Aiko ne savait pas trop quoi faire aujourd'hui. Personne ne l'avait sollicité récemment et il avait finit de rédiger une histoire. Il avait donc décidé de faire un petit tour dans l'institut, et pour changer, du côté des enclos. C'était les rang 3 qui s'occupaient de prendre soin des créatures qui se trouvaient s'il se souvenait bien. Enfin bon, il était là à regarder dans l'enclos de son air rêveur, et bien malgré lui, de nouvelles idées pour rédiger une histoire mais il les ignorait, il n'avait pas envie de retourner à sa chambre pour récupérer ses affaires d'écriture. Alors il resta là sans bouger, appuyé sur les rambardes, observant les petites créatures. Il était pour ainsi dire dans les nuages, présent physiquement mais absent mentalement. Je ne saurais dire pourquoi mais à cet instant, Aiko se demanda depuis combien de temps il était ici. En fait il ne savait plus trop. Allez savoir pourquoi mais il ressentait un peu de mélancolie vis-à-vis de ses parents qu'il pense encore être ses géniteurs. Cela faisait bien longtemps qu'il ne les avait pas vu et il se demandait bien ce qu'ils avaient put faire depuis qu'il avait quitté le domicile familial.
« Je suis plus à la maison, je suis partis, enfin c'est des gens qui sont venus me chercher. Mes parents ont bien essayé d'empêcher cela mais moi je suis quand même partis. Je tenais tout contre moi mon matériel d'écriture, j'avais refusé de le laisser sur place. Les hommes en noir n'avaient rien dit, l'un d'eux avait pris ma main dans la sienne et moi je le suivait sans rien dire tandis qu'un autre homme retenait mes parents. Je me souviens bien qu'ils n'arrêtaient de m'appeler et moi je les regardait sans les voir vraiment. Je suis monté dans une voiture, j'étais à côté de l'homme qui me tenait toujours la main, et puis l'autre homme en noir et monté à l'avant de la voiture et le chauffeur à fait faire du bruit au moteur avant de démarrer en quatrième vitesse. En regardant par la fenêtre, je voyais mes parents sur le trottoir qui voulaient courir après la voiture mais on roulait bien trop vite pour qu'ils puissent espérer nous rattraper.
J'avais un peu peur quand même alors je serrais la main de l'homme dans la mienne et il se tourna légèrement vers moi. Je ne savais pas où on m'emmenait mais je ne disais rien, je regardais simplement le paysage défiler par la fenêtre. Tout calme que j'étais en cet instant, les hommes en noir ne disaient rien non plus, puis peu après, j'ai un trou noir, je crois que en fait, je me suis endormis pendant le voyage. Quand je me suis réveillé alors, on roulait plus, mais on n'était pas arrivé, je l'ai sut parce que il y avait une route avec plein de voitures qui roulaient très très vite et là où on était, il y avait d'autres voitures mais à l'arrêt. Je ne sais pas ce qu'ils faisaient, ils étaient tous ou presque près d'une boîte bizarre, je ne sais pas trop ce que c'était. C'est la première fois que je sortais de la maison, et je dois dire que j'étais très impressionné par tout ce qui m'entourais. L'homme qui me tenait la main n'était plus là, ni même celui qui avait retenus mes parents ou encore le chauffeur. Moi je suis resté dans le véhicule aussi noir que les vêtements des hommes, j'attendais ainsi jusqu'à ce qu'ils reviennent tout les trois avec des poches.
Je me souviens très clairement que l'un d'eux me souriait, je ne savais pas trop pourquoi d'ailleurs. D'après un lire que j'ai lu, quand on sourit, c'est qu'on est heureux ou juste content, mais à ce moment là, je ne savais pas ce qui le rendait heureux. Il est venus s'assoir à côté de moi sur la banquette arrière et à sortit de quoi manger de sa poche, de la nourriture qu'il me tendit. Je l'avais prit timidement je dois dire mais je l'avais bien remercié et j'avais commencé à manger et puis les deux autres hommes ont reprit leur place et la voiture est repartit. J'ai finis de manger et l'homme à côté de moi m'a de nouveau sourit. Maintenant je pense qu'il souriait parce que je n'avais pas quitté la voiture malgré leur absence. C'est rai que j'aurais put partir à ce moment là mais je ne sais pas où j'aurais pu aller. Je n'aurais sus dire où était ma maison et je n'étais pas non plus certains de vouloir y retourner, je n'avais donc nul part où aller et puis je n'avais pas peur d'eux alors je suis resté là, dans cette voiture. »
C'était un extrait d'une histoire qu'il avait rédigé peu après son arrivé à l'Institut. Machinalement, il l'avait récité à voix haute, sans vraiment s'en rendre compte non plus. Chaque textes ou histoires qu'il écrivait, il en connaissait chaque lettres, chaque virgule, chaque point par coeur. Même s'il ne se relisait pas, Aiko arrivait à mémorisé ses écrit et à les réciter impeccablement sans avoir besoin des feuilles sous ses yeux. Il était assez rare qu'il diverge du texte écrit sur feuille quand il le récité ainsi. Un bruit non loin de lui le fit sursauter, une personne semblait non loin de lui. L'idée que celle-ci ait put entendre son récit le fit rougir. Jamais personne n'avait lu ou écouté un texte qu'il avait écrit jusque là, mis à part ses parents qui ont même exploité ses écrits, mais cela il l'ignorait toujours. Il chercha distraitement des yeux une éventuelle personne tout près, jusqu'à la voir finalement, et ce n'était pas n'importe quelle personne. C'était son Joker...