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| Visite impromptue … [PV] | |
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Matsu Ikeda Infirmière de la Pink Cage
Citation : Nous ne pouvons pas aimer complètement la vie, si nous n'acceptons pas d'abords la mort...
Personnage Âge: Un âge précis... Orientation Sexuelle: Situation Amoureuse: Comment peut-on tomber amoureux ?
| Sujet: Visite impromptue … [PV] Lun 13 Juil - 21:59 | |
| « - Tu crois que je vais pouvoir m’amuser demain ? »
Aucune réponse… Ce qui n’avait rien d’anormale, car comment moi, un simple ordinateur pourrait répondre à ma propriétaire ? Je ne possède ni bouche, ni cordes vocales pour cela. Pourtant, parfois j’apprécierais en avoir, peut-être qu’ainsi je pourrais l’aider d’une autre manière que je ne peux le faire actuellement. Par contre, je ne suis pas certain qu’elle, de son côté soit vraiment d’accord pour que je puisse lui répondre… La connaissant, elle m’abandonnerait peut-être si cela venait à arriver.
Mais revenons à ce qui l’a poussé à me poser une telle question. Question qui soit dit en passant n’est jamais bien rare venant de sa part, vu qu’il lui arrive facilement de s’ennuyer en un rien de temps. Seulement, là, cela faisait deux jours qu’elle n’avait rien noté de bien attrayant à observer à la Pink Cage. Ces instants de calme ne durait pas bien longtemps, elle le savait assez bien depuis qu’elle était descendu dans ce complexe, mais cela ne l’empêchait pas de trouver par instant le temps long. Elle n’aimait pas attendre…
Bon, pour l’instant, il était tard et elle ne chercherait pas à combler son manque d’activité avant quelques heures de sommeil bien mérité. Car oui, elle était fatigué, cela faisait plus d’une quarantaine d’heure qu’elle n’avait pas dormi, ayant mené quelques petites expériences dans son laboratoire personnel et avec ce qui lui était permit d’avoir grâce à l’extérieur. Elle s’était donc montré assez absente de l’infirmerie toutes ces dernières heures, mais cela n’avait pas vraiment d’importance, vu qu’elle avait toujours accès au vidéo de surveillant de la Pink Cage depuis ce laboratoire privée et qu’elle aurait tout de suite sut si un des sujets de l’expérience principale avaient eu besoin de ses soins.
Et là, à la fin de tout cela, elle était revenue dans l’infirmerie et s’était laissé tombé sur un des lit blanc et soigneusement mit au carré. Me parlant tranquillement comme à un ami, jusqu’à sombrer dans un sommeil des plus réparateurs. Il était 5h du matin…
Son sommeil dura… Un sommeil qui ne se peuple que bien trop rarement de rêve, même si elle ne s’en plaint pas, préférant largement un sommeil profond et sans rêve qu’un sommeil rempli de rêve plus idiot les uns que les autres. Vous vous demandez peut-être si elle n’est pas hanté par quelques images de son passé et si elle ne fait pas de cauchemar à cause d’eux ? Et bien, non… Peut-être que cela est étrange, mais elle n’a jamais regretté le moindre de ses actes, ce qui fait qu’elle est tout à fait en paix avec la soi-disant conscience que nous sommes tous sensée posséder.
Le cœur de l’après-midi arrivé, et elle ne s’était toujours pas réveillé, même si elle avait déjà eu son quota d’heure de sommeil minimum. Donc, même si cela ne se voit pas vraiment, je pense qu’elle est actuellement plus dans un demi-sommeil volontaire qu’un véritable sommeil, attendant simplement l’envie de se lever pour ouvrir enfin les yeux.
La quinzième heure du jour allé arriver à son terme lorsque quelqu’un franchit la porte de l’infirmerie. Matsu étant toujours allongé de tout son long sur un lit. Dormait-elle toujours ? Pour l’inviter du jour, cela ne pouvait pas être évident de le savoir… Car bien que son corps et sa tenue un peu froissé laissait à penser cela, il était impossible à cause du bandage qui couvre ses yeux de voir ce qu’il en était vraiment. L’invité s’approcha de la belle endormit, s’approchant même peut-être trop près d‘elle…
Et ce qui devait arriver, arriva, Matsu attrapa soudainement l’invité au col d’une main sûre et ferme, et de l’autre, elle tenait un de ses nombreux scalpels qu’elle plaça rapidement au niveau de la gorge de l’intrus.
« - Et bien, et bien… Que c’est vilain d’interrompre le paisible sommeil de quelqu’un. J’espère que tu as une bonne raison à ta présence ici. »
Dans ce genre de situation, c’était presque un soulagement de ne pas pouvoir croiser son regard, car le ton de sa voix était bien amplement suffisant pour imaginer que s’il ne lui répondait pas correctement, sa vie pouvait être en danger. Enfin, c’était l’impression qu’elle donnait, mais elle n’allait quand même pas tuer aussi facilement ses si précieux sujets d’expériences. Par contre rien ne garantie qu’elle ne puisse pas les abimer un peu… Juste un peu, c'était possible, non ?
[Bon, je sais, c‘est moins impressionnant que ma fiche et aussi peut-être un peu plus brouillon sur les bords, mais je ne suis pas une machine à inspiration permanente.] | |
| | | Masami Kumagaya Echangeur Rouge [Fondateur]
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Personnage Âge: 15 ans Orientation Sexuelle: Homosexuel(le) Situation Amoureuse: Un petit faible pour Arashi-sempaï
| Sujet: Re: Visite impromptue … [PV] Lun 20 Juil - 22:16 | |
| Un puissant bruit résonna dans les couloirs du bâtiment, faisant presque trembler les murs. On aurait pu croire à un séisme ou même à une attaque terroriste. Mais heureusement pour les résidents de la Pink Cage, il ne s’agissait de rien de cela. C’était seulement le gargouillement tonitruant de l’estomac d’un élève, vide depuis presque deux jours entiers. Un second grondement et l’étudiant en question, un petit blondinet d’une quinzaine d’année crût défaillir. Posant sa main contre le mur, il sentit ses jambes céder sous lui. Ce régime forcé ajouté à cette chaleur incroyable lui faisaient tourner la tête. Sa vision commença à se troubler et le garçon perdit connaissance au beau milieu du couloir.
¤ La veille, il avait déjà commis une infraction en refusant d’obéir à l’ordre d’un ingénieur qui lui incombait d’embrasser ce dernier, avec la langue en prime. Au lieu d’un baiser humide, le pervers avait eu droit à un coup de pied bien placé. Masami avait beau avoir l’air fragile, il n’allait pas laisser un affreux adolescent boutonneux souiller ses lèvres encore vierges. Il avait bien en tête une idée de la personne à qui il voulait les réserver mais pouvait-il seulement se l’avouer ? Il se sentait attiré par les garçons et pourtant, il niait l’évidence avec une incroyable volonté. Certaines fois, il se demandait d’où lui venait ce terrible acharnement. L’intolérance ? La peur du regards des autres ? Dans le campus, rien de cela n’existait. Coupé du monde, les enfants ignoraient tout des tabous et de la haine qu’on portait parfois aux personnes différentes. Alors quelle pouvait bien être la cause de cet entêtement ?
Et puis, aujourd’hui, alors que ses ennuis allaient enfin se terminer, voilà qu’il écopait d’une nouvelle punition. Ce satané Kamui avait lancé à son encontre une attaque pernicieuse, et lui, fonçant dans le piège la tête la première avait répondu à cette provocation. Il avait sciemment détruit l’objet qu’il était censé remettre au président enfreignant ainsi l’un des commandements fondamentaux de sa fonction d’échangeur. C’est ainsi que l’impitoyable sanction tomba une seconde fois. Exclu de la cafétéria ainsi que des autres salles scellées de tout le complexe, Masami ne pouvait à présent que patienter sagement jusqu’au surlendemain.
« - Fait chier ! Je suis en vrac, moi … » dit-il à haute voix.
Après cet événement, le chanteur avait patienté plusieurs heures dans son petit box. Accablé à la fois par cette température à affoler le mercure, mais aussi par toutes ces émotions passées qui resurgissaient soudain, il dût malgré tout continuer à travailler. Les élèves défilèrent tout le reste de l’après-midi afin de retirer leurs effets personnels ou en déposer. A moitié amorphe, le garçon exécutait chacun de ses gestes habituels avec une lenteur et une maladresse qui ne lui était pas familière. Les « clients », trop concentrés sur leurs petits trésors ne remarquaient pas le teint livide du blondinet, son regard absent et sa bouche pas entièrement fermé. Non, ils ne voyaient vraiment rien. N’épargnant pas ce pauvre Masami qui ressemblait de plus en plus à un zombie au fil des heures, ils l’obligèrent tant bien que mal à terminer ce qu’il avait commencé.
Enfin, la journée toucha à sa fin et le frère d’Akizumi, complètement à plat, put souffler un peu. Il devait avouer qu’il ne se sentait vraiment pas bien. Saisissant un miroir dans l’un des tiroirs, il regarda les traits misérables de son pauvre visage. Quelle affreuse mine il avait … S’aidant de ses doigts, il releva ses paupières fatiguées, mais ne réussit qu’à se trouver plus effrayant encore. S’extirpant de son siège, le cadet des Kumagaya se décida à aller à l’infirmerie. Ikeda-san serait peut-être assez clémente pour lui filer un petit remontant car là, quelque chose n’allait vraiment pas. Il avait pourtant plusieurs fois résister à deux jours entiers de jeûne mais imaginer un jour supplémentaire de supplice lui faisait tourner de l’œil. Jamais encore il n’était parvenu à une punition aussi lourde
« - Mangeeeeeer ! »
Prenant tout de même le soin de fermer la porte derrière lui, Masami descendit hâtivement les escaliers en puisant dans ses dernières forces. Dévalant les marches à une allure qu’il avait du mal à contrôler, il laissa ses doigts glisser le long de la rampe, prêts à s’y cramponner au cas où il finirait par déraper. Triomphalement, il arriva enfin au premier étage où se trouvait les appartements de la plus terrible des infirmières. Le garçon se souvenait encore parfaitement de la journée où il avait rencontré Matsu-san pour la première fois. Le jour de la mort d’Akizumi … Descendue du ciel, elle s’était approché de la dépouille et y avait irrespectueusement donné un coup. Avait-il rêvé ce jour là ? Son geste avait-il été volontaire ? Longtemps la question lui avait taraudé l’esprit. Mais, en y repensant, si Kamui n’avait pas assassiné son frère, cette scène non plus n’aurait jamais eu lieu. C’était donc une fois de plus, Shirogane-san le fautif. ¤ | |
| | | Matsu Ikeda Infirmière de la Pink Cage
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| Sujet: Re: Visite impromptue … [PV] Mar 21 Juil - 22:02 | |
| Un élève, un sujet du complexe souterrain pénétra dans l’infirmerie, perturbant la fin de son sommeil réparateur… Bon, il faut bien le dire, elle n’allait pas tarder à s’éveiller d’elle-même, mais quand même, ce n’était pas une raison pour la déranger alors qu’elle se reposer tranquillement de toutes ses longues et dernières heures de travail.
Malheureusement, le plus surpris des deux ne fut pas l’infirmière, mais plus le jeune homme qui se retrouva en une fraction de seconde prisonnier de l’emprise de Matsu au niveau de son col, ainsi que menacer d’un scalpel bien tranchant qui semblait vouloir s’en prendre à sa carotide toute proche. Puis, d’une façon sans doute un peu rude sur les bords, elle lui demanda des explications pour cette intrusion non désiré dans ses quartiers. Une question qui sembla décisive pour la survie du gosse qui tremblant se mit à lui répondre sans tarder.
« - Dé… Désolé de… vous…vous avoir réveillé… »
Le jeune garçon avala difficilement sa salive avant de continuer sur sa lancé…
« - Il… Il y a… un corps… étendue… couloir… juste…juste là… »
Finit-il par lui révéler à grande peine, tout en pointant vers la porte de l’infirmerie. Matsu sourit au sujet avec douceur avant de ranger son scalpel, et de lui répondre cette fois-ci avec une chaleur qui contraster complètement avec le ton employé dans sa première phrase.
« - Tu vois, ce n’était pas compliqué. »
Elle lâcha enfin prise sur le col de son vêtement et le gosse libérait en profita pour filler sans demander son reste, laissant Matsu retomber sur le dos et sa couche du jour en un soupir.
« - Il est sens doute temps que je reprenne mes fonctions d‘infirmière… Tu crois que c’est encore un corps mort Mister T ? Oui, tu en doute comme moi, sinon, il y aurait plus de remue-ménage que ça. »
Portant une main à son front dans une respiration des plus calmes, la jeune femme ne semblait pas montrer un grand empressement à aller vérifier les dires du jeune fuyard. Mais elle se redressa quand même pour finir par se lever avec une tranquillité certaine. S’étirant de cette nuit réparatrice avant de se diriger vers la porte de l’infirmerie… De là, elle regarda tout d’abords à droite, puis ensuite à gauche et ses yeux tombèrent sur une masse informe au bout du couloir. Le gosse ne lui avait pas menti…
Se dirigeant vers le corps inerte, elle l’observa un instant, étaler là face contre terre à ses pieds, avant de le retourner sur le dos grâce à un de ses pieds. Une fois le gamin sur le dos, elle regarda son teint quelque peu livide, remarquant aussi que sa cage thoracique montait et descendait au rythme d’une respiration régulière. Il ne devait rien avoir de bien grave, dommage pour elle, qui finit par devoir s’accroupir pour mieux évaluer l’état général du sujet inconscient avant de penser à le déplacer.
Ceci fait, elle se releva en gardant en main le poignet du gosse. Et c’est de cette manière, en le tirant par le bras comme si elle ne trainait qu’un simple petit sac nonchalamment, qu’elle l’amena jusqu’entre les murs de l’infirmerie. Arrivé près du deuxième lit, elle empoigna de son autre main le haut vestimentaire du sujet pour le soulever et le coucher sur le lit blanc. Puis, avant de s’éloigner du corps quelques petites secondes, elle regarda le tatouage qui lui correspondait et ainsi connaitre plus facilement son identité. Allant fouiller dans les dossiers médicaux de l’infirmerie pour trouver celui du jeune garçonnet.
Bien sur, ne vous y méprenait pas, ses dossiers ne compromettent en rien le projet de l’Institut, donc même s’ils tombaient entre les mains de curieux, il n’y verrait rien de plus que ce que tout le monde peu savoir. C’est-à-dire, l’identité du sujet (nom/prénom/rang/âge/groupe sanguin) ainsi que des renseignements médicaux, comme les allergies ou problème médical particulier qu’il a eut par le passé et seulement depuis son arrivé dans le complexe de Pink Cage (bras cassé/entorse/maladie/…)
« - Peux-tu m’expliquer pourquoi ces gosses ne prennent pas, plus soin de leur corps ? Oui, tu es comme moi sur ce coup là… »
Après cette petite prise de parole à mon intention, Matsu se dirigea vers l’armoire à pharmacie et en sortie une poche comme celle pour le sang, mais celle-ci renfermait un tout autre liquide d’une couleur translucide. Elle alla accrocher cette petite poche à une des crochets situer jute au dessus du niveau du lit pour ensuite y relier un fin tube qui se terminait par une aiguille. Aiguille qu’elle enfonça dans la chair du bras de l’enfant pour atteindre la veine principale avec une telle délicatesse des plus précise que même s’il avait été réveillé, il n’aurait rien sentit du tout de l’action de l’infirmière.
Quand tout cela fut mit en place correctement, elle laissa le liquide s’écouler à petite goutte dans le tube pour qu’il puisse rejoindre le corps inerte du sujet Masami. Puis elle alla remplir un verre d’eau et y versa le contenue de trois petit sachets. Ce dernier acte fait, elle revint au chevet du gosse et s’assit aux bords du lit, faisant glisser avec douceur et du bout des doigts quelques mèches qu’il avait sur le visage, tel une mère regardant son enfant endormi avec amour…
Mais comme il restait inconscient, ses yeux clos, elle finit par lui envoyer une bonne paire de baffe, une pour chaque joue pour ne pas faire de jalouse. Et ainsi, elle finit par le voir ouvrir les yeux… Gardant, malgré la rudesse de ce réveil provoquait, un fin sourire plein de chaleur.
« - Bon retour dans le monde des réveillés, bel au bois dormant… »
Par contre cette petite phrase, n’était pas que chaleur, car malgré cette apparence première que la réplique avait, on pouvait facilement deviner que cela caché un tout autre ton… | |
| | | Masami Kumagaya Echangeur Rouge [Fondateur]
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| Sujet: Re: Visite impromptue … [PV] Ven 24 Juil - 0:28 | |
| Il fait si noir … S’il vous plait, laissez-moi un peu de lumière … S’il vous plaît …
Oui, il faisait bien sombre dans la tête de Masami. Evanoui aux portes de l’infirmerie, le garçon avait fini par s’égarer dans sa propre âme, se laissant voyager dans le monde de ses souvenirs. Tous ces morceaux de vie enfouis au fond de son esprit. Ses yeux clos ne pouvaient rien voir de ce qui se trouvait tout autour de lui. Même ses oreilles ne lui faisaient pas parvenir ni les sons, ni les voix qui s’élevaient un peu plus loin. Matsu traîna le garçon endormi jusqu’à son antre où elle l’installa sur un lit.
Il avait l’air tellement paisible, allongé aussi confortablement. Même Ikeda-san semblait attendrie par l’état de béatitude complet dans lequel était plongé Masami. Mais à part Mister T, personne ici n’avait pu assister à cette scène mémorable, digne de figurer dans les annales de la Pink Cage. Tandis que la jeune femme consultait le dossier de son patient, la respiration de ce dernier s’agita quelque peu. L’esprit de Masa-chan venait d’entrer dans un souvenir désagréable. Heureusement pour lui, l’infirmière lui asséna rapidement deux gifles cinglantes qui le réveillèrent sur le coup.
Ses yeux clignèrent plusieurs fois, avant de s’habituer à la forte luminosité qui éclairait la pièce. Penchée au-dessus de lui, tel un carnassier devant son déjeuner, le Joker Noir lui adressait un regard intense que l’étudiant ne sût pas interpréter. C’était la première fois qu’il venait dans cet endroit. Jusqu’à l’arrivée de la directrice et de sa complice, cette salle était condamnée. Maintenant, elle était dotée de grosses machines réfrigérantes et de mystérieux caissons de tailles diverses. En plus de cela, l’infirmerie était juxtaposée à une seconde salle plus grande encore, mais seul le tatoo de la terrifiante Matsu permettait d’y accéder. L’adolescent, comme beaucoup d’autres de ses camarades du campus ignorait bien entendu l’existence d’un tel endroit. Et c’est pourquoi, il ne se demanda bien où pouvait bien se trouver la porte qui menait à cette fameuse pièce.
« - J’ai dormi longtemps ? » demanda-t-il sur un ton neutre à sa charmante interlocutrice.
Il ne chercha même pas à crier sur Matsu-san comme il l’aurait fait sur n’importe quelle autre personne qui lui aurait laissé la marque brûlante de deux baffes sur chaque joue. Cette femme était trop givrée pour que cela ne serve à quelque chose. Et puis, il ne se sentait vraiment pas d’humeur à s’emporter. Non, il n’en avait pas la force. L’injection que lui avait fait la généticienne avait beau fonctionner à merveille, il fallait encore lui laisser du temps pour faire correctement effet. Le chanteur ne serait pas opérationnel avant un petit moment encore.
« - C’est ma deuxième infraction en deux jours … En plus, j’ai sauté le p’tit déj pour ne pas arriver en retard aux cours. Je meurs de faim ! » expliqua-t-il.
Pourquoi consentait-il soudain à adresser la parole à cette adulte ? Il savait pourtant bien qu’elle était cinglée. Son sourire avait beau être soudainement devenu chaleureux, la biologiste n’en demeurait pas moins inquiétante. Avec ses bandeaux sur les yeux, on pouvait d’ailleurs se demander si elle y voyait quelque chose. D’ailleurs, les rumeurs allaient bon train dans le journal du campus concernant la raison qui obligeait la doctoresse à porter constamment ces pansements sur ces yeux. Certains racontaient qu’on les lui avait arrachés et qu’il ne lui restait que deux orbites sanguinolents.
Masami quant à lui, ne savait quoi en penser … Il regarda d’un air absent la poche qui était reliée à son bras comme s’il s’agissait d’une chaîne qui le retenait prisonnier au lit. Il se décida tout de même à changer sa position, un peu trop vulnérable à son goût. S’aidant de l’appui de ses coudes, il se releva un peu afin de s’asseoir sur le rebord du fin matelas. Tête baissée, il observait sagement ses pieds exécuter un régulier mouvement de balancier.
Jambe gauche … Jambe droite … Jambe gauche … Jambe droite …
Durant son sommeil, il avait fait un rêve. Un rêve qu’il avait déjà fait de nombreuses fois auparavant. Il s’agissait d’un vieux souvenir qui datait de la petite enfance. Au début, c’est toujours pareil. Il se trouve dans son ancienne maison. Jusque-là, tout se passe bien. Il reconnaît bien la pièce où il se trouve : c’est sa chambre. Ensuite, il retire sans un bruit la couverture qui le recouvre et la laisse tomber silencieusement sur le sol. Alors, la pointe de ses pieds vient toucher le parquet glacé qui émet un léger grincement. Prudemment, l’enfant s’approche de la porte, et appuie sur la poignée pour que celle-ci s’ouvre. Il tourne sa tête de chaque côté mais non, à cette heure le couloir est bien désert.
Le songe se poursuit de plus en plus doucement au fur et à mesure qu’il se rapproche de la fin. Comme s’il imposait lui-même des barrières à son subconscient afin d’empêcher la scène d’arriver jusqu’à son dénouement. Le corridor venait de s’allonger de plusieurs mètres et le gamin eût beau courir comme un dément, il n’atteindrait jamais le bout. Rapidement, la fatigue le gagna et il poussa un cri en voyant son but lui échapper.
PAAF ! PAAF !
C’était ce moment précis que la cruelle infirmière choisit pour lui donner sa paire de claques. Il ne lui en voulait pas bien sûr de l’avoir extirpé des méandres de ce royaume onirique. Qui aurait bien pu aimer rester plus longtemps dans un endroit aussi glauque et étouffant ? D’ailleurs, il se demandait bien d’où lui venait toutes ces pensées tordues. Comme une évidence, il se remémora immédiatement l’image du cadavre de son aîné au beau milieu de la cour de récréation. C’est vrai que la mort de son grand frère l’affectait énormément. Déjà parce qu’il ne s’agissait nullement d’une mort naturelle et puis aussi, car c’était la personne qu’il chérissait le plus au monde. Compagnons inséparables et ce, depuis sa naissance, Akizumi était devenu pour son cadet aussi indispensable que les membres de son corps ou bien l’un de ces cinq sens.
Alors effectivement non, ça n’allait pas pour Masami Kumagaya. Il n’avait pas mangé depuis bientôt deux jours, il faisait une chaleur monstre dans tout le bâtiment et en plus de ça Kamui lui en resservait une couche. Complètement démuni, le chanteur était aux prises avec ses vieux démons qu’il croyait pourtant avoir vaincu. Qu’avait-il fait cette année à part repousser la terrible échéance ? Le jour où il devrait affronter Kamui … S’il était tellement motivé, pourquoi n’allait-il pas directement affronter le roi de cœur et lui solder son compte une bonne fois pour toutes ?
La peur ?
Oui, mais pas du président ni de ses sbires. C’était seulement celle de commettre l’irréparable, celle de souiller ses mains d’enfant avec le sang d’un être humain … | |
| | | Matsu Ikeda Infirmière de la Pink Cage
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| Sujet: Re: Visite impromptue … [PV] Ven 24 Juil - 21:25 | |
| Voilà qu’elle se retrouvait à s’occuper d’un gosse anémique… Qui jusque là avait été inconscient, mais qu’elle finit quand même par réveiller assez brutalement. Enfin, pour elle, une paire de baffe n’était en rien brutale, bien au contraire. Bon d’accord, ce n’était pas le moyen le plus doux pour ramener quelqu’un dans la réalité de l’éveil, mais moi je sais qu’elle peut être bien plus violente que ça et rarement beaucoup plus douce. Ou ce ne serait qu’un tout petit peu… Cela dépend sans doute de son humeur et de la gravité du cas qui lui fait face. Oui, vous l’aurait comprit, elle serait du style à se montrer bien plus désagréable envers un sujet encore plus blesser ou malade que celui présent sous ses yeux à cet instant. Ne supportant sans doute pas qu’à part elle, il puisse se faire du mal eux-mêmes, à leur corps si précieux que sa défunte mère à su développer… Je dis ça, mais ce n’est qu’une sorte d’idée que j’ai de ma propriétaire que je côtoie depuis pas mal de temps, donc je pense ne pas être trop loin de la vérité, même si elle arrive encore parfois à me surprendre et à remettre en cause ce que je peux penser d’elle quand elle se retrouve dans telle ou telle autre situation.
Matsu observa sans plus un geste, ni d’autres mots, le réveille et la réaction du jeune sujet qui se trouvait dans ce lieu qu’était l’infirmerie. Avait-il dormi longtemps ? Était-ce sa première prise de parole après être tomber dans les pommes..? Suite à cette interrogation, elle aurait plus lui répondre, ne serait-ce qu’une simple phrase, mais elle ne dit rien esquissant qu’un simple sourire en coin… Pour dire vrai, elle ne connaissait pas la réponse exacte puisse qu’elle ne savait pas depuis combien de temps il était étendu là, dans le couloir avant qu’elle ne se charge de lui, mais la vérité caché dans tout ça, c’est qu’elle n’en avait strictement rien à faire.
Le laissant à nouveau reprendre la parole pour qu’il lui raconte le pourquoi de son malaise. Mais avait-il vraiment besoin de lui dire tout ça ? Bien sur, elle ne faisait et n’écoutait jamais vraiment les annonces d’infraction, mais rien qu’avec l’examen rapide de son corps, elle avait su sans difficulté qu’il n’avait pas mangé correctement depuis un moment. N’importe qui d’ailleurs aurait put le deviner, non ? Pendant cette petite explication, elle avait même tourné un instant la tête vers moi, son ordinateur, comme pour me dire : "Tu vois, je te l’avais bien dit.".
Ah désolé, vous vous dites sans doute qu’elle n’ose plus me parler à haute voix dès que nous sommes plus seul tout les deux… Là, je dois vous dire que vous avez tout faux, il est vrai que j’ai bien l’impression qu’elle échange un peu moins de phrases avec moi quand il y a quelqu’un d’autre pour nous écouter, mais ce n’est pas pour autant qu’elle arrête complètement de me parler. Car même si je ne suis pas humain, comme entre eux, il arrive aussi qu’avec ou sans spectateur nous échangions quelque regard et pensé sans utiliser les mots, comme deux êtres pouvant se comprend au-delà des mots… Oups, je n’ai encore parlé que de moi, veillez me pardonner, nous retournons tout de suite à notre histoire principale.
Toujours à l’observer, le sujet se redressa pour s’assoir sur le rebord du lit… Ne lui avait-on jamais appris à prendre soin de lui ? Ce n’était pas parce qu’elle s’était occupé de lui qu’il allait retrouver toute son énergie en un instant. Elle se leva de son assise, pour se mettre face au jeune sujet Masami. Son visage étant baissé, elle se mit accroupit devant lui, et regardant son visage perdu… et ses yeux regardant un endroit, une pensé que seul lui peu atteindre. L’infirmière soupira et leva une de ses mains vers le visage du jeune garçon, lui envoyant une pichenette sur le front pour le sortir de ses pensées.
« - Un gosse de ton âge ne devrait pas autant réfléchir inutilement… »
Elle se redressa ensuite, même si cela ne fut pas complètement, s’approchant dangereusement du sujet pour atteindre le côté de son visage, son oreille et lui murmurer d’autres mots…
« - Voudrais-tu que j’efface tout ce qui semble te hanter..? »
Que voulait-elle dire par là ? La réponse ne venait pas, même si elle semblait sérieuse… Seulement, la douceur de sa voix paraissait peu rassurante. Que pouvait-elle avoir en tête pour faire ce genre d’étrange proposition ? De plus, lorsqu’elle s’éloigna, son sourire n’avait rien de commun avec celui qu’elle lui avait présenté au réveil. Même si ce sourire disparut très vite de ses lèvres, comme s’il n’avait était qu’une subite illusion de notre vision. Es-ce que cela voulait dire, que ce murmure était aussi une illusion..?
Puis, quand elle fut entièrement redresser, elle présenta, le verre qu’elle avait préparé un peu plus tôt, à l’élève de cœur de la Pink Cage.
« - Je sais que tu as faim, mais c’est tout ce que tu auras pour l’instant et temps que la poche ne sera pas complètement vidé de son contenu. »
Après lui avoir passé le verre, elle souleva le menton du sujet du bout des ses doigts fin, le regardant droit dans les yeux, même si cela n’était pas facile à dire avec son bandage.
« - Quand tu l’auras bu, recouches-toi. »
Sa main glissa avec douceur et délicatesse jusqu’à son cou, comme si elle voulait l’étrangler, même si sa main ne mettait pour l’instant aucune pression sur sa gorge… Mais le geste en lui-même était suffisamment explicite et cela malgré le sourire chaleureux qui était revenu se dessiner sur ses lèvres.
« - Car nous ne voulons pas, tous deux, qu’il arrive quoi que ce soit d’autre de fâcheux à ton corps, n’es-ce pas..? » | |
| | | Nichiren Sagara Assistant Noir
Personnage Âge: 17 ans. Orientation Sexuelle: Bisexuel(le) Situation Amoureuse: Pff !
| Sujet: Re: Visite impromptue … [PV] Dim 2 Aoû - 23:56 | |
| Au XVIIème siècle, commettre un crime de respect humain signifiait mépriser le jugement d’autrui. Si tel est le cas, alors notre sujet principal n’était rien de plus qu’un hors-la-loi bravant les autorités du haut de sa magnificence, s’enorgueillissant de la stupidité de chacun et vérifiant à chaque instant cette cruelle vérité encore trop peu connue du grand public : tout le monde est inutile, excepté Nichiren Sagara. Après tout, lorsque cet ignare était venu s’adresser à lui dans l’espoir de déroger à la règle et d’attirer son attention, il aurait dû s’attendre à se faire rembarrer de manière cruelle et sarcastique. Mais le petit garçon avait cru bon d’être plus malin que les autres et était à présent parti vers le mystérieux pays des larmes, laissant couler les flots tumultueux de sa tristesse que Nichiren ne parvenait pas arrêter… Pas plus qu’il ne le désirait, en fait. Le soupir agacé qui s’échappait de temps à autre de sa bouche révélait ce profond ennui qui le saisissait à l’heure actuelle et ses yeux, encore plus insolents qu’à l’accoutumée, pouvait laisser supposer que son cerveau de génie travaillait actuellement à cent à l’heure, envisageant mille et une possibilités de tuer ce jeune avorton. Qu’il était ridicule, le visage rougi et bouffi par les litres d’eau salée qui dégringolaient de ses yeux pour s’écraser misérablement sur le galbe rebondi de sa joue, la bouche tremblotante horriblement déformée par des hoquets incontrôlés et les épaules se secouant sous l’effet des tressautements qui agitaient habituellement quelqu’un saisi d’un gros chagrin ! Qu’il était pitoyable ! Les trémolos de sa voix ne le rendaient que plus stupide encore. Qu’il se taise, qu’on n’en parle plus ! Autour d’eux commençait à se former un groupe de petits curieux qui observait la froideur légendaire de Nichiren et les pleurs tout aussi mythiques du petit. Beaucoup redoutaient le moment où Nichiren se lasserait et enverrait bouler le gamin, le rendant encore plus triste et dépressif qu’il ne l’était déjà. Ca existait, les gens comme ce gamin qui lui faisait face, persuadés que la terre entière était contre eux et si paranoïaques que même le plus proche et le plus fidèle des animaux serait sujet à divers soupçons plus ou moins fondés.
Tuez-le ! Qu’il se taise ! Il souffre, le pauvre ! Allez-vous le laisser s’enfoncer encore plus pitoyablement dans ce miroir brisé qui reflète sa pauvre et minable réalité ? Parce que si Nichiren s’en fichait, ce petit n’était, décidément, pas banal… Croire que le monde était contre lui. Achevez-le ! Et en son for intérieur, Nichiren ne rêvait que de ça. Du moment où il pourrait finir de morceler le miroir si déformé du garçon pour le faire sombrer dans la plus exquise des folies. Oui, c’est un démon. Mais à vrai dire, il se fiche bien de ce que vous pensez. Les chuchotis de la plèbe ne touchent – ni même n’atteignent – le roi perché sur son piédestal.
Il laissa le jeune adolescent à son chagrin, lui lançant un dernier regard chargé de toute sa pitié et toute sa mésestime. Il était aussi laid que les autres. Aussi laid que le reste. Les couloirs colorés de la Pink Cage s’effritaient au fil des jours. Ils devenaient lassants, vieux, et fatigués. Il les connaissait par cœur et ils ne lui apportaient plus aucun intérêt. Peu à peu, il voyait dégouliner le long des salles une répugnante patine de misère, à l’effigie de sa situation. Il prenait conscience de son enfermement et de son ennui… Mais ça valait mieux que l’extérieur et ce qui le composait. A l’extérieur, il y avait l’ombre de la folie qui le guettait à chaque coin de rue, prête à bondir sur sa personne toutes griffes dehors pour lacérer peu à peu sa chair et s’emparer des rennes de ses mondes oniriques, de son esprit. Jamais Nichiren n’avouerait qu’il avait un sérieux grain – même si beaucoup s’en doutait. Il est plus difficile de faire admettre à un fou que la démence le guette qu’à un sain d’esprit que tout va bien chez lui.
Les yeux vaporeusement tournés vers un pays connu de lui seul, Nichiren avait laissé ses pas le guider vers un endroit qu’il ne connaissait que trop bien. Tous les élèves le redoutaient. Dans cette attrayante cage dorée, c’était le point noir qui faisait frémir d’horreur tous les adolescents. C’était le monstre qu’il manquait à ces tunnels souterrains pour être totalement en osmose avec l’image que se faisait Nichiren de la Pink Cage. L’infirmerie. Sans oublier sa délicieuse et si charmante infirmière qui hantait le lieu comme un fantôme s’attache à son vieux château. Elle avait même son boulet à tirer, celui qui rendait les enfants encore plus anxieux : les bandages qui recouvraient si mystérieusement ses yeux. Y voyait-elle ? Les paris étaient ouverts depuis l’arrivée de cette curieuse femme et les sommes n’avaient cessé de grimper depuis. Nichiren avait parié que non. Elle devait être aveugle et possédait un sixième sens qui l’aidait à ne pas se cogner dans tous les murs qu’elle rencontrait. Mais cette conviction, il avait préféré la garder pour lui. Matsu Ikeda était bien l’une des rares personnes à bénéficier d’un semblant de respect venant de lui.
Il pénétra silencieusement dans la pièce et découvrit son Joker favori penché au-dessus d’une frimousse blonde et indéniablement adorable. Il le connaissait celui-là. Qui ne le connaissait pas d’ailleurs ? C’était son frangin qui avait été assassiné il y a quelques temps, ce qui avait eu pour conséquences de rameuter les deux Jokers actuels dans la Pink Cage. Depuis, les rumeurs racontaient qu’il chercherait à se venger. Pour Nichiren, le gosse enquêtait dans la mauvaise direction et vouait une haine ineffable à des personnes qui n’avaient rien fait. Mais tant pis pour lui. Il gâchait amitié et réconfort en pleurnichant et en réclamant justice. La réaction basique d’un faible d’esprit.
La dernière question bourrée de sous-entendus de l’infirmière résonna dans la pièce. Adossé à un mur, Nichiren eut un léger sourire.
« Il serait en effet dommage de gâcher cet adorable poupon. »
Les yeux rivés sur « tête-de-blé » ou encore « L’épouvantail », puisque tels étaient les noms que Nichiren avait gracieusement accordé à ce cher petit, l’assistant observait le nouveau sujet d’expérience du Joker noir. On comprenait aisément pourquoi le noir avait été accordé à l’infirmière et non à sa collègue. Bien trop excentrique et stupide, la directrice ne méritait pas vraiment une telle offre. A priori, celle-ci ne servait à rien. Une décoration de plus pour égayer les lieux.
« … Mais il serait aussi bien regrettable de ne pas en profiter. »
Gentil, joli épouvantail. | |
| | | Masami Kumagaya Echangeur Rouge [Fondateur]
Citation : Il est doux de chanter, mais soyez-en certain : Les lèvres chantent seulement quand elles ne peuvent embrasser. [James Thomson] Fiche : Le jeu du chat et de la souris ♥ A.ffinity P.ass : Secret's of Masami ...
Personnage Âge: 15 ans Orientation Sexuelle: Homosexuel(le) Situation Amoureuse: Un petit faible pour Arashi-sempaï
| Sujet: Re: Visite impromptue … [PV] Mar 18 Aoû - 18:26 | |
| « Aïeuuh ! » cria-t-il surpris lorsque Matsu lui asséna une pichenette au milieu du front.
Le garçon porta sa main droite au niveau de la marque rouge en fronçant les sourcils de stupéfaction. D’abord une paire de claques et maintenant ça ! L’infirmière avait décidé de le torturer ou bien quoi ? Méfiant, le garçon ramena ses jambes sur le lit de fortune et en profita pour reculer de quelques centimètres en arrière. S’il n’y faisait pas attention, c’était un coup de poing qu’il allait bientôt recevoir. Il était grand temps de calmer les ardeurs de cette psychopathe. Mais dans l’état dans lequel il se trouvait, inutile de dire qu’il était à la merci d’Ikeda-san.
L’infirmière vint ensuite susurrer quelques paroles à son oreille d’une voix douce et un brin sensuelle que Masami ne lui aurait pas deviné. Il l’avait imaginé folle, un peu sadique sur les bords mais séductrice, ça jamais … Enfin, de toutes manières, elle avait beau y mettre du sien le blondinet avait toujours été insensible aux charmes de la gente féminine, et ce, malgré sa bonne volonté. Pourtant l’attitude de Matsu parût moins intrigante au jeune frère d’Akizumi que les mots qu’elle prononça. En effet, la femme lui proposa ni plus ni moins une solution à l’enfer dans lequel il était plongé depuis près d’un an.
« - Effacer … ? » murmura-t-il.
Cette proposition des plus surprenantes piqua la curiosité du garçon qui concentra toute son attention maintenant sur la scientifique. Qu’entendait-elle par là ? Etait-elle sérieuse ? Existait-il réellement un moyen de faire disparaître sa douleur ? L’adolescent aurait tellement aimé en savoir plus mais il se doutait bien que la généticienne ne répondrait pas tout de suite à ses interrogations. Telle qu’il la connaissait, elle chercherait à le faire tourner en bourrique jusqu’au moment où il se jetterait à ses pieds pour connaître le fin mot de cette histoire. Pourtant, c’était peut-être grâce à la biologiste qu’il trouverait le salut. Il y avait donc une chance aussi infime soit elle que son interlocutrice puisse l’aider. Dans ce cas, il était prêt à perdre un peu plus de sa fierté en entrant dans son jeu vicieux.
« - Que voulez-vous d … »
Il n’eût pas le temps de terminer sa phrase que Matsu s’était éloignée afin de lui remplir un verre d’eau. Quelques secondes et elle était de nouveau devant lui, tendant fièrement le gobelet en plastique. En prenant garde de ne pas effleurer la main de la demoiselle, Masami le saisit et le porta à ses lèvres. Quand le liquide se répandit dans sa bouche sèche, il eût l’impression de revivre. Assoiffé, il laissa le flot s’écouler dans sa gorge avec un soupir d’aise. Le temps d’un instant, il relâcha toute la pression qui s’était accumulée en lui et choisit de savourer cet instant. L’esprit ailleurs, il n’entendait pas les pas de Nichiren qui se pressaient dans le couloir.
Quelques instant plus tard, il reposa au sol le récipient sur le dallage blanc et s’allongea confortablement comme le lui avait demandé Matsu. Sa position fit relever imperceptiblement son haut de quelques centimètres, découvrant ainsi une partie de son ventre. Qu’il était mignon dans cette position frivole et un brin provocante. Bien sûr, il ne se rendait pas compte de l’impression qu’il pouvait donner. C’était comme inné chez lui ... Même si depuis la mort de son frère aîné il cherchait sans cesse à combattre cet aspect de sa personnalité, il existe des choses qu’on ne peut changer.
Soudain, la jeune femme posa une main autour de la gorge frêle du blondinet, sans pour autant exercer la moindre pression. Avalant bruyamment sa salive, Masami ne sût trop comment réagir. Du coup, il laissa l’inquiétante infirmière s’approcher une fois encore de lui et prononcer des paroles qui sonnaient comme des menaces. Plus anxieux que jamais, une goutte apparût au sommet de sa tempe gauche et coula sur le côté de son visage. Si la femme continuait à lui faire des frayeurs pareilles, il aurait des cheveux blancs plus tôt que prévu. A cette pensée, il agrippa farouchement le poignet de la doctoresse et la toisa avec méfiance. Il en avait assez de se laisser faire par cette dinde en blouse blanche. Certes, il débordait de ce personnage un charisme et une présence incroyable, mais ce n’était pas une raison pour se laisser acculer de la sorte. Il était grand temps de réagir. Après tout, il avait pris de bonnes résolutions récemment. Hors de question de continuer à jouer aux victimes continuellement. Maintenant que son frère n’était plus là pour prendre soin de lui, il fallait qu’il apprenne à se défendre tout seul.
Bordel ! Ressaisis-toi un peu !
Au même moment, Nichiren fit son entrée dans la pièce. Tournant sa tête vers le nouvel arrivant, Masami l’observa de haut en bas avec une pointe de soulagement. Voilà son sauveur qui arrivait, tel le prince charmant venant le délivrer de l’emprise de l’affreuse sorcière. Hélas, lorsqu’il vit le tatoo sur le dos de la main de Sagara-san, il se souvint qu’il était un alcolyte de Matsu. En clair, il allait être plus difficile encore d’échapper aux griffes de la demoiselle aux bandages. D’un œil intéressé, il décrivit la silhouette de l’Assistant Noir. Sa peau claire s’opposant à ses cheveux d’ébène et son regard sombre, Maza trouva dans l’apparence du garçon un petit quelque chose qui lui rappelait les vampires de cinéma. Et cette ressemblance n’était pas ce qu’il y avait de mieux pour calmer les angoisses du malheureux chanteur.
« - Bon, il est temps d’y aller. A plus ! »
Bien décidé à quitter la pièce avant que la situation ne dégénère, le cadet des Kumagaya réussit à se tenir sur ses deux jambes et s’apprêta à retirer le fil qui était relié à son bras. Bien qu’une infime partie de la poche ait été vidé, il se sentait déjà suffisamment en forme pour regagner sa chambre. Encore fallait-il que ses deux « opposants » se montrent un temps soit peu coopératifs. | |
| | | Matsu Ikeda Infirmière de la Pink Cage
Citation : Nous ne pouvons pas aimer complètement la vie, si nous n'acceptons pas d'abords la mort...
Personnage Âge: Un âge précis... Orientation Sexuelle: Situation Amoureuse: Comment peut-on tomber amoureux ?
| Sujet: Re: Visite impromptue … [PV] Dim 6 Sep - 22:09 | |
| [Encore désolé pour mon absence. Allez, c'est reparti ! En espérant que ça vous convienne. *se sens un peu rouiller face au jeu de Matsu*]
Il semblerait que sa proposition est éveillée un certain intérêt cher le sujet de cœur, ce qui laissa échapper un petit sourire en coin à Matsu. Mais elle n’attendait pas vraiment de réponse de sa part, tel que je la connais, moi son ami, son confident depuis tant d‘année maintenant… Car s’il se décidait un jour d’accepter ce qu’elle lui avait dit pour ‘possible’, il lui en ferait part de lui-même au moment venu et quand l’envie serra suffisamment forte cher ce jeune sujet pour qu’il ne puisse refuser ce qui se trame dans l’esprit de ma propriétaire et dont pour l’instant je ne connais rien. Ce qui ne serait durer bien longtemps, sachant qu’elle finira bien par me parler comme elle le fait toujours. Espérons simplement qu’elle pense à une manière plus évolué que la seule que je connaisse pour effacer la mémoire d’un être vivant. Mais vu qui elle est, son esprit doit toujours être à la recherche de nouvelles expériences à tester ou faire évoluer…
Puis, elle lui passa le verre préparé un peu plus tôt avant de poursuivre et de l’informer à sa manière qu’il ne quitterait pas les lieux tant que le traitement qu’elle lui injectait par intraveineuse ne soit complètement transmis dans son organisme affaiblie.
C’est peu après cette intervention de sa part, et alors qu’elle se redressait, qu’une autre voix retenti, en réponse, dans la pièce d’un blanc immaculé. La jeune femme, qu’elle était, laissa tomber sa tête en arrière pour voir qui avait bien pu venir jusqu’ici… Un autre spécimen de la Pink Cage, ce qui n’avait rien d’étonnant pour dire vrai, car il n’y avait qu’eux ici en dehors d’elle et de ce directeur/directrice. Donc à quoi pouvait-elle s’attendre d’autre ? A rien, c’est évident.
Par contre, je pense qu’elle n’a pas vraiment pris en compte les paroles à proprement dites de l’intrus, car si elle l’avait fait, elle n’aurait pas sourit de cette façon en se tournant vers moi et en m’adressant la parole. Je crois que c’est le ton et ce qu’elle vit lorsqu’elle observa sa façon d’être, ainsi, adosser au mur de son infirmerie qui eurent raison de ce petit moment entre nous…
« Mister T, je pense avoir trouvé ma réponse pour aujourd’hui, espérons seulement que je ne sois pas déçu… »
Mais cette discussion fut bien brève car le jeune anémique se mit à prendre la décision d’y aller sans avoir demander l’autorisation du joker noir au préalable. Une chose qu’il aurait du avoir, si vous voulez en temps que patient, que l’infirmière vous laisse quitter ses murs. Car Matsu n’est peut-être pas un ange de douceur, mais elle est aussi très loin d’être une personne qui laisse partir un être qu’elle soigne avant la fin du traitement qu’elle lui aurait donné. Elle se retourna donc vivement vers le jeune garçon qui s’était remit sur ses deux jambes, le repoussant pour qu’il retombe sur le lit qu’il voulait quitter. Et pour qu’il n’essaye pas de se redresser tout de suite, elle continua dans son mouvement en relevant une de ses jambes et en posant fermement son pied chaussé de talon sur la poitrine du gamin.
« - Où espérais-tu aller comme ça ? N’as-tu pas encore compris que tu devais rester ici jusqu’à la fin de la transfusion ? »
Elle continua à parler, comme si elle n‘attendait pas de réponse de sa part, mais s‘il voulait lui dire qu‘il voulait simplement regagner ses appartements et ne plus être dans cette pièce, qu‘il le fasse. Par contre, je ne garantirais jamais qu’elle accepte, en cet instant précis et vu l’état dans lequel elle avait trouvé ce gosse quelques minutes plus tôt.
« - Donc maintenant fait moi le plaisir de rester tranquille si tu ne veux pas que je te sangle au lit. »
Retirant son pied du sujet qu’elle avait rallongé, elle sembla lancer son bras en direction du nouvel invité dans les lieux. Ce ne fut qu’une fraction de seconde après ce geste des plus vif, que je vis un de ses scalpels se planter dans le mur sur lequel l’assistant des jokers était adossé, juste à côté de sa tête, à peine à deux, voir trois centimètre de celle-ci. Pour quelqu’un que l’on prenait majoritairement pour aveugle, c’était un geste bien précis qu’elle exécuta, sans même prendre le temps de viser au préalable… Mais venant d’elle, rien ne peut m’impressionner, elle a toujours sut jouer de ses scalpels avec une facilité et une grâce qui n’est pas permis à tout le monde. Rabaissant son bras, elle parut d’abords se parler à elle-même d’un air quelque peu amusé…
« - L’infirmerie est vraiment très fréquenté aujourd’hui… »
Pour ensuite et après un faible soupir, adresser directement et enfin la parole au dernier arrivant dans ses quartiers. Un sourire discret venant se perdre sur ses fines lèvres.
« Que me vaut cette nouvelle visite ? Je ne me rappelle pas avoir convié le moindre assistant ici. Aurais-je encore le droit à un autre patient aujourd’hui ? »
Elle n’attendait pas grand-chose de la réponse du dix de trèfle, ne s'attendant pas à ce qu'aujourd'hui non plus il y est une foule de sujets rassemblait à sa porte pour passer entre ses mains. Même si de mon côté, je pense que ce dernier pourrait être un sujet intéressant dans son étude de ses êtres artificiels et c'est peut-être la raison de ce sourire à demi caché qu'elle a. Mais quoi qu’il lui réponde, je pense que les rencontres de ce jour feront du bien à l’ennuie qu’elle n’aime pas ressentir… | |
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