorisés à jamais toucher ses cheveux avaient été elle, sa mère, ses sœurs, Muffin et basta ! Personne, pas même son père, ses autres frères, ses rares amis, ni même une coiffeuse n’avaient été autorisé à toucher ne serait-ce que du bout des doigts sa chevelure de feu ! Et maintenant Yumi voulait la… coiffer ? C’était bien gentil, mais non merci. Ca lui ferait… trop étrange. Cependant, avant que la jeune étudiante n’ai eut le temps de dire un mot, la belle Cœur avait déjà commencé à coiffer sa chevelure, passant le peigne dans ses cheveux avec des mouvements habiles qui avaient le chic de dénouer les nœuds aux combien nombreux sans lui faire vivre un véritable enfer.

Tes nœuds vont surement te gêner.

Mori ne répondit rien, serrant les lèvres, regardant la vie qui s’agitait dans la piscine. C’était bizarre, c’était inhabituel, c’était étrange. C’était une sensation assez curieuse de se refaire coiffer, ou plutôt de se laisser coiffer, par quelqu’un d’autre qu’elle-même. Par quelqu’un d’autre que sa famille. Mori n’avait que peu d’ami dans la Pink Cage, et ça lui avait toujours suffit. Certaines filles de son entourage avaient parfois voulu coiffer la jeune Ingénieure Noire, mais pour autant d’années qu’elle se connaissait, jamais elle ne les avait laissés toucher à sa précieuse cascade de feu. Jamais. Ce n’était pourtant pas peine d’avoir essayé. Mais à chaque fois, la petite Trèfle leur répondait, d’un air glacial, d’un ton incisif « Pour qui te prends-tu ? Je t’interdis de toucher mes cheveux. Tu as compris ? Interdit. Pourquoi ? Parce que je le veux. Et si ça te plait pas, on est nombreux, va coller quelqu’un d’autre. » Elle aurait pu répondre ça à la jeune Rouge. Non, elle aurait pu répondre pire encore. Après tout, si elle ne se laissait pas coiffer par des enfants qu’elle connaissait depuis longtemps, par une fille qu’elle connaissait depuis quelque heure ? Complètement illogique.

Et pourtant c’était le cas. Mori se laissait maintenant docilement coiffer par Yumi, en silence. Pourquoi ? Au début, l’idée ne lui avait pas trop plus. Pas du tout, même. Mais la jeune demoiselle faisait ça par bon fond, pour l’aider… Non ? Et puis, elle l’avait un peu prise par surprise. Et sa technique pour peigner ses cheveux était terriblement efficace. Et puis aussi… Pourquoi aurait-elle à se justifier de ce choix ? D’avoir laissé une fille, une amie quelque ne connaissait que depuis quelques heures la coiffer alors que ses ‘anciennes amies’ avaient tout intérêt à ne pas toucher ses cheveux ? Après tout, c’était sa tête et elle n’avait à se justifier de rien. C’est parce que ça lui paraissait bon, et puis c’était tout.

Mori baissa un peu la tête, laissant la jeune Rouge à son œuvre, docile. Laissant parcourir ses yeux dans la piscine, elle se demanda une chose stupide, à cet instant précis. Que devaient penser les autres en les voyants comme ça ? Ca devait être marrant à voir. La plantureuse créature de Cœur coiffant la froide et distante poupée de Trèfle. En plus elles ne devaient plus passer inaperçues : entre le coup d’éclat de Yumi et leurs cheveux couleur or et couleur feu qui semblaient illuminer d’eux-mêmes, elles auraient fait de mauvaises espionnes. Qu’elles réflexions stupides, quand même. Enfin.

La petite poupée releva bientôt la tête, alors que la belle venait de laisser son peigne. Elle avait fini de démêler les cheveux de la rousse, et ceux-ci lui coulaient maintenant sur les épaules comme une soie de lave, lisses et parfaits. Avec un soupçon de grâce, elle retourna sa tête vers Yumi, la regardant à travers un rideau de cheveux flamboyant, son visage arborant l’expression neutre qui lui était si caractéristique.

« Tu sais, je ne laisse personne toucher à mes cheveux. Jamais. Seuls quelques rares de ma famille pouvaient y toucher. Pas tous encore, pour dire. »

Elle se tût quelque secondes, le temps de se retourner complètement afin de faire face à son homologue.

« Mmm. Tu m’as eue par surprise. »

L’Ingénieure passa une de ses pâles mais dans sa cascade rouge et constata avec satisfaction qu’ils glissaient entre ses doigts comme l’aurait fait de l’eau. Une esquisse de sourire, légère, se dessina sur ses lèvres couleur pétales de roses.

« Très bon travail. Merci. Tu pourras retoucher à mes cheveux. »

La jeune enfant balança la tête en arrière, avant de se mettre à rire. Oui, c’était illogique, mais cette Cœur aurait le droit de la recoiffer à l’occasion, si elle le souhaitait. Elle aimait bien cette Yumi. Plus complexe qu’elle n’en avait l’air. Plus complète qu’elle en avait l’air. Avec ses sourires qui étaient si jolis quand ils étaient sincères. Amies. Ce mot raisonnait étrangement maintenant. Une connotation différente de celle qu’elle connaissait depuis plus longtemps. Il lui semblait, à la jeune Ingénieure, que cette amitié avec sa collègue serait ans doute fort intéressante si elles se revoyaient… Et approfondissaient la chose. Couleur or et couleur feu, couleur bleu du ciel et couleur bleu océan. Jolis tableau, non ?

Le rire passé, la fille des Ankoku se leva et avançant vers son transat, attrapa la robe rouge carmin qu’elle y avait laissée. Elle la passa alors au dessus de son maillot sec, avant d’attraper sa sacoche, dont elle passa la lanière par-dessus sa tête pour l’installer sur son épaule. Ainsi prête, elle s’en retourna auprès de Yumi.

« Excuse-moi, mais je dois y aller. Je dois retourner dans ma chambre changer de vêtements, et après il faudra que j’aille réparer trois ou quatre appareils que l’on m’a apporté. J’ai promis de m’en occuper avant une certaine heure mais comme je n’y ai pas encore tapé un seul coup d’œil, je ne sais pas combien de temps ça va me prendre… Je préfère donc y aller maintenant. »

Elle offrit un léger sourire à la jeune Cœur, plongeant ses yeux dans ceux de son vis-à-vis. C’était étrange de voir son reflet dans les yeux de Yumi, ca lui donnait l’impression de baigner dans le ciel même, comme si celui-ci était devenu liquide dans deux simples iris.

« Bon et bien… J’espère que nous nous reverrons. Merci pour tous, aujourd’hui. J’ai été contente de te rencontrer. »

Un signe de tête, léger, tandis que son sourire disparaissait. Puis, sans même attendre une réponse, la jeune Trèfle commença à s’éloigner… Avant de se retourner vivement vers sa nouvelle amie, un sourire enfantin et rieur aux lèvres.

« Ah, au fait… Fait attentions a tes brettelles maintenant. Ce serait dommage qu’elles se défassent encore, non ? En tout cas, à bientôt je l’espère, Yu-chan ! »

L’Ingénieure se retourna rapidement et sans un mot de plus, se mêla au gens bruyants et amusés de la piscine. Dans cette foule de jeune corps, si grands et si beaux, on ne vit bientôt plus qu’une petite forme blanchâtre entourée d’une lisse cascade de feu. Elle ne s’était pas sentit le besoin d’éterniser plus avec Yumi les formules de politesses de fin. A quoi bon ? Ce n’était pas son genre. Et ce n’était pas des adieux. Après tout, aussi grande que cette cage soit, elle se reverrait bien, non ? Ah ! Elle avait du travail à faire maintenant…

[Moi non plus j’avais plus d’inspiration… Désolée… Alors voilà. Et pardon de l’attente. ^^]
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Yumi Hitachiin
Ingénieure Rouge
Ingénieure Rouge
Yumi Hitachiin


Fiche : *~°~Wissen-_-mich~°~*
A.ffinity P.ass : *~°~Yumi's A.FFINITY P.ASS~°~*

Personnage
<b>Âge</b> Âge: 17 ans.
<b>Orientation Sexuelle</b> Orientation Sexuelle: Bisexuel(le)
<b>Situation Amoureuse</b> Situation Amoureuse: J'ai perdu toute envie de me trouver l'âme soeur..

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MessageSujet: Re: Un moment de détente.. [libre]   Un moment de détente.. [libre] Icon_minitimeDim 13 Déc - 16:47

Mon visage n'avait absolument aucune expression. Mon regard était rivé sur les cheveux flamboyants de la jeune Trèfle. Je ne pensais à rien et pourtant, je n'étais pas du tout concentrée sur ce que j'étais en train de faire. Il faut dire que j'aimais beaucoup rendre service et que je le faisais souvent sans m'en rendre compte. Je faisais soigneusement glisser le peigne dans ses cheveux couleur de feu. La petite Ankoku ne réagissait pas. Je fermai lentement les yeux tout en continuant mes gestes. Il y avait tant de fluidité dans mes mouvements.. C'était plutôt impressionnant. Je ne savais pas pourquoi mais, j'avais l'impression de la déranger. Peut-être ne voulait-elle pas être coiffée. Peut-être n'aimait-elle pas que l'on s'occupe d'elle. On ne s'était jamais préoccupé de mon sort, alors je ne savais pas ce que c'était d'être chouchoutée ou d'être au moins coiffée par quelqu'un d'autre. Non, tout cela n'était que l'inconnu pour moi. Une chose qui ne pourrait jamais m'arriver. Une chose dont je ne pouvais que rêver.

Je ne disais rien. Il valait mieux se taire dans ces moments-là, non..? Peut-être.. Je ne sais pas. En tout cas, je devais surement la gêner."Se faire coiffer par une Rouge.. Et une Cœur qui plus est.. Quelle horreur!" Ses pensées devaient surement être ornée de cette phrase. Je me mordis les lèvres et sentis un goût de sang dans ma bouche. Les autres devaient à tous les coups nous dévisager. Ils devaient se dire que j'étais l'esclave de cette petite poupée de cire. Oui, moi, la faiblarde esclave d'une Noire. En fait, cela n'aurait surpris personne. Bien au contraire, les Rouges se faisaient tellement discriminer.. Parfois, j'avais peur de mettre un pied dehors et de croiser le regard d'un Noir. Chose plutôt normale je trouvais, non? Ca l'était, n'est-ce-pas..? Mes mains se mirent soudainement à trembler, ce qui m'étonna assez et la voix de Mori-chan retentit brusquement, me libérant ainsi de toute emprise malvenue.

« Tu sais, je ne laisse personne toucher à mes cheveux. Jamais. Seuls quelques rares de ma famille pouvaient y toucher. Pas tous encore, pour dire. »

Je rouvris lentement les yeux. J'avais donc raison.. Mes gestes se mirent à ralentir et je lâchai le peigne. Mon regard devint vide comme un ciel sans nuage, comme un âtre sans feu à l'intérieur. C'était comme je me l'étais imaginé.. Je l'aurai parié.. C'était joué d'avance. Un fin soupire s'échappa de mes lèvres et je l'entendis à nouveau parler pour finir la phrase qu'elle avait commencée.

« Mmm. Tu m’as eue par surprise. »

Je repris le peigne et commençais à le fixer. La Noire caressa ses cheveux flamboyants et sourit légèrement à la vue de cette cascade rouge aussi fluide que n'importe quel liquide. Je posai lentement le peigne à mes côtés et baissai la tête vers l'avant. Mes cheveux dorés glissèrent sur mon visage. Quelques mèches cachèrent mes yeux morts.

« Très bon travail. Merci. Tu pourras retoucher à mes cheveux. »

Je clignai brusquement des yeux lorsque ces mots atteignirent mes oreilles. Que venais-je d'entendre-là? Elle avait aimé que je la coiffe! Je relevai ma tête assez violemment pour la regarder. Ankoku-san se mit alors à rire. Étions-nous amies à présent? Cette pensée me trottait dans la t^te.. Je ne le savais pas vraiment.. Je me mis à sourire. Mais ce sourire n'était pas ce qu'il était réellement. Cette rencontre avait provoqué un déchirement en moi. J'avais l'impression que grâce à elle, j'allais pouvoir un peu changer. Oui, j'allais pouvoir évoluer dans ce monde cruel. Dans cette cage sans pitié. Mori-chan se leva soudainement et s'approcha de son transat pour attraper ses affaires et enfiler sa belle robe couleur rouge carmin. Elle revint ensuite auprès de moi. Elle allait surement s'en aller. J'étais si ennuyante aussi.. Je n'avais jamais rien à dire. Je n'ouvrais jamais la bouche. Certaines personne pensaient même que j'étais muette. C'était dire.. La Trèfle me regarda et entrouvrit ses petites lèvres roses.

« Excuse-moi, mais je dois y aller. Je dois retourner dans ma chambre changer de vêtements, et après il faudra que j’aille réparer trois ou quatre appareils que l’on m’a apporté. J’ai promis de m’en occuper avant une certaine heure mais comme je n’y ai pas encore tapé un seul coup d’œil, je ne sais pas combien de temps ça va me prendre… Je préfère donc y aller maintenant. »

Elle esquissa un léger sourire en me fixant. Mes yeux se plongèrent dans les siens. Le ciel coula dans l'océan. Les nuages se firent dévorer par les poissons. J'avais l'impression de m'y noyer. Ils étaient si beaux.. Elle allait s'en allait et moi je n'avais toujours rien à lui dire. Je n'aimais pas dire "au revoir" car j'avais peur de ne pas revoir justement la personne en question. Je souriais en plissant légèrement mes paupières, puis en fermant les yeux. Je baissai la tête et les rouvris pour fixer le sol. Je ne savais pas quoi lui dire. Je n'étais pas du tout douée pour parler. Je n'étais pas habituée à faire des discours quels qu'ils soient. Je posai une main sur ma poitrine, sentant une mince douleur me la dévorer. Mori-san s'adressa une nouvelle fois à moi.

« Bon et bien… J’espère que nous nous reverrons. Merci pour tous, aujourd’hui. J’ai été contente de te rencontrer. »

Mes yeux s'écarquillèrent tandis qu'elle s'éloignait peu à peu sans attendre une seule réponse de ma part. Soit elle était sincère, soit elle en avait marre de ma présence. M'avait-elle réellement acceptée? Je n'arrivais pas à y croire.. Je ne voulais pas y croire. Je me mis à sourire de nouveau. Je levai assez discrètement ma main droite pour lui faire signe, pour lui dire au revoir. Fixant toujours le sol, j'avais l'impression que j'étais sur le point de pleurer de joie. Oui, j'étais au bord des larmes. La fontaine de mon cœur coulait à flot et ne voulait cesser. A une certaine distance de ma personne, Mori se retourna, un sourire enfantin sur son visage et me dit.

« Ah, au fait… Fait attentions a tes brettelles maintenant. Ce serait dommage qu’elles se défassent encore, non ? En tout cas, à bientôt je l’espère, Yu-chan ! »

Elle repartit sans rien me dire de plus. Je pris une grande bouchée d'air et me levai brusquement. J'inspirai assez fortement et pris mon courage à deux mains pour crier tellement fort que toute la piscine entendit mes mots.

Moi aussi j'espère que nous nous reverrons! A bientôt, Momo-chan!

Ce sont les seuls mots que je prononçai tandis que son ombre disparaissait peu à peu dans la foule bruyante et massive. Je soupirai une dernière fois et rassembler mes quelques affaires. Je remis Kawai dans mon sac, ainsi que le peigne et ce qui restait de mes petits gâteaux faits maison. Je passai ensuite au vestiaire pour me rhabiller et partis de ce paysage ennuyant, ne sachant que faire du reste de ma journée, mais en étant sûre d'avoir été acceptée par quelqu'un.. Par Mori-chan.
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