Travailler, c'est d'un ennuie.. [libre]

J'avais entendu quelques personnes parler d'un défaut dans la mise en service du nouvel appareillage installé qui empêchait d'autres climats de se programmer, ainsi qu'un surchauffement du circuit électrique de la climatisation du bâtiment B. Cela faisait plusieurs que j'avais pensé à le réparer et, ayant enfin trouvé mes outils dans ma chambre, je m'étais enfin décidée à le faire. Mais c'est surtout le fait que le Soleil brillait bien trop fort et que cela m'empêchait de bien dormir. Le matin-même, je pris mon set d'outils avec moi pour pouvoir m'occuper de tout l'après midi. Je fus quelques peu dérangée dans la journée et finis par oublier mon but premier. Ce n'est que lorsque je m'asseyais sur mon lit que je m'en souvins. C'est sur, j'étais littéralement idiote. Je partis en courant tout en claquant la porte de ma chambre derrière moi, parcourus presque la moitié du domaine pour pouvoir enfin arriver à ma destination.

Quand je fus là-bas, je déposais mes outils sur un bureau et commençais à chercher la machine où avait été installé le nouvel appareil. Je repérais où se situait le problème et décidais de le désinstaller afin de le réinstaller correctement. J'attrapais mon ordinateur portable et le brancher à la machine à l'aide de plusieurs câbles électriques. J'étais très attentive à ce que je faisais car je n'aimais pas que mon travail soit mal fait. Tout réinstaller me prit quelques heures. Je ne pensais vraiment que cela serait si long, mais c'était enfin fait. Je regardais ensuite si le dysfonctionnement était encore là, et apparemment, l'appareil avait réellement été mal installé sur la machine. Quel soulagement de savoir que je n'avais fait aucune connerie. Après avoir débranché mon petit ordinateur et rangé les câbles, je me mis à la recherche du climatiseur relié au bâtiment B. Je trébuchais soudainement sur une chaise et tombais, me cognant contre une autre machine. Me tenant la tête de la main droite, je pris la chaise et la rangeais à sa place. Qui pouvait bien être l'imbécile qui l'avait laissée traîner en plein milieu du passage!? Je tournais ensuite la tête vers l'objet contre lequel je m'étais violemment aplatie. C'était le climatiseur que je cherchais. A croire qu'aujourd'hui, ma chance était à son apogée, chose impressionnante chez moi. Je repartis pour chercher quelques uns de mes outils et commençais à réparer le tout. Par rapport à mon travail datant de quelques heures, celui-ci fut assez bref et rapide. La climatisation revint dans le bâtiment B.

Fière de mon travail, je m'asseyais sur une chaise et déposais mes affaires sur la table qui me faisait face. J'étais extrêmement fatiguée de ma dure journée de non-labeur et baillais. Je me demandais quelle heure il pouvait bien être et avais la flemme d'aller demander à quelqu'un. Je posais ma tête entre mes bras, sur la table et fermais lentement les yeux. Je fis le vide dans ma tête et commençais à faire le grand tri de toutes mes pensées. Je repensais soudainement à Akizumi et ouvris brusquement les yeux. Son sourire me manquait encore. Sa présence aussi, ainsi que ses paroles réconfortantes. Je refermais encore les yeux et m'endormis pour de bon. En rêvant, je revis le visage de ma sœur. J'aurais qu'elle soit encore en vie.. Je me réveillais quelques minutes plus tard et entendis des bruits de pas. Qui cela pouvait bien être..?

Invité

Miki voulait à tout prix récupérer un ventilateur pour sa chambre , où il faisait de plus en plus chaud au fil de l'été . La jeune fille ne supportait plus la moiteur de son corps au réveil et l'odeur des jeunes filles transpirantes dans sa chambre réveillait son obsession deux fois plus qu'à l'ordinaire . C'est ainsi que la demoiselle traîna longuement dans les couloirs à la recherche de quoi que se soit sui puisse faire de l'air , c'est ainsi qu'elle en vint à penser à la salle des ingénieurs , il y traînait tout le temps pleins de vieilleries et un climatiseur , de 150 ans ou pas , ferait l'affaire . Miki rentra donc dans la pièce bruyamment à moitié en arrachant la porte il faut l'avouer et trouve une jeune fille à moitié endormi , Miki lui trouva le regard mélancolique et reste plantée face à elle la fixant dans le blanc des yeux . Après quelques minutes intensives de fixation , Miki referma violement la porte restant de dos face à la jeune fille se mordant la lèvre supérieure nerveusement .

M**** de m**** qu'est-ce qui m'avait prit de me ramener dans cette foutue pièce ! IL fallait que je tombe sur une fille coeur , blonde en plus purée elle est blonde ! Je fais quoi maintenant , je lui parle ? Nan je ne lui parle pas . Je transpire je le sens , j'aime pas ça . Il me le faut ce ventilateur mais à quel prix !

Miki se retourna donc vers la jeune fille inconnue et lui dit :

Ventilateur .

D'une traite , c'était sortie de sa bouche de façon compulsive . Il lui avait fallu trois minutes de réflexions intenses pour un maigre petit "ventilateur" . C'était la totale , déjà qu'elle devait passer pour une gothique avec ses fringues noires et maintenant pour une mongolienne .

J'étais toujours dans mes pensées. Les visages des personnes que je connaissais apparaissaient dans mon esprit, puis disparaissaient quelques secondes plus tard. Il commençait à faire un peu chaud dans cette pièce, bien que le ventilateur soit en marche. Ma main bougea sur la table et attrapa une clé à molette. Je la levais et la lançais sur la machine à côté de la personne que je n'avais pas encore remarqué. L'air reprit de sa fraicheur et c'est en m'étirant que je me levais. Je baillais pendant quelques minutes et dis d'un air exténué.

A croire que rien ne marche dans cette fichue salle et à croire que je suis le seul ingénieur à faire mon put*** de travail.

C'est à ce moment que j'entendis une voix nommant "Ventilateur". Je me retournais et remarquais enfin la jeune fille.

*Mmm.. une noire..*

Je fis un grand sourire.

Un ventilateur, c'est ce que vous désirez?

Je soupirais légèrement et lui fis un signe pour lui dire de patienter. Je me mis alors à la recherche d'un ventilateur. Où pouvait-il bien être? Il devait bien y en avoir un quelque part, bon sang! Je m'allongeais sur le sol et passais en dessous d'une des machines. Je me faufilais avec beaucoup de difficulté, mais réussi tout de même à atteindre l'autre côté. Et oui, le seul moyen de passer était ce passage très étroit. J'atteignais donc le fameux côté de la pièce. C'était assez grand, mais tellement poussiéreux! A croire que jamais personne n'avait nettoyé ce coin-là de la salle. Je repassais vite fait en-dessous de la machine pour aller chercher du nettoyant et un chiffon. Je frôlais soudainement la jeune fille en revenant et retournais du côté poisseux et sombre pour y faire le ménage. Cela me prit environ 40 minutes pour y ranger les affaires qui traînaient et rendre l'endroit magnifiquement beau. Je me rallongeais donc sur le sol enfin propre et retournais de l'autre côté. Sachant que j'ai une mémoire de poisson, je vis la fille et lui demandais en souriant.

C'est pour quoi?

Je la fixais avec mon sourire d'ange ignare et naïf.

Invité

Après avoir annoncer d'une traite qu'elle désirait un ventilateur , la blonde disparut en dessous d'une machine en souriant ... Pensant au départ qu'elle l'avait oublier Miki se racla la gorge espérant la voir se retourner vers elle , mais non , la demoiselle était complètement ailleurs les gestes vifs face à un gros bordel et beaucoup de poussières . Miki , fatiguée de rester debout , s'allongea carrément sur la table la plus proche et commença à fredonner doucement , trouvant décidément le temps de plus en plus long . La demoiselle observa le plafond de la pièce longuement , remarquant chaque faille , chaque petit bout du plafond qui pendait . Les murs étaient abimés c'étaient évident , mais pourtant , Miki se sentait bien , elle même bercer par sa propre chanson elle ferma les yeux se sentant planée , comme sous l'emprise de la drogue .
La voix claire et haut perchée de la petite blonde tira Miki de ses pensées sombres et la fit se rasseoir d'un coup , manquant de tomber à la renverse .

C'est pour quoi?

Je te l'ai dis tout à l'heure ... s'impatienta Miki d'un tont peu aimable .

Peu aimable à l'ordinaire il faut le dire , Miki l'était encore moins tant la chaleur mélanger à l'odeur sinistre de la poussière qui emplissait toujours la pièce malgré les effort de l'ingénieur . il lui avait déjà fallu attendre 40 minutes , il était hors de question d'attendre plus longtemps .

Garde ton calme Miki , il est inutile d'enclencher les hostilités , la vue de cette blonde souriante et membre des coeurs me donne la gerbe ... Mais pour une fois que quelqu'un me parle comme à un être humain et pas une proie je ferais mieux de me radoucir .

Je continuais de la fixer avec mon petit sourire mignon. La jeune fille était complètement absorbée par l'environnement dans lequel nous étions en ce moment. Elle regardais attentivement le plafond, par curiosité je fis de même et remarquais tout pleins de fissures et de morceaux de plafond qui pendaient. Mon Dieu! Il fallait à tout prix rénovait ce lieu! J'avais l'impression qu'il allait nous tomber dessus d'une minute à l'autre.. Je baissais mon regard en entendant sa voix résonnait dans mon esprit.

"Je te l'ai dis tout à l'heure."

Apparemment, j'avais encore fait une absence.. J'avais soudainement oublié ce qui s'était passé en voyant le désordre et la poussière. Je me baissais pour lui présenter mes sincères excuses en essayent de trouver quelque chose à dire. Ce n'était pas vraiment ma faute quoi.. Je me retournais d'un air mélancolique et entrepris de fredonner lentement une douce chanson. Il se baissa près d'une table et commença à poser des affaires à côté d'elle. Je pris un sac dans mes mains et me relevais pour ensuite m'approchais de la jeune fille. J'évitais de croiser son regard. Pleine de honte, je déposais le petit sac sur la table en levant un peu la tête vers elle. Je sortis un petit ventilateur cassé. Je m'asseyais sur le bureau et sortis une clé à molettes. Je me mis en tailleur et réparais silencieusement l'objet.

*Ça m'est une nouvelle fois arrivée..pourquoi?*

Je fermais les yeux en sentant une fine brise soulever mes cheveux blonds. Le vent avait ouvert la porte. Je rangeais la clé dont je venais de me servir et lui tendis l'appareil.

Tiens, normalement il fonctionne à nouveau.

Je fixais la table tout en le lui donnant d'une main tremblotante. Peut-être allait-elle le refuser.. C'est vrai que cette machine était assez vieille. A sa vue, je pourrais dire environ 10 ans. C'était très vieux pour un objet comme celui-ci. Et, l'avoir réparé revenait du miracle, sans vouloir trop me vanter.. Je levais un peu plus mon regard et atteignais enfin ses yeux.

Invité

Miki était tout d'abord subjuguer par l'amabilité de la jeune fille qui lui souriait gentiment . Son sourire paraissait irréel et à la fois plein d'excuses .

Tiens, normalement il fonctionne à nouveau.

La jeune fille fixait la table , lui tendant un ventilateur d'une dizaines d'années . Il avait beau avoir un aspect assez ragoutant , Miki prit le ventilateur et soutint son regard . Des grands yeux bleus clairs , des cheveux blonds dorés . Une membre des cœurs à l'état pure . Depuis son arrivée à la " Pink Cage " , Miki n'avait pas aligner plus de deux mots avec qui que soit et était particulièrement insupporter par les filles du genre de celle qui était face à elle . Miki tourna alors les talons , la porte était ouverte , sans doute n'était-elle pas insensible au vent ... Mais en cours de route la jeune fille changea d'avis et referma la porte , elle posa le ventilateur sur la table et prise d'un élan de sympathie rare voir exceptionnel elle tendit la main et respira un grand coup avant de débiter à une vitesse hallucinante :
Miki Nakamura . Membre des Piques .

Tremblotant Miki attendait une réponse de cette inconnue ne comprenant pas elle-même quelle motivation extérieure avait t-elle put trouver pour en venir à devenir sociable de son plein gré .

*Il ne manquerait plus qu'elle ne me serre pas la main ... C'est moi aussi avec mes pulsions qui se réveillent de plus en plus . Est-ce que finalement j'ai envie de lui parler ? Ne serait-ce t-il pas plus simple de rebrousser chemin ? *

Je me noyais à nouveau dans mes pensées les plus profondes. Je ne savais pas quoi faire, ces oublis et ces absences m'arrivaient de plus en plus souvent. C'était un vrai désastre. Je fermais les yeux en soupirant. Elle prit le ventilateur en l'examinant. Elle se leva et se dirigea vers la porte pour la refermer et pour revenir vers moi. J'étais étonnée. Je me demandais ce qu'elle faisait. Une de mes mèches tomba sur mon visage, me cachant l'œil droit tandis que je me mis à fixer silencieusement le vide. Je descendis de la table pour pouvoir sur une des chaises qui se trouvait à côté de moi. Posant mes mains sur mes genoux, je l'entendis prononcer quelques mots avant qu'elle ne commence à me dévisager en attendant que je lui donne une réponse.

Miki Nakamura. Membre des Piques.

Lorsque sa phrase atteignait mes oreilles, mon regard se dirigea vers le sien. Mon visage s'était en quelque sorte éclairci. C'est vrai que, depuis la mort de mon seul ami de l'institut, personne ne m'avait jamais adressée la parole, ou plutôt, je ne m'étais jamais approchée de qui-que-ce-soit. Je la fixais sans rien dire, me demandant quoi faire. Je n'avais vraiment plus du tout l'habitude de parler à quelqu'un. Je me mis à rougir, ne sachant pourquoi. Je commençais à enrouler mes cheveux autour de mes doigts en me questionnant. Je pris une forte inspiration et expira de la même manière pour sortir ma réponse rapidement.

Hitachiin Yumi. Ingénieure..des Cœur.

Mon cœur battait la chamade. J'avais l'impression que j'allais faire un malaise tellement je me sentais mal à l'aise. Je me demandais ce qu'elle allait dire après cela. Ce début de conversation m'avais l'air complètement désastreux.. Je me disais "Try again.." dans la tête. Ces mots allaient et venaient dans mon esprit. Je les entendais toutes les secondes. Je me calmais un peu et décidais que c'était à mon tour de dire quelque chose. Je sortis la première chose qui me vint à l'esprit.

17 ans..

Je baissais les yeux en posant mes mains sur la table située devant moi. Qu'allait-elle dire.. Allait-elle m'envoyer paitre.. Je redoutais sa réaction. Je ne savais pas comment agir avec elle. Je voulais me montrer la plus gentille, aimable possible. J'avais très peur d'être rejetée.. Je me mis en boule, débordant un peu de la chaise et posais ma tête contre mes cuisses en lui jetant quelques regards timides et embarrassés.