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 Moka Nanoka

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Moka Nanoka
Journaliste Noire
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Moka Nanoka



Personnage
<b>Âge</b> Âge: 18
<b>Orientation Sexuelle</b> Orientation Sexuelle: Hétérosexuel(le)
<b>Situation Amoureuse</b> Situation Amoureuse:

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MessageSujet: Moka Nanoka   Moka Nanoka Icon_minitimeLun 22 Juin - 22:23

• [ Moka Nanoka ] •

Moka Nanoka My_friend_by_tknk



[size=11]Nom : Nanoka
Prénom : Momoka
Surnom : Moka, elle a tellement insisté pour qu'on l'apelle comme ça que tout le monde croit que c'est son vrai nom. Sur toutes les fiches administratives, elle est apellée ainsi.
Âge : 18 ans
Date de Naissance:4 fevrier 2021
Signe Astrologique: Verseau
Orientation Sexuelle : Elle aime les hommes
Membre du Club Meisei : Non
Rang : 9 - Journaliste
Symbole : Pique


------

Physique :

«T'es trop mignonne, Moka-chan ! »

Comme tous les êtres de cette prison dorée, Moka a été conçue pour être belle. en effet, que serait l'humanité du futur si elle ne possédait pas tous les traits de beauté que l'on donne habituellement aux mannequins et aux acteurs de cinéma? Moka n'échappe donc pas à cette règle et est donc naturellement plutôt jolie, ne serait-ce que pour sa silhouette longiligne. Plutôt petite, elle répéte à qui veut l'entendre qu'elle fait 157 centimètres et demi et qu'elle n'a pas fini de grandir, ce qui fait craquer les hommes à l'attitude un peu paternelle, ce qui la fait rire. Elle correspond aux acquis demandés pour être qualifiée de mignonne, et a les atouts qu'il faut pour que l'on aie instantanément envie de la serrer dans ses bras, de la protéger. Elle donne l'air d'avoir une constitution plutôt fragile même si c'est tout le contraire, et en profite pour se faire chouchouter par les hommes. Elle est bien proportionnée, avec de longues jambes allumettes et une jolie chute de reins. Cependant, et c'est bien ce qui semble la gêner parfois, elle n'a pas une poitrine très développée, avoisinant à vue d'oeil le bonnet A. Cependant, bien que cela soit étonnant vu sa popularité, aucun garçon - ni aucune fille - ne peut se vanter d'avoir pu voir son torse nu. Peut-être parce qu'elle a un peu honte de ce côté là de sa feminité... Mais personne n'en sait plus. Elle ne préfère pas non plus mettre de décolleté, pensant que ça met surtout en valeur son ridicule, malgré les demandes qu'expriment les yeux de ses admirateurs.

« Hihi ~ ♥ »

Moka Nanoka, son nom si mignon donne un aperçu de ce que l'on retient d'elle, de sa gestuelle, de son visage. En effet, Moka est de cette filles qui minaudent un peu, qui savent coller leurs gestes tout doux et presque enfantins avec les paroles qu'il faut pour convaincre. Elle sait bouger avec une maladresse étudiée, jouant de la tendresse que peuvent ressentir les hommes à son égard. Les mimiques de son visage sont tout aussi étudiées. Un pincement de lèvres, une grimace d'enfant, un papillonement de paupières, elle sait jouer de son corps pour obtenir ce qu'elle veut, démontrant qu'il n'y a parfois pas besoin de se montrer vulgaire, quand on sait s'y prendre ! Son visage est donc harmonisé avec le reste de son physique. On dit souvent que le petit visage est un critère de beauté. Elle en fait parfaitement preuve, ce qui allié avec ses grands yeux à peine bridés lui donne une allure un peu plus jeune qu'elle ne l'est. Ses iris noirs reflètent parfois quelques éclairs d'ambre, donnant un peu de profondeur à ce que l'on pourrait apeller sa grande superficialité. La jeune fille n'arrête cependant pas de se trouver des défauts, comme toutes les jeunes filles de son âge, n'aimant pas son cou un peu trop long à son goût ou ses lèvres qu'elle trouve mal dessinées alors qu'elles sont simplement plutôt discrètes. Elle prend beaucoup soin d'elle. En plus de longuement faire sa toilette tous les matins, elle prend un soin particulier à faire attention à son visage et à l'allure qu'il donne. Ainsi, elle rehausse ses yeux de mascara lui allongeant les cils et faisant porter l'attention sur ses yeux ainsi que d'un petit trait de crayon pour les mettre en valeur, met parfois un peu de gloss sur ses lèvres et s'épile les sourcils pour leur donner une forme plus discrète. Vous l'aurez compris, Moka prend beaucoup soin d'elle et cherche à cultiver son apparence. Ses cheveux en sont également la bonne preuve. Elle les a laissés pousser jusqu'en bas de son dos, les faisant couper sur le devant en degradés pour que les mèches devant ses oreilles n'atteignent que la poitrine. Une frange lui descend sur le front. Ses cheveux normalement plutôt lisses, elle les fait légèrement onduler chaque matin pour leur donner un peu de volume, puis se fait un chignon avec ses cheveux les plus longs sur l'arrière de sa tête. Ses mèches brunes ont toujours eu pas mal de succès et beaucoup ont voulu faire sautiller sa frange au rythme de leur désir, leurs rêves presque pédophiles tant elle parait lolita n'étant jamais réalisés. De même, beaucoup ont voulu faire dérailler sa voix si particulière sans jamais voir leur fantasme réalisé. La voix si particulière de Moka a une sonorité asexuelle, elle la fait être un peu plus aigue qu'elle ne l'est pour être plus mignonne, mais n'est pas très fière de sa voix, pourtant si étrange qu'elle en est envoutante. Elle parle pourtant tellement qu'elle devrait bien l'aimer, sa petite voix accompagnée d'un ton sucré qui matérialiserait presque des coeurs à côté de ses paroles quand elle parle.

« Hm... Tu penses que ça m'irait, cette jupe?
- Mais Moka, tu sais très bien que tout te va ! »


A son sourire éclatant et à son apparence charmante, il faut bien allier un goût vestimentaire approprié. Choisissant souvent des vêtements qui donnent l'impression d'être trop grands pour elle, elle apprècie beaucoup les pulls un peu larges ou les tuniques mettant en valeur sa silhouette un peu frêle. Ses doigts sont souvent à moitié couverts de tissu tant les manches de ses vêtements sont larges. Elle choisit une large palette de couleurs, allant du rose vif au noir le plus profond, sahant allier les couleurs pour qu'elles soient acidulées et originales sans êtres vulgaires. Même lorsqu'elle porte des mini jupes, on ne pourrait pas la qualifier de prostituée, ses allures d'enfant empêchant toute manifestation de ce genre. Elle aime les jolies chaussures comme les ballerines et les soquettes et s'en pare avec ravissement. Le style de vêtement qu'elle apprécie le plus car c'est celui qui suscite le plus de réaction, c'est cette sorte de style old school s'inspirant des uniformes japonais ou anglais. Une chemise, un joli noeud autour de sa nuque fraîche, un gilet un peu trop grand, une jupe plissée, des loose socks et de jolies ballerines noires et brillantes, c'est ce qu'elle préfère porter. Elle porte étonnamment assez peu de bijoux. Elle accroche des boucles d'oreilles circulaires à ses oreilles et porte parfois de jolis bracelets, mais cela reste plutôt l'apanage des autres filles qu'elles. Ah, quoi qu'on dise sur sa personnalité, Moka est une fille charmante qui fait fantasmer pas mal des garçons hétéros en manque d'affection. Si elle n'a pas les formes voluptueuses dont on pourrait tous rêver, elle a tout le charisme nécessaire pour que l'on aie envie de s'en occuper, de la protéger... Ou de la briser. Mais jamais personne n'a pu se vanter d'avoir été dans son lit, malgré son apparence presque nymphomane... Quels secrets cacheraient ce joli corps ?

« Hihi la tête qu'ils feront en voyant ça, c'est trop mignooon ♥»

Elle semble s'en foutre eperdumment.


Caractère :

« Pour un type qui à l'habitude de promener son liquide séminal dans tous ceux qui passent, c'est quand même TROP la honte, t'as vu les photos ? Hihi, trop cooon, la tête qu'il va faire en voyant le titre... « L'arroseur arrosé ! » c'est le cas de le dire, hin hin ~ »

Moka Nanoka, journaliste de son état, s'attarde pas mal sur les clichés people qu'elle parvient à prendre. Normal, la vie sociale, voilà son plus gros interêt et meme plutot ce qui lui permet de vivre. Voilà aussi ce qui lui vaut son surnom de « salope » par beaucoup des personnes qu'elle a humilié publiquement dans le journal. Clichés malsains, potins, Moka est toujours au courant de tout, et elle le couche par ecrit. Tout. Les histoires d'amour, les ruptures, les coucheries, elle s'amuse à detruire une par une les réputations que les plus sérieux des élèves parviennent à se construire depuis le début de leur scolarité à aujourd'hui. On se demande souvent d'où elle tient ses informations, eh bien elle ne dévoile pas ses sources, mais elles sont souvent exactes... Car la plupart sont directement d'elle-même. Fourrant son nez partout, surtout où il ne faut pas, il n'est pas rare qu'elle surprenne par la fenêtre une scène intéressante ou dans le coin d'un bâtiment une rupture qui se passe mal. Et clic, clac, tout est dans la poche, et cric, crac, tout le monde sera au courant dès le lendemain. La plupart des personnes croient que son don particulier a été de développer sa chance ou sa langue de vipère. En effet, ses critiques sont plus que venimeuses, quelle que soit la personne visée, que ce soit à l'ecrit ou à l'oral. Ne démordant pas d'un sens de la répartie cinglant et effronté, elle sait se faire entendre même des membres les plus hauts de la société de la Pink Cage, sans pour autant être assez insolente pour être punie. Dotée d'un sens de l'humour particulier qui fait bien rire les élèves qui connaissent ses potins, elle fait bien vite oublier sa méchanceté et même les plus gens les plus humiliés par ses critiques doivent bien lui sourire et lui parler, car c'est l'une des reines du campus. Si l'on est dans ses petits papiers, on peut toujours conclure un accord pour qu'elle calme ses ardeurs ou «oublie» quelques détails dans ses nouvelles. Mais oublier, pour elle... C'est presque mission impossible. En effet, son don, si il n'est pas incarné dans sa verve, lui est imposé dans sa mémoire. Aucun détail qu'elle aura entendu, vu, senti, senti, goûté ne lui échappera. C'est peut-être cela qui lui a permis d'avoir toujours d'excellentes notes en cours, même sans noter quoi que ce soit, préférant discuter avec ses copines, elle retient tout ce que le prof dit, même si ce n'était qu'un bruit de fond. C'est aussi ce qui lui a permis d'obtenir son poste de journaliste. Tout retenir n'est-il pas quelque chose d'assez agréable, lorsqu'il s'agit de retracer l'histoire de deux amants ou de relier cause à effet?

« Salop, va krevé sal chienn »

Ce genre de message est malheureusement assez fréquent, et elle se doit d'arracher tous les post it qui barbouillent son casier chaque fois qu'elle s'y rend. Elle les liache par terre avec indifférence, se demandant bien ce que peuvent avoir ces gens pour la détester ainsi, ils n'ont qu'à être plus discrets dans leurs histoires de coeur ou autre, ils n'ont qu'à être comme elle, tiens. En effet, malgré les essais des autres journalistes pour savoir ce qu'il se passe chez elle, elle sait très bien jouer des masques, et personne n'a pu prendre de cliché compromettants, ou même de clichés pouvant apaiser les fantasmes de ses quelques admirateurs. On a bien sûr mentionné les petits amis qu'elle a eu, à savoir pas mal, mais jamais ils n'ont pu mentionner après leur rupture une quelconque aventure sexuelle, Moka rompant chaque fois que ces messieurs se montraient trop entreprenants, pour une raison inconnue. C'est le seul sujet qui alimente un tant soit peu les rumeurs, mais aucune de celles qui circulent ne sont très fondées. On a fini par conclure que la petite Moka ne tenait pas à faire circuler sur elle de quelconques rumeurs, et tout s'en est tenu là. Moka, quand on la voit pour la première fois, est la plus gentille des jeunes filles, avec ses manières un peu gamines et sa maladresse apparente, mais on apprend vite à se méfier de sa langue de serpent. Malgré tout cela, elle a des amis et des affinités bien entendu, et est d'une agréable compagnie, c'est elle que l'on inviterait en premier si on organisait une petite fête dans les dortoirs ou si on organisait un petit pique nique dans la cour, on la demande beaucoup dans les conversations. Les filles lui demandent par exemple beaucoup de conseils pour la manière de s'habiller et de petites séances de maquillage ou d'habillage sont organisées avec elle. Elle peut consoler ses amies comme toute amie le ferait, mais finalement n'utilise ses amies que comme de vulgaires larbins pour faire ses tâches à sa place.

« Sale Barbie t'es trop conne fais tes devoirs toute seule maintenant, ça te fera peut-être lever tes yeux de ton miroir»

Un devoir à faire, et elle n'a pas envie de le faire? Allez, on demande à untel de le faire à sa place, de toute façon, on sait qu'il est absolument à fond sur elle. Reflechir, c'est une occupation pour ceux qui n'ont rien d'autre à faire, mais elle, elle est très occupée. La petite poupée au Q.I d'huitre, c'est elle, on la pense uniquement capable de faire du mal, sans pouvoir faire quoi que soit d'autre. Petite princesse stupide, c'est comme ça que beaucoup la considèrent. Si ils savaient combien ils se trompaient sur l'étendue de son mal intérieur !

En effet, l'histoire officielle, c'est que Moka-chan descend publiquement tous ceux qui font un pas sur le côté, et qu'ils se relèvent après, même si tout le monde est au courant de leurs écarts. Tout le monde pense que ce n'est qu'une vaste farce de la Barbie de service. Celle qui n'est capable que de se maquiller et d'écrire des critiques acerées sans jamais elle-même faire l'expérience de l'amour et des plaisirs du corps. Cependant, sa face noire n'est qu'une façade.. A quoi? Son néant ? Son néant de quoi? D'une quelconque pitié envers ses ennemis. Si elle est considérée comme une petite salope par la plupart des élèves, tous la considèrent comme plutôt inoffensive à part pour leur réputation, mais lorsqu'elle hait quelqu'un, ou par pure distraction, elle s'amuse à détruire, un par un, tous les recoins de son âme, jusqu'à laisser une carcasse vide. Lettres blessantes, acharnement, harcèlement, casiers piégés, jusqu'à leur dortoir, elle est passée maîtresse dans l'art de briser le moral de ceux qu'elle a décidé de mettre à terre. Personne ne peut jamais mettre la faute sur sa personne, ne serait-ce que par manque de preuves, mais surtout parce que ses coups sont bien trop pensés pour la "Barbie-sans-cervelle" qu'elle est pour tout le monde. Mettant le doigt sur toutes les petites faiblesses de son adversaire pour glisser l'épée par ce petit interstice, elle est toujours arrivée à ses fins : faire s'effondrer les êtres faibles qu'elle choisit. Pour les piétiner de ses jolies chaussures à talons.


Dernière édition par Moka Nanoka le Mar 23 Juin - 11:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Moka Nanoka   Moka Nanoka Icon_minitimeLun 22 Juin - 22:24

Histoire :

« Mamaaaan on s'est encore moqué de mon nooom ! C'est à cause de toi et de papaaa ! Momoka... C'est pas beau ! »

La petite Momoka Nanoka tira la langue à ses parents adoptifs. Bien entendu, la petite ignorait son origine, et même sa nature. Elle ignorait qu'elle avait vécu les premiers mois de sa vie dans une cuve d'incubation, qui l'avait accouchée sans douleur, sans cris, sans problèmes aucun que rencontre une mère habituellement. Elle n'avait même pas eu le temps de développer une réelle conscience envers ses parents inexistant ou son entourage assez indifférent à ses yeux curieux qui recevaient la lumière du monde sans la demander, recvant des dizaines d'informations... Qu'elle avait automatiquement stockées. On l'avait confiée dès les premiers jours à un couple en mal d'enfants, un peu secrètement. Elle se rapellait, même à quatre ans, de ses premières sensations, ce qui étonna un peu ses parents, qui lui disaient que tous les enfants ne naissaient pas, mais que sa mère avait accouché prématurément et qu'elle avait été mise dans une cuve afin de terminer la gestation. D'après eux, il fallait remercier le ciel qu'elle soit encore en vie après toutes ces péripéties, et elle les avait crus. Le couple aimait cette version des faits. La mère prétendit avoir fait un déni involontaire de grossesse et que lorsqu'elle avait perdu prématurément les eaux, elle avait eu des complications de santé qui l'empêchèrent d'avoir un autre enfant. En vérité, le couple était stérile dès le départ mais évita en choisissant un enfant parfaitement reglé, qui aurait les cheveux bruns et les yeux noirs comme eux deux, le déshonneur de l'avouer à leur famille. Le mariage arrangé qui avait été conclu devait obligatoirement aboutir à un hérititer. Ils voulaient absolument avoir une fille... C'était déjà cela de fait, et ils devraient l'élever dans le plus pur respect des règles de leur famille. Sa mère sourit avec douceur à son enfant.

« Mais si ma chérie, c'est très beau, Mo-mo-ka. Cela représente des centaines de pêches... Tu sais, Momotaro, tu sais, le héros des contes que je te raconte, est né dans une pêche et a trouvé la force de tuer de nombreux démons. Avec des centaines de pêche, tu seras encore plus forte... Et tu sauras tuer encore plus de démons. Même que tes camarades de classe seront tous jaloux de toi, tu verras.

- C'est vrai ?...»


Momoka marqua un silence, reflechissant, pesant le pour et le contre, et gromella, les sourcils froncés

« C'est moche quand même ! Pourquoi tu m'as pas apellé Momotaro?
- Tu es une fille, Momoka, n'est ce pas ?
- ...
- Ma parfaite petite fille... Si jolie...
- ... Oui maman.
- Allez, fais moi un calin !
- Nan ! »


Et Momo tourna le dos à sa mère et partit en courant, sauta la haie du jardin et alla dans la rue. Son père allait la gronder parce qu'elle aurait fait du mal à sa mère. Mais elle s'en fichait bien, sa mère, eh ben, ses copines disaient qu'elle était folle, et jamais personne n'était invité dans sa maison. Elle n'avait le droit d'inviter personne, alors personne ne l'invitait jamais ! Elle détestait sa mère, sa fixation sur sa fille parfaite, les belles petites robes qu'elle était obligée de porter pour lui faire plaisir, les mensonges et le secret qu'elle devait taire à jamais sous peine d'humilier plus encore sa famille et surtout sa mère malade. Elle était tombée malade peu après sa naissance, et jamais Momoka n'avait pu voir sa mère en pleine possession de ses moyens et surtout de son esprit défaillant. Elle se contentait de regarder les photos et le sourire rayonnant de sa mère dans les albums photos, jusqu'à ce que la douce main de son père ne se pose sur son épaule, compatissante, et la prenne dans ses bras.

« Bah ma maman je l'aime pas, elle me fait peur. »

Momoka traversa la rue deserte et arriva au jardin d'enfant. Le soleil se couchait, et son père disait toujours de faire attention aux pervers, mais Momoka savait de toutes façons qu'elle avait moins à craindre que les autres, ne serait-ce que parce qu'on prenait sa mère pour une sorcière. La jeune fille choisit la balançoire comme siège et reflechit longuement en faisant de petits allers-retours. Le gravier crissait sous ses petits pieds, et elle pleurnichait un peu. Ses parents avaient été très gentils avec elle, et ce depuis sa naissance mais... Il y avait ce quelque chose qui ne lui plaisait pas. Cette atmosphère de mensonge, de peur, de maladie, de mort. Bientôt, sa mère mourrait, et peut-être pourrait-elle mieux vivre? Cette pensée la glaça. Comment pouvait-elle espérer la mort de sa propre mère ?... La jeune fille s'enfonça dans des mornes pensées, avant de se dire que de toutes façons, elle ne pourrait pas se dévoiler sous peine de moquerie et d'abandon... Autant laisser passer, autant laisser omber, elle commençait à s'y faire, quand même.

« Bonsoir.
- Mh ? »


Elle leva la tête. Sur le toboggan, une ombre. Un enfant... A contre jour. Fille, garçon ? Elle ne savait pas. Sa voix même était assez incertaine.

« Bonsoir....»

L'inconnu émit un petit rire. Il lui posa des questions. Il ne répondit même pas à celles qu'elle lui posa. Ce n'était pas juste, disait-elle. Mais en même temps, elle ne lui disait pas tout. Ils discutèrent un peu, mais bien vite une autre voix eclata, inquiète

« Oh, tu étais là ! Ne traîne pas trop par ici à cette heure...
- Oh, maman... J'arrive.»


Cet enfant dont elle ne pouvait discenrer que les contours était si calme, si reservé, qu'il aurait pu être l'un de ces intellos qui embêtaient tout le monde... mais il dégageait quelque chose... Quelque chose d'attirant, quelque chose d'aussi plutôt... Dangereux. La jeune fille regarda la mère inquiète, et reconnut en elle une dame du quartier qu'elle connaissait de vue. Elle ne put pas discerner le garçon avant qu'il ne disparaisse au coin de la rue. Elle ne lui avait même pas demandé son nom... Elle ne savait même pas si c'était un garçon ou une fille... Quelle importance. Il/Elle était gentil/le. La petite entendit peu après un bruit dans un buisson qui la fit se lever et lui faisant un peu peur, elle rentra chez elle. Elle se fit gronder par son père, qui venait juste de calmer les pleurs de sa femme

« Tu ne te rends pas compte, Momoka?
- ...
- Ta mère est malade, je t'ai pourtant répété de faire des efforts...
- ...
- Ecoute... Ta maman va certainement bientôt aller au ciel, alors je veux que tu sois la fille qu'elle a toujours voulu avoir, jusqu'à ce jour.
- ... Mais... Ca veut dire quoi...»


Momoka pleurait presque, défaite. Son père posa une main chaleureuse sur son épaule.

« Chéris ton nom, aie de bonne notes à l'école, porte les jolies robes que maman te coud, avec un joli sourire... Ne t'inquiètes pas, Momoka. Tout ira bien.
- Voui papa. »


Ce fut son père qui alla au ciel le premier. Accident de voiture.
Sa mère lui ordonna alors, devenant paranoïaque, de rester à la maison, et en tant qu'ancienne maitresse d'école, reçut le droit de s'occuper de l'éducation de sa fille. Un médecin passait une fois par jour pour s'assurer de la santé de la jeune femme, ne notant cependant pas la folie de celle-ci. Ce fut le début d'un enfer pour la jeune enfant

---

« Ma jolie fille *kof* ma jolie petite fille... Tu ne trouves pas que cette robe *kof* est belle, elle t'irait bien non ? Déshabille toi et enfi *kof* enfile ça. »

Momoka prit la robe, le regard las. Pendant presque une heure chaque jour, sa mère s'amusait à l'habiller comme une poupée, et ce depuis plus de deux ans. Elle n'avait qu'à prendre les habits, aller dans sa chambre et faire sn petit défilé à sa mère ravie qui prenait des photos de sa petite fille parfaite. Elle ne sortait plus vraiment de sa maison, ou sa mère faisait une crise d'asthme en remarquant son absence. Elle partait parfois, le soir, au jardin d'enfant, pour voir si il ou elle était là. Parfois, ils était là, et ils parlaient. C'était bien le seul contact qu'elle avait avec l'extérieur. Lorsqu'elle les apellait, ses amies ne venaient plus la voir. Elle était seule. Et encore et toujours, sa mère jouait à la poupée avec elle. Elle prit donc les vêtements qu'on lui tendait. Elle se retourna pour aller dans sa chambre, mais sa mère lui prit la main.

« Allons, nous ne sommes *kof* que toutes les deux... Il faudra bien t'habituer *kof* *kof* si tu vas aux onsens, après. »

On ira jamais aux onsens, tu le sais très bien, maman... Mais Momoka ne fut capable que de dire

« Non maman, je vais dans ma chambre.
- S'il te plait, allez, tu seras ma charmante petite fille, il faut bien que je voie ma charmante petite fille une fois ou deux, il n'y a pas de honte à se dévoiler quand on est si jolie !
- Mais...
- Il n'y a pas de mais ! »


Momoka serra les lèvres. Ca aurait été pour son bien... Mais Momoka se défit de son yukata, se défaisant de sa fierté d'enfant.

« Elle est morte?
- ... »


Elle tira la manche du médecin, attendant une réponse. Sa mère gisait, immobile. Tranquille.

« Oui.»

A vrai dire, ce fut la première fois qu'elle semblait être aussi tranquille.

---

« Morte... ?
- Oui... Je ne sais pas trop ce qu'il s'est passé, seul l'enfant est rescapé... Mais on l'a emmené.
- Qui ? Ou ?
- Je ne sais pas, sans doute des services... Je sais pas où. Mais pourquoi tu me demandes ça?
- Je ne sais pas. »


Elle vivait chez le médecin de quartier en attendant des réponses des services d'adoption, depuis trois ans... Elle allait de temps en temps dans le jardin d'enfant, mais à présent, plus personne ne venait. Peut-être n'était-ce pas l'enfant rescapé du massacre, peut-etre était-ce aussi l'enfant d'une des nombreuses familles qui avaient prefere s'éloigner... Elle ne saura jamais le fin mot de cette histoire, car elle eut à peine le temps de trouver la volonté de commencer à enquêter du haut de ses neuf ans que quelqu'un apella le médecin. Et qu'on vint la chercher.

---

« Nanoka Momo...
- Moka. On s'est trompé en marquant mon nom.
- Ah? Mince... Tu es sûre ?
- Je m'apelle pas Momoka !
- ... Bon c'est pas comme si c'était si important. Avance.»


Elle haussa les sourcils. C'était quoi cet endroit bizarre, où on la laissait presque choisir son nom? Tant mieux. Elle ne voulait pas de ce nom. Elle s'en débarassa comme d'une vieille peau, sans se poser d'autres questions. On la fit passer par l'infirmerie, où elle reçut un étrange tatouage, très réticente à la base à se faire abîmer sa jolie main, mais se laissa faire, recevant son rôle. Observer. Parler. Elle s'y ferait plus vite que prévu. De gentille jeune fille un peu timide, elle se fit vite à ses nouveaux vêtements de poupée. Elle n'était plus la poupée de porcelaine, elle était la Barbie. Elle n'était plus la soumise, elle était la dominante. Assez haut sur l'échelle de l'évolution du lieu, elle ne se posa pas beaucoup de questions sur la manière de sortir. Pour elle, c'était un internat comme les autres, dont elle n'avait pas envie de sortir. Dehors, elle était fragile... Là, elle avait du ouvoir, et elle savait l'utiliser. Là, ses secrets devenait force. Là, sa langue de vipère s'affina, elle se fit des amies... Elle oublia totalement l'extérieur. Elle eut des petits amis avec qui elle ne conclut jamais, elle eut des amies qu'elle piétina vite. Grisée par son pouvoir, elle l'usa jusqu'à en être pourrie, se vengeant des années de faiblesse, d'humiliation. Toutes ses années se ressemblèrent. Elle ne veut pas sortir. Elle ne veut pas que les autres sortent. Elle n'aime pas trop ce club Meisei aux idéaux un peu trop mystérieux à son goût, et elle compte bien percer le mystère de ces étudiants qui lui volent la vedette. Et la mort du jeune homme? Elle n'en a strictement rien à faire. Le seul regret qui reste de sa vie reste de savoir qui était bien ce garçon du parc...

Elle voulut faire table rase du passé. Devenir tout l'inverse de ce qu'elle était.
Savoir sourire en se plantant une fourchette dans la main, hypocrite.
Savoir rire en poignardant dans le dos, perfide.
Savoir cacher en dévoilant tout sur les autres, traîtresse.
Mais la fée en haut de son piédestal ne peut que chuter, un jour ou l'autre.

Un jour ou l'autre....

Gageons sur le plus tard possible ! ♥



Talent particulier :
Elle est capable de retenir toute sensation: goût, toucher, vue, odorat, ouïe, elle retient le moindre détail de sa vie et peut s'en souvenir à tout moment lorsqu'elle le rapelle à sa mémoire. Elle est infaillible, c'est ce qui lui vaut de bonnes notes et une si bonne reputation de chroniqueuse.

Ambition :
Inconnues... Faire le plus de mal possible, tout en restant la petite princesse du campus ?



• Vous •

• Prénom: Lise
• Âge: 17 ans
• Votre expérience rp: Assez ancienne.
• Comment avez-vous connu le forum? Par le fondateur
• Code du règlement: Code Validé par Masa-chan[/size]


[Fiche baclee sur la fin, sorry 8D]


Dernière édition par Moka Nanoka le Lun 22 Juin - 22:50, édité 2 fois
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Masami Kumagaya
Echangeur Rouge [Fondateur]
Echangeur Rouge [Fondateur]
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Citation : Il est doux de chanter, mais soyez-en certain : Les lèvres chantent seulement quand elles ne peuvent embrasser. [James Thomson]
Fiche : Le jeu du chat et de la souris ♥
A.ffinity P.ass : Secret's of Masami ...

Personnage
<b>Âge</b> Âge: 15 ans
<b>Orientation Sexuelle</b> Orientation Sexuelle: Homosexuel(le)
<b>Situation Amoureuse</b> Situation Amoureuse: Un petit faible pour Arashi-sempaï

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MessageSujet: Re: Moka Nanoka   Moka Nanoka Icon_minitimeLun 22 Juin - 22:41

Bienvenue sur le forum. J'ai dû mal à suivre tous les excellents personnages qui débarquent petit à petit sur le forum.

Je n'ai absolument rien à redire, si ce n'est de continuer à être une vilaine fille. Bon courage pour la suite. Moka Nanoka 45419
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MessageSujet: Re: Moka Nanoka   Moka Nanoka Icon_minitime

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