~Kamui Shirogane~ [Roi de coeur] {U.C}

Nom : Shirogane
Prénom : Kamui
Surnom : Kamui-chi, Kamui-san, Shirogane-sama, Président, Boss à la limite.
Âge : 19 ans
Date de Naissance: 31 Mars 2020. Le jour de la fête des pruniers blancs et des cerisiers en fleur.
Signe Astrologique: Bélier
Groupe Sanguin: O Négatif
Orientation Sexuelle : Homme, femme? Il s'en fiche royalement!

Membre du Club Meisei : Fondateur et Président du club Meisei
Rang : Roi de coeur

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Physique :

« Moi? Je suis beau, ça se voit non? Celui qui oserait dire le contraire aurait besoin de lunettes et mériterait un grand coup de pied au cul. »
Le roi de cœur n'a jamais été victime de ce que l'on appelle "un physique banal". Quand il est là, on le voit! C'est clair et net! En même temps, jamais personne ne se risquerait à ignorer Kamui. Qui sait ce qu'il pourrait arriver dans ce cas? Vous risqueriez bien de manger des pissenlits par la racine avant d'avoir eu le temps de vous excuser.

Et en effet, Kamui est beau! C'est un fait, c'est incontestable et reconnu par tous, hommes ou femmes. On se demande d'ailleurs ce qu'il a bien pût faire au bon dieu pour que ce dernier le dote d'un tel physique. Car en fait, plus que beau, c'est un vrai canon! Le pire... C'est qu'il le sait! Et qu'il n'hésite pas à se servir de cet atout. Et puis de toute façon... Comment ne pas craquer face à lui? Est-il réellement possible de résister à ce visage fin et si doux qu'il en parait presque androgyne? Cette peau pâle et diaphane? Et si douce en plus... Une chose est sure: Pas une seule imperfection, pas un seul grain de beauté, pas une seule tache de rousseur disgracieux ou autre boutons ou cicatrices quelconques... Une vrai poupée de porcelaine.

« Le Président? Et bien... Enfin, je ne sais pas quoi dire voyons... Ce qui m'a le plus interpellé chez lui? Hum... Ne le répétez pas hein?! En fait... J'adore ses yeux... Maiiiis! Je vous avez dit de ne pas vous moquer!!! »

C'est vrai! Il s'agit sans doute là d'un de ses meilleurs atouts! Kamui à des yeux magnifiques! Il n'existe pas d'autres mots. D'un améthyste clair et profond, son regard serein et confiant serait capable d'aller vous faire décrocher la lune! Vous connaissez l'expression "Je ne fais pas ça pour tes beaux yeux"? Et bien c'est le genre de phrase que vous ne pourrez jamais prononcer devant lui! Cléopâtre à réussie à manipuler César grâce à son célèbre nez dit-on? Et bien Kamui fait mieux! Son visage d'ange et ses si beaux iris sont capables de faire grimper n'importe qui aux rideaux en un seul sourire -Sourire soi-dit en passant qui ferait fondre le cœur de n'importe quel glaçons-.

Ses longs cheveux soyeux et raides sont d'une étranges couleur violette, la même que ses yeux. Il ne se les coupe jamais! Quel sacrilège ça serait! Sinon, on peut dire qu'il est grand, sans doute dans les un mètre 85, et assez svelte. Ce qui ne l'empêche pas d'être robuste! Il ne tombe presque jamais malade! Il possède aussi une force physique somme toute plus que respectable, et même supérieur à la moyenne. Il est en règle général très attirant, toujours charmeur et charmant, bourré de grâce. Il dégage une impression de sérénité presque étonnante venant de lui. Il aime se vêtir de longs kimono qu'il a moderniser et remis au goût du jours. Ce n'est pas un attachement quelconque aux tradition, juste une envie de sa part. Et de toute façon, qui s'en plaindrais? Ça lui sied si bien ce genre d'habits! C'est un plaisir de le voir déambuler sur le campus ainsi, plutôt qu'avec cet uniforme réglementaire qu'il trouve horrible! Bon, bien sur, il lui arrive de porter autre chose de temps en temps... Par exemple, les costar-cravates! Enfin, revenons à la tenue "quotidienne" du Président... Pour compléter sa panoplie, il se promène toujours avec un éventail blanc frappé aux armoiries de son ancienne famille. Là encore, c'est plus par fantaisie que par respect... quoique... sait-on jamais? Comme il laisse son kimono presque en permanence ouvert sur le torse, il met un sorte de vêtement bleu clair et très moulant. (Sans cette mesure de prévention, il y aurait sans doute des évanouissements et des hémorragies nasales à des kilomètres à la ronde lors de ses sorties... Soyons un peu réaliste...)
Pour finir, Kamui se plait à porter les cheveux attacher en une longue queue de cheval, le tout orné de petites décorations chinoises et japonaises traditionnelle, habilement modernisés.
Autre :
Son tatouage du camp représentant un cœur rouge sombre est surmonté d'une couronne, avec un code barre discret en plein milieu. Ce tatouage se trouve sur le dos de sa main gauche.

Caractère :

Un mot : Complexe ! Voila ce qui définit le mieux Kamui Shirogane. Loin d’être simplet, sa personnalité est horriblement difficile à décrire et à comprendre. Malgré tout, essayons tout de même de cerner un peu le personnage…

« Une chose est sure : Ce type est secret ! Oh, bien sur qu’il est bavard ! Mais il a beau parler beaucoup, il ne dit jamais rien qui le concerne. »

Donc, c’est une personne qui n’aime pas parler de lui ou de son passé… Sans doute est-ce dû à une envie presque maladive de ne pas dévoiler quoi que ce soit sur une faiblesse possible ou un quelconque traumatisme. Vous l’aurez compris : c’est une grande gueule ! Quand il veut dire quelque chose, il ne gêne pas pour le faire. Sans doute peut-on penser qu’il est du genre jovial et toujours de bonne humeur. En fait, il passe carrément pour une personne légère. Et pourtant, loin s’en faut. En effet, en tant que roi de cœur, il prend ses obligations très au sérieux (même s’il a constamment besoin de Sekai pour lui donner un petit ‘‘coup de pouce’’. Il n’en a pas forcement l’air mais c’est une personne sérieuse et très censé.Car en effet, il a la tête sur les épaules et pas ailleurs. Il ne perd jamais son sang-froid et se met rarement en colère. Très serein en général, Monsieur peut être une vraie tête de mule quand il le veut ! Quand il décide quelque chose, il s’y tient. Quand une personne l’intéresse, il est capable de la suivre partout jusqu’à ce qu’il obtienne ce qu’il veut. Une chose en entrainant une autre, il est du coup assez, et même très, fier, même s’il ne veut pas l’admettre. Et donc de même, il aura énormément de mal accepter la situation si jamais il se rend compte qu’il s’est trompé (ce qui arrive de toute façon assez rarement). Donc en plus d’être un acharné, il a aussi sa petite fierté… Et il ne peut supporter que celle-ci soit foulée du pied. Mais bizarrement, ces défauts ne font que contribuer à son magnétisme et à souligner ses qualités. Nous en avons convenu : Kamui est d’un naturel calme et composé. Très doux dans ses manières et ses expressions comme dans ses paroles. Rarement un mot est prononcé plus haut que l’autre. En vérité, il s’efforce de montrer avec brio l’image d’une personne tranquille est sociable, qui ne s’énerve jamais qu’elle que soit la situation et qui garde toujours son sang-froid. En conséquence, il fait son possible pour garder un masque d’impartialité et de bon sens même dans les moments les plus critiques, bien que cela lui coûte fortement parfois. A cause de ça, il peut parfois avoir l’air trop imperturbable est sans cœur. On pourrait presque penser qu’il ne ressent jamais de tristesse ou de colère, et que les mots durs ou les sarcasmes ne l’atteignent pas. Mais souvent il ne s’adit que d’une apparence… Et cela peut parfois être dur à porter, surtout qu’il n’a quasiment personne à qui se confier.

Derrière ses airs de ‘’J’aime tout le monde et tout le monde m’aime », il est en fait assez asocial, et n’aime pas véritablement se lier avec les autres, par peur d’être blessé. Mais là encore, il arrive à habilement camoufler tout ça grâce à la robuste carapace qu’il s’est forgé autour du cœur. A cause de sa famille adoptive, il attache beaucoup d’importance aux traditions, mais fait preuve de mauvaise foi quand il s’agit de l’admettre. Pas maniaque pour deux sous quand il s’agit de lui, il aime l’ordre, la propreté et le perfectionnisme chez les autres.

Mais un point essentiel du caractère du président reste son tempérament hautement volage ! En effet, il aime les rapports physiques et la pratique du sexe, ainsi que la nouveauté. Il est loin d’être un pervers à proprement parler car quand il veut coucher avec quelqu’un, c’est souvent plus par jeu ou passe-temps qu’autre chose. Mais le tout donne une impression de tombeur et de séducteur né qu’il est loin de rechigner à utiliser ! Au contraire, il use de ses charmes aussi souvent que faire se peut. Très tactile, il aime le contact et se sens à l’aise quand il touche les autres. Peut-être que la chaleur humaine le rassure ? Qui sait ? Cela ne fait qu’accentuer cette image. Et puis attention hein ! Homme ou femme, il s’en balance royal !

Au final, Kamui est une personne très agréable à vivre. C’est un ami attachant, un ennemi redoutable. Mais surtout, il est paradoxal et difficile à cerner, et à besoin d’être entouré pour oublier son passé et ses traumatisme cachés.

Talent particulier :

Bon, inutile de le cacher plus longtemps... Kamui est un vrai dieu du sexe! Rare se font ceux avec qui il n'a jamais couché. Il a déjà mis quasiment tout le monde dans son lit ! Et ce "tout le monde" est d'ailleurs loin de se plaindre ! Il est connu pour être un formidable amant et ceux qui refuserait des avances de sa part devraient aller se faire soigner ! Le pire, c'est que les gens n'arrivent même pas à être jaloux de lui. En clair, si jamais un jour il vient vers vous et vous fait une proposition peu catholique, n'ayez pas la bêtise de refuser. De toute façon vous seriez montrez du doigt pendant des jours par les autres élèves et votre vie deviendrait un véritable enfer... Car on ne désobéit JAMAIS au roi de cœur! S'il vous prend un jour l'envie de contester ses ordres, je vous conseille d'aller d'or et déjà acheté une pelle pour creuser votre tombe...
Petit plus: Kamui possède une voix superbe, qui hypnotiserait n'importe qui. Mais pour une obscure raison, il ne chante jamais (su moins pas en public). Certains disent que ce serait en fait par respect pour un certain étudiant de cœur... Mais avec lui, allez savoir! Et de toute façon, l'entendre parler est bien suffisant non?

Ambition :

« Je veux sortir d'ici et rien ni personne ne m'en empêchera !! »
Le but principale de Kamui est de quitter ce campus que les élèves ont rebaptisés d'eux-même "Pink Cage". Il veut plus que tout échapper aux scientifiques et retrouver sa liberté. Contrairement à la grande partie des étudiants, il se fiche de savoir qu'il est un humain naturel ou pas. Du moment qu'il peut voir le vrai ciel, tout le reste lui importe peu.
Plus récemment, un autre désir à commencé à naitre dans son cœur. Le jeune homme souhaite retrouver l'assassin d'Akizumi. Il veut aussi que Masami ouvre les yeux sur la vérité, bien qu'il n'ose pas lui-même lui raconter toute l'histoire concernant son grand frère.

~Kamui Shirogane~ [Roi de coeur] {U.C} 13710576

Histoire :

- Partie I ~ l'enfance -
Année 2020. Dans un laboratoire expérimental du Japon apparait un nouveau-né. Celui-ci est baptisé 02, preuve qu’il est le second bébé né des expériences de scientifiques aux buts obscures. A peine commence-t-il à respirer qu’on lui tatou sur le haut du bras le chiffre symbole de sa naissance. On le nomme Kamui, en référence à son futur destiné au divin. Serait-il celui qui accomplira l’autorité de Dieu ou qui la rejettera ? Voici la base de son prénom… Toujours est-il que l’on confit le petit Kamui à une famille adoptive. Cette famille était un grand clan vivant dans un village reculé, et étant très respectueux des traditions. La famille Shirogane descend en effet d’un célèbre samouraï ayant maintes fois fait ses preuves durant l’ère Edo. Cette famille étant particulièrement aisé, Kamui n’a jamais manqué de rien. Il avait pourtant une constitution assez faible… Un jour, ses suivantes ont commencé à le vêtir de kimono de filles, le coiffant et le maquillant légèrement… Ainsi, il avait l’air d’une véritable petite poupée de haute lignée ! Quand il demanda le pourquoi de cet acte, sa mère lui répondit d’un ton incroyablement doux.

« Depuis toujours, les jeunes garçons victime de maladies ou de faible constitution sont habillé en fille et élevé comme tel. »

« Pourquoi… ? »

« Comme ça, les divinités entreront dans ton corps et tu deviendras grand et fort. »

Juste pour protéger sa mère, Kamui s’est donc habitué à sa condition. De toute façon, ce n’était pas très contraignant. On l’inculqua donc aux activités tel que la cérémonie du thé, l’art de l’ikebana, la maitrise du koto et bien d’autre. Et oui ! Le président à, pendant plusieurs années, été élevé comme une fille ! C’est sans doute de là que vienne ses charmes doux et quasi-féminins. Toutefois, cela ne dura pas. Au cours de sa septième année, il était aussi robuste que n’importe quel autre. On le reconsidéra donc comme un garçon. Son éducation changea alors de ligne de mire. A présent, son père et son précepteur débutèrent l’entrainement aux arts martiaux, kendo, kyudo, et autres, ainsi qu’à l’enseignement oratoire et culturel.

Etant le seule enfant de la famille Shirogane, il était destiné à hériter de tout. Ses parents étaient justes et aimants. Bref, il a eu une enfance de rêve pourrait-on dire. Jusqu’au jour où une femme qu’il ne connaissait pas arriva pour s’entretenir avec son père… Celle-ci était au courant pour le tatouage ‘’02’’ de Kamui, alors que celui-ci était habilement dissimulé sous des bandages pendant toutes ces années. Après la conversation, ses parents avaient l’air mortifiés. Bien que jeune, le garçon compris vite que quelque chose n’allait pas… Il était vif et mature pour son âge… La nuit suivante, sa mère entra dans sa chambre. Kamui était réveillé, il n’arrivait pas à dormir.

« Maman… La dame, elle est venue pour moi ? »

Pas de réponse… Celle qui a veillée sur lui depuis tout ce temps à un sourire faible et triste. Elle sort un superbe et ancien peigne noir laqué. Elle s’assoit prés du soji ouvert et reste sous la clarté de la lune, incitant son petit à s’approcher. Quand celui-ci s’exécute, elle le fait asseoir doucement sur ses genoux et commence à coiffer ses longs cheveux violet. Pendant un long moment, rien n’est dit. Kamui commence à somnoler quand il entend la voix noué de la femme.

« Tes cheveux sont si beaux… Ils ont la même couleur qu’une améthyste de lune… »

« … »

« Il serait si dommage de les couper, tu ne crois pas ? »

Il opine puis ses yeux se ferment tout seul. Il sent qu’on le berce doucement… Sa mère ne lui a pas répondu mais il a bien compris que demain, la dame médecin reviendrait juste pour lui, et qu’il vivait ses derniers instants avec ses parents…

- Partie II ~ l'arrivée au campus -
Le jeune Kamui à donc à peine dix ans quand on l’emmène sur le campus. Et pourtant, celui-ci fait partis des élèves les plus âgés de l’institut, du fait qu’il ai été l’un des tout premiers embryons créés. Comme tous les autres, il ne réalisait pas vraiment ce qui lui arrivait. Mais grâce à sa façon de penser plus mature que la moyenne de cet âge, il a réussit à analyser très rapidement la situation. Évidemment, comme tous les autres, il ignore qu’il n’est pas issu d’un accouchement maternel et naturel. Mais grâce à son intelligence vive, c’est une option qui commence à prendre place dans ses penses… Pourtant, il met vite cette idée de coté. Après tout, c’est encore un enfant. Il a besoin de liberté intellectuelle, de s’évader, de laisser libre court à son imagination… Comme tout les autres gamins… Il ne prend donc pas le temps de s’encombrer l’esprit avec tout ça…

Il est de notoriété publique que les jeunes s’adaptent très vite à une situation forcée. Les scientifiques ont eu tout le loisir de voir la confirmation de ces dires. Car en effet, chaque bambin, dont Kamui, s’est vite habitué à son nouvel univers. L’entrainement subit dans son enfance à forgé le caractère du jeune garçon de façon à ce qu’il ne se laisse jamais faire, mais sans être violent ou déclencheur de conflit. C’est de par cette aptitude que tout petit déjà, Kamui était considéré comme une sorte de grand frère pour tous les autres, asseyant déjà sa position de leader au sein de cette petite société innocente. Une ou deux années passes paisiblement. Les enfants vivent s’en se poser de question. Les plus âgés ont déjà compris qu’il ne servirait à rien de protester et les plus jeunes ont toujours été trop petits pour se douter de la situation réelle. Comme le nombre de cobayes utilisé par les médecins au début du projet étaient assez restreint, les élèves se connaissent à peu près tous. Du moins, disons qu’ils se connaissent de vue. Kamui est sans doute l’élève qui possède la plus forte soif de liberté car comme il est l’un des ainés du campus, il fait parti de ceux qui avaient le plus goût à leur ancienne vie. Pourtant, il ne dit rien. Il se contente de travailler sur ses études, de rester avec ses ‘’amis’’ (car il considère ne pas avoir de véritable amis).

Malgré son attitude calme et digne, il lui arrive d’être un vrai clown et de faire littéralement tourner les professeurs en bourriques ! C’est d’ailleurs peu après ses 15 ans, alors qu’il essaye désespérément d’échapper au professeur principale dans une folle course-poursuite, qu’il se cache à la va-vite derrière un arbre. Le danger écarté, l’adolescent ne peut empêcher une expression sarcastique de se dessiner sur son visage. Jamais on ne réussirait à l’attraper ! Après tout, un des principaux enseignements qu’on lui avait donné quand il été considéré comme une fille était de ‘’réussir à se faire discrète pour échapper à n’importe quelles situations’’. Et alors qu’il s’apprête à sortir de sa cachette, Kamui aperçoit un garçon assis au pied d’un arbre, profitant du soleil artificiel pour lire un livre. Des lunettes de lecture sur le nez, celui-ci est complètement absorbé par son récit. Le garçon aux cheveux d’améthyste ne se rappelle pas d’avoir déjà parlé à cet inconnu à la chevelure sombre. En fait, il ne l’avait jamais remarqué jusqu’à aujourd’hui ! Ainsi, le plus âgé s’approche doucement dans le dos de l’autre. Avec un grand sourire, il se penche par-dessus son épaule. Le concerné ne remarque même pas les mèches violettes qui lui chatouillent le visage.

« Qu’est-ce que tu lis ? Ca doit être vachement intéressant pour que tu ne me voies pas approcher ! »

Sous le coup de la surprise, l’interpellé sursaute de peur et son visage prend un air comiquement coupable. Il se retourne, une main sur le cœur. S’il était plus vieux, il aurait certainement eu une crise cardiaque ! Voyant le coupable de sa frousse bleue, il semble le reconnaitre et bougonne sans grande conviction.

« Je m’appelle Kamui. Kamui Shirogane. Et toi ? » Un silence. L’autre ne semble pas content d’avoir été interrompu dans sa lecture. « C’est bizarre, j’ai pas de souvenirs de toi… Pourtant, c’est pas comme si on été en surpopulation ici pas vrai ? »

Kamui laisse échapper un rire enfantin et s’assoit au pied de l’arbre lui aussi. Après tout, il a bien besoin de souffler un peu ! Finalement, alors qu’il ne l’attendait plus, une voix s’élève à ses coté.

« Moi je te connais… Tout le monde te connait ici. »

« Ah, je suis si célèbre que ça ?! » Fait-il en se pointant lui-même du doigt avec une mine réjouit.

« Oh oui. Surtout pour ta grande capacité à te créer des ennuis et à y échapper miraculeusement… »

« Outch … C’est rude ça ! »

En effet, la dernière phrase n’est guère aimable mais malgré le reproche, Kamui rit de bon cœur. Soudain, il aperçoit le titre sur la couverture du livre.

« Wouaaa ! ‘’Le châtiment du paradoxe’’ ! Ça fait des lustres que je veux l’emprunter à la bibliothèque ! »

« Tu…. Tu connais ? »

« Bien sur ! J’adore l’auteur de ce bouquin ! Quand je le lis, j’ai l’impression d’être un dieu qui regarde une colonie de fourmi. C’est génial ! »

L’autre esquisse enfin un sourire, voire même un début de rire. La conversation s’anime et celui aux cheveux rouges parles plus librement et de manière moins agressive. Au bout d’un moment, celui-ci sourit gentiment.

« Au fait, moi c’est Akizumi Kumagaya. Mais tout le monde m’appelle… »

« Akiiiiiiiiiiiii !!! »

Akizumi semble reconnaitre la voix haute perchée. Il relève la tête et Kamui fait de même. Un gamin blond arrive en courant vers l’arbre, une peluche pikachu sous le bras. Kamui comprend bien vite qu’il à affaire à un proche de son camarade. Il va pour se lever quand il entend la grosse voix du prof revenir vers lui. Crispé, il commence à courir sans demander son reste, saluant d’un geste l’érudit.

« Bon ba je ferais mieux de m’éclipser ! A la prochaine. Aki !! » Conclu-t-il en accentuant bien plus que nécessaire sur les deux petites syllabes.

Par la suite, Akizuki et Kamui étaient presque toujours ensemble. Il devenait rare de les voir l’un sans l’autre. Souvent, la ‘’bouille de pikachu’’ comme se plaisait à l’appeler Kamui, se joignait à eux dans leur promenades et discutions. Enfin… Disons plutôt qu’il ne voulait pas lâcher son frère d’une semelle ! Kamui n’arrivait pas à déterminer s’il s’agissait d’affection réelle ou simplement de jalousie… Mais au final, il s’en fichait pas mal ! Les mois passèrent… Et forcement, avec l’âge et la prise de responsabilité, les premiers émois amoureux se manifestent… Déjà aussi léger qu’aujourd’hui, Kamui était tout simplement légèrement plus précoce que les autres à ce sujet. Même pas 17 ans qu’il enchainait les conquêtes sans se faire prier. Bien sur, lui il faisait ça par simple jeu. Jamais il n’aurait pu se douter qu’en agissant ainsi il pouvait faire du mal à quelqu’un… Et c’était pourtant le cas. Petit à petit, il se rendit compte que les sentiments qu’il éprouvait pour Akizumi dépassaient le stade de la simple amitié. Mais malgré cela, il continua d’enchainer petit copain sur petite amie… Pourtant… Un soir, alors qu’Akizuki avait décidé de reste dans la chambre de Kamui comme il le faisait souvent, il agissait de manière étrange… Kamui n’arrivait pas à comprendre ce qu’il arrivait à son ami…

« Bon, et si tu me disais ce qui te tracasse ? »

« … »

« Dis, je pourrais pas t’aider si tu es aussi muet qu’une tombe ! »

« … »

Là, le silence navrant du garçon devient franchement agaçant. Kamui se renfrogne et prend un air mi-résigné, mi-colérique.

« C’est bon, j’ai compris ! Tu t’inquiète encore pour Masa-chan hein ? »

Et ça, ça a vraiment le don de l’énerver ! Ce n’est pas qu’il n’aime pas Masami, au contraire. Mais son coté possessif fait qu’il déteste quand ce gosse vient perturber l’esprit d’Aki à tout moment. Exaspéré, Kamui ne dit pas un mot et éteint la lumière de la chambre après s’être allongé sous ses draps. Il a oublié de fermer les volets mais il s’en fiche. Voir la fausse lune l’éclairer de ses rayons l’apaise en lui rappelant sa mère. Pourtant, alors qu’il est tourné sur le coté, il sent une main qui se pose sur son bras et entend la voix d’Akizuki.

« Ah… Attends, pourquoi tu te fâche ? »

« Je ne me fâche pas ! Laisse-moi dormir ! »

« Je… C’est vrai que je me préoccupe beaucoup de Masa-chan et c’est normal non ? Mais là… Ce n’est pas lui qui me tourmente… »

Sa voix se fait faible et s’éteint. Surpris, Kamui se retourne et voit son ami regarder le matelas avec un regard vide. Le jeune homme se redresse pour répondre. Il veut faire en sorte que son ton soit doux mais n’y arrive pas. Du coup, la phrase est dite un peu trop sèchement :

« Dans ce cas, pourquoi tu fais cette tête ? »

Silence… Aki déglutit. On dirait qu’il a du mal à se lancer.

« Dis… Est-ce que tu aimes quelqu’un ? »

« ?? A quoi tu joue là ? C’est quoi cette question ? » Là, Kamui à vraiment du mal à suivre.

« Répond-moi juste !! »

Ton impératif et catégorique… Presque un ordre.

« Je ne vois vraiment pas où tu veux en venir mais bon… Si ça te fais plaisir… On va dire que oui. » Akizumi ouvre grand les yeux et relève la tête. « Enfin… il y a cette fille là… Emiri je crois ? » Sourire un peu gauche. Il se masse la nuque d’un air gêné. Il n’arrive vraiment pas à comprendre la situation.

A la fin de cette phrase, le garçon à la chevelure rouge reste un instant immobile et sans voix. Il ne sait pas quoi dire. En même temps, il avait été stupide de poser une telle question ! Après tout, c’est quand même Kamui qu’il avait devant lui. Comme s’il pouvait espérer quelque chose de plus ! Sur le coup, il se lève brutalement, bien décidé à regagner sa chambre. Kamui n’en reviens pas. Il veut comprendre le pourquoi de cette réaction. Machinalement, il attrape Akizumi par le poignet et le jette sur le lit. La différence de force est trop grande, l’autre ne peut pas lutter. Kamui le plaque violemment par les épaule avant de prendre la parole plus brutalement qu’il ne le voudrait.

« Oh, pour commencer tu te calmes ! Tu me fais quoi là ? Pourquoi tu réagis comme ça ?! Je te dégoute ?! Je te fais peur ?! Ou alors, tu es jaloux ?!! »

Aki est trop surpris et sonné pour répondre. Il n’a même pas le temps de se reprendre qu’il voit Kamui s’approcher et l’embrasser sans plus de cérémonie. Sous le choc, le cadet le repousse brutalement puis sans même se rendre compte de ce qu’il fait, il gifle avec toute la force dont il est capable celui à la chevelure d’améthyste. Les yeux écarquillés, la joue rougit, celui-ci se stoppe. Ses yeux se font vagues et se teintent d’un voile de tristesse. Le bruit de l’impact résonne encore dans la pièce.

« Je le savais bien… Que tu me détestais… » Il se redresse et s’assoit en tailleur à coté de son ami qui est lui-même encore sous le coup de ce qu’il a osé faire. « Je sais que tu déteste ma façon d’être. Mais… Qu’est-ce que j’y peux ? Pour moi, c’est la seule façon de me sentir un minimum ‘libre’’… »

Il baisse la tête vers le sol. Ses cheveux détachés cachant son expression dépité. Vraiment… Aki est et restera la seule personne devant qui il pourrait se montrer réellement… Soudain, il sent son cadet entourer sa taille de ses bras, posant son front sur la nuque de son ainé.

« Imbécile ! Je ne te déteste pas ! Je ne pourrais jamais te détester ! C’est juste que… Quand tu m’as attrapé par les épaules… J’ai pris peur. A ce moment-là, tu m’as rappelé ma mère. C’est à cause d’elle que, contrairement à toi, je n’aime pas que les gens m’approche. »

Il commence à trembler. Kamui se retourne, incrédule. Il ne comprend pas. Ou plutôt, il n’a pas envie de comprendre.

« De quoi tu parles ? » Pas de réponse. Juste des tremblements incontrôlables. Soudain, un déclic semble se faire chez le plus âgé. « Attends… Tu veux dire que… ta mère te… ?! »

Cramponné à Kamui, Aki émet un léger rire noir au travers de ses pleurs silencieux.

« C’est ça qui est énervant avec toi. Tu comprends toujours tout trop vite… »

Après cette confirmation masquée, c’est au tour de Kamui d’être sous le choc. Les mots de son ami l’on figé. Jamais il n’aurait pu se douter que celui avec qui il avait partagé tant de temps ai pu vivre un tel traumatisme, sans jamais pouvoir en parler à personne.

Assis sur le lit, dos contre le mur, Kamui ne dit rien. Akizumi le serre horriblement fort, laissant perler des larmes silencieuses sur les draps. Celui aux cheveux violets se mord la lèvre. Jamais il ne se serait attendu à une telle chose. Aki lui parait si frêle à présent…Il décide de l’enlacer à son tour, de le laisser pleurer tout son saoul et de déballer tout ce qu’il a sur le cœur depuis si longtemps. L’ainé préférerait ne pas entendre tout ça mais il le laisse faire, laissant les mèches de ses longs cheveux caresser doucement les épaules de l’être le plus cher à son cœur… De longues minutes après, la voix faiblit et les larmes s’assèchent. Akizumi est épuisé d’avoir autant parlé. Il se fiche complètement de la situation actuelle, qu’il aurait pourtant trouvé horriblement gênante à un autre moment. Puis il entend une voix douce et réconfortante.

« Aki, partons d’ici. Il doit bien y avoir un moyen de s’enfuir de cet institut. Je le trouverais et je ferais tout pour retrouver l’extérieur. D’accord ? »

Aki acquiesce sans un mot et se laisse bercer par les battements de cœur de celui contre qui il a posé la tête. Boum boum, boum boum. C’est un son tellement apaisant…
Tout ira bien maintenant…

- Partie III ~ le club Meisei -
De longs mois ont passés. En fait, il serait même plus juste de parler d’années. Oh, guère plus d’un ou deux ans ! Mais cela fait une sacré différence tout de même. Car il s’en est passé des choses entre-temps ! Tout à paru si court et si rapide à la fois. Et la situation sur le campus à évoluée, même si les élèves vivent toujours paisiblement leurs train-train habituel… Depuis cette nuit où Akizumi s’est confié à Kamui, les choses ont eu le temps de changer aussi entre les deux jeunes hommes. En effet, Aki est officiellement devenue le petit ami de Kamui. Pourtant, cela n’empêche pas ce dernier de découcher à droite et à gauche… Il n’y peut rien, il aime Akizumi de tout son cœur et il préférerait mourir que lui faire de la peine. Pourtant, c’est dans sa nature de rechercher la nouveauté et le contact des chairs. Bien sur qu’il aimerait pouvoir rester fidèle ! Mais il ne peut pas s’en empêcher. Il est volage et puis c’est tout. C’est dans sa nature. Akizumi le sait, et même si cela le trouble et le blesse, il sait qu’il ne pourra rien y faire. Et puis, il sait aussi qu’au fond, il est le seul à être véritablement présent et ancré dans le cœur de Kamui. C’est une place irremplaçable et il est fier de l’avoir.

Mais bon, l’annonce de ce couple n’est tout de même pas le seul élément marquant des derniers mois ? Et bien non en effet. Diriger par sa soif de liberté, et son désir de rendre son petit ami heureux, Kamui fonde le club Meisei. Officiellement, il s’agit d’une sorte de conseil des élèves banal, qui s’occupe de gérer l’administration interne de l’école, d’organiser des activité, gérer les budgets des différent clubs ou autre… Une institution pour la gérance de la vie étudiante en somme. Rien de bien original… Pourtant, officieusement, ce groupe rassemble tout ceux qui n’ont pour seul but de quitter la Pink Cage par tout les moyens possible, et ce bien sur, au nez et à la barbe de ceux qui les ont enfermé ici. Du fait de son statut tacite de leader et d’ainé, Kamui est très vite reconnu comme étant le dirigeant de tout les élèves. Sa place de président des Meisei est reconnue par tous, autant en ce qui concerne le rôle de conseil des élève qu’en ce qui concerne le second but, plus secret. Kamui s’entoure, au fur et à mesure, de personne de confiance. Bien sur, il à persuadé Akizumi de devenir son secrétaire et le vice-président du club, quoi de plus logique ? Viendront ensuite une des premières personnes qu’il à connu à son arrivé sur le campus : Nadeshiko, qui est une des rare étudiantes qu’il considérerait presque comme une amie, au vue de l’ancienneté de la relation qu’il entretient avec elle. Juste après, il remarque un jeune qui ressemble étrangement à son petit ami. Ce dernier appelé Sekai lui fait une bonne impression, et il l’accepte dans le club, poussé par Akizumi. Viendront d’autres personnages par la suite… Bref, vous l’aurez compris : Meisei est devenue une sorte ’’d’organisme’’ extrêmement influent, donc le président possède tout les droits possibles et inimaginables au sein de l’institut. Malgré leur célébrité, le club Meisei ne possède pas de local qui lui est propre, mais cet inconvénient est loin d’en gêner les membres, contribuant plutôt à les motiver.

Voici donc où en est la situation à présent… Tout ce petit monde vit donc assez paisiblement tout de même. Jusqu’au jour où un incident tragique se produit, tel une pierre lancée avec force sur la surface douce et paisible d’un étang. Ce soir-là, il est tard. Kamui rentre dans sa chambre, exténué. Les yeux à moitié fermé, il marche comme un zombie jusqu’à son lit et s’effondre sur celui-ci en prenant à peine le temps et l’effort de se déshabillé. C’est qu’il vient à peine de quitter le club alors qu’il n’est pas loin de deux heures du matin… Sa tête lui fait un mal de chien et sa seule aspiration sur le moment est de sombrer dans un sommeil sans rêve et ne plus jamais émerger à la réalité… Vraiment… Les autres Meisei n’auront pas à se plaindre s’il dort debout pendant la réunion de demain ! Le jeune homme se fait donc immédiatement attrapé par les bras de Morphée. Pourtant, il n’a pas le sommeil sans rêve qu’il désirait… Pendant des heures et des heures, il n’a fait que cauchemarder sans cesse. Ce genre de cauchemars dont on se réveille brutalement, la respiration saccadée. Ce genre de cauchemars que l’n arrive pas à imprimer dans sa mémoire, alors que l’on sait très bien qu’il à été terrifiant… Le genre de chose que l’on ne veut pas se rappeler…

C’est alors que le jour se lève. Les rayons du soleil viennent lui chatouiller le visage mais cela ne le réveille même pas ! Ce n’’est qu’à l’entente d’un grand fracas qu’il ouvre instinctivement ses yeux endormis et sous le coup de la surprise. Qui pouvait donc débouler d’une telle manière dans sa propre chambre ?! Il n’a même pas le temps de se poser la question qu’il entend une voix masculine tremblante et à bout de souffle.

« Shi… Shirogane-sama ! Le… ! Dehors… Il…» L’élève se tait. Il n’arrive pas à continuer, trop essoufflé.

Kamui se redresse, toujours à moitié somnolant. Il s’énerve.

« Qui t’a permis d’entrer ? Et c’est quoi ce raffut de si bon matin ?»

L’élève en question rougit soudainement, se rendant compte de la situation. Il est entré dans la chambre du président sans frapper, et celui-ci est encore quasiment endormie et à moitié nu. N’importe qui piqueraient un fard ! Pourtant, celui-ci tente de rapidement se ressaisir. Ce n’est pas vraiment le moment de fantasmer sur le roi.

« Veui… Veuillez m’excuser ! Mais la situation est critique ! Tous les élèves sont rassemblés dans la cour, c’est la panique ! »

Kamui, toujours assis sur son lit en tailleurs, hausse un sourcil. Comment la situation pouvait-elle être critique dans un endroit où il ne se passait jamais rien ?

« Et ? Que se passe-t-il donc dans la cour pour déclencher une telle pagaille ? » Demande le président en s’habillant à la hâte,.

Le visage du messager se décompose… Il redoutait ce moment fatidique, celui où il devrait décrire le… ‘’problème’’… Il baisse les yeux, hésitant. Son regard n’exprime rien d’autre que la tristesse et une certaine forme de regret, comme s’il s’excusé à l’avance des mots qu’il allait proférer.

« C’est Akizumi-sempai… »

L’étudiant n’a pas besoin d’en dire plus… Kamui se fige. Le mauvais sentiment qui était la cause de ses cauchemars est plus présent que jamais… Il fonce hors de la pièce comme un dératé…

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La veille.

La salle est quasiment vide. Seuls Kamui accoudé à la fenêtre et Akizumi rangeant les derniers dossiers sont encore présents. Le président est pensif. Il observe le ciel étoilé factice d’un air rêveur qu’il ne dévoile qu’en la présence de son petit ami. Celui-ci est silencieux et jette fréquemment des coups d’œil inquiet à l’autre. Finalement, il soupire et s’approche doucement, le frappant sur le haut de la tête avec un des dossiers. Le coup manque pourtant de force mais à quand même réussi à attirer l’attention de Kamui.

« Qu’est-ce qu’il t’arrive ? » Akizumi dévoile un sourire agréable et rassurant, quoi qu’un peu gêné. Il n’est pas à l’aise quand il s’agit de sonder l’esprit des gens, même si c’est pour les réconforter.

« Huum ? Rien de spécial… »

Devant le manque d’envie et de motivation de son petit ami, Akizumi soupire d’un air las et va pour retourner à sa tâche. Il arrivait de temps en temps que Kamui plonge dans cet état de rêverie mélancolique. Le jeune homme aux cheveux rouge sombre était le seul au courant que le roi de cœur, d’habitude si jovial et sociable, n’est de tel état d’esprit. Pourtant il n’aimé pas trop ça… Dans ces moment-là, l’esprit de Kamui semblait s’évader vers un passé connu de lui seul. C’était peut-être totalement ridicule ou immature mais dans cet instant, Aki avait l’impression que celui qu’il aimait lui échappé…

« Ça va faire un an que le club existe… » Silence… Kamui tourne son regard vers le sol pour reprendre « Et depuis, rien n'a changer… »

Son vis-à-vis s’est arrêté pour l’écouter. La voix était faible mais s’était mise à raisonner dans la piève. Le vice-président se stoppe. Il semble avoir pris une résolution. Il à un plan pour réalisé son rêve et celui de Kamui ! Un plan parfait même ! Mais… Reste à savoir si ce dernier accepterait… Il décide donc d’y aller en douceur. Il ne connait que trop bien le caractère de son aimé. Il s’approche et passe lentement ses bras autour des épaules du roi, enfouissant son visage dans les cheveux améthyste. Il ferme juste les yeux et attends un peu. Kamui ne réagit pas.

«Tu sais… Je crois que j’ai trouvé le moyen de sortir d’ici… »

Ca y est. Il a touché le point sensible. Il sent que Kamui se redresse et se décide à continuer avant qu’il ne l’interrompe.

« Ton pouvoir de roi… Avec, tu peux faire obéir n’importe qui hein ? »

«Et alors ? » Où veut-il en venir ? Décidément, Kamui à du mal à suivre Akizumi dans ce genre de moment.

« Et bien, je me disais… Si par hasard tu ordonnais quelqu’un de trouver une sortie quelle qu’elle soit… Celui-ci serait forcé d’obéir et chercherait à atteindre son but par tous les moyens possibles non ? »

Le président se crispe. Aki était vraiment le seul capable de le prendre autant de court ! Il se dégage doucement de l’étreinte et se lève pour faire face à son partenaire. Il le dépasse d’une bonne tête mais son regard n’est pas condescendant. Il reste neutre, avec une légère lueur d’inquiétude dans le regard mais sans plus. Il prend la parole d’une voix sans appel.

« C’est une idée stupide. Tu pense vraiment que je ferais une chose pareille ? Que je TE ferais une chose pareille ? Oublis ça et rentrons nous coucher. »

Il esquisse un pas vers la poste mais Aki le retient par le bras, presque implorant.

« S’il te plait ! C’est la seule alternative que nous ayons ! Je suis comme toi, moi aussi je veux quitter cet endroit le plus vite possible.»

Un temps d’arrêt, une hésitation, puis finalement… :

« Non ! Quand je dis qu’il en hors de question, ça ne sers à rien d’insister ! C’est bien trop dangereux, on ne sait pas ce qui peut arriver. »

Ses traits sont durs. Il a parlé un peu rudement mais il sait que c’est le seul moyen pour qu’Akizumi comprenne qu’il est inutile d’insister. En tout cas, ça marche toujours d’habitude !! Enfin… Sauf cette fois-là. Aki serre les dents et les poings. Kamui s’attendrait presque à recevoir une droite mais au moment où il voit l’autre se jeté sur lui, ce n’est pas pour le blesser mais pour se jeter dans ses bras.

« Ne refuse pas… Moi aussi je trouve cette idée stupide mais que peut-on faire d’autre ? Grâce à ça, mon esprit sera débarrassé de tout élément logique ou social et ça m’aidera à trouver un moyen de partir. Je veux quitter cet endroit avec toi et Masa-chan. Partir loin c’est tout… »

Comme il sent que ça ne sera pas assez pour convaincre, le plus jeune pose la main sur la nuque de son ainé pour l’attirer à lui. Il l’embrasse rapidement, fugacement avant de poser sa tête au creux du cou de son petit ami.

« S’il te plait. »

Kamui reste silencieux, profitant de la douce chaleur. Akizumi doit vraiment tenir à se projet… Et bien que cela coûte à l’homme aux yeux violets, il finit par soupirer à son tour.

« C’est bon, tu as gagné… On va faire comme ça alors. »

Aki est surpris. Il n’y croyait presque plus ! Il s’écarte et sourit.

« Merci ! »

« Tu me remercieras quand on sera dehors. » répond-t-il sur un ton boudeur. Il doit avouer qu’il est légèrement vexé de s’être fait avoir juste à cause d’un peu de charme. « Bon, pour commencer, assis-toi. »

Le secrétaire s’exécute. Debout devant lui, le roi reste un long moment sans rien dire, sans bouger. Il sait qu’il n’aurait pas du accepter. Il à un horrible pressentiment… Finalement, il pose un genou à terre et doit lever la tête pour voir le visage d’Aki. Puis il regarde le dos de sa main avec insistance. Ce petit tatouage qui lui permet de contrôler les autres élèves… Il est encore hésitant mais il respire un grand coup.

« J’espère qu’on ne le regrettera pas… »

« Il n’y aura rien à regretter ! Après tout, je te fais confiance ! »

Sourire timide et chaleureux. Celui-ci à le pouvoir de calmer Kamui. Le président lève donc sa main de façon à ce que son tatouage soit bien visible. Puis il baisse les yeux, le regard dans le vide. Ses iris gardent le même violet lunaire mais semble devenir plus intense, plus brillant… Puis l’ordre arrive…

«Je t’ordonne… Je t’ordonne de chercher un moyen de sortir de la Pink Cage. Cherche une sortie le plus rapidement possible. Quand tu auras réussi, je serais la seule personne à qui tu dévoileras le chemin... Ah, et si dans 24 heures tu n’as rien trouvé, je t’ordonne de revenir à mes coté et d’oublier toute la discussion que nous avons eu ce soir. »

Voila… Il avait rajouté cette phrase au dernier moment. De toute façon, il était presque sur que son petit ami ne trouverait rien. Avec cette prévention, il était quasi-certain que le lendemain, Aki reviendrait bredouille et oublierait tout. Ainsi, tout rentrerait dans l’ordre. Il n’aura plus le souvenir de ce soir et donc ne penserait plus à cette idée idiote et dangereuse… Juste 24 petites heures à patienter… Akizumi, le regard vague et inexpressif, se lève et va pour sortir de la salle. Le visage de Kamui se teinte de tristesse. II a fait du jeune homme une poupée manipulable et déteste ça. A présent, ce dernier ne pense qu’à exécuter l’ordre qu’il a reçu… Et pourtant… Au moment où il s’apprête à quitter la salle, Akizumi s’arrête et se retourne, juste pour adresser un petit sourire à Kamui… Avant de s’enfoncer dans les sombres couloirs…

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[A finir]

» # KAMUI'S A.FFINITY P.ASS
» Vive le rose ! Ou pas... [ PV Kamui-sama ]
» Masami Kumagaya [Sept de Coeur]